Voyage dans les six plus grandes fortunes de Bretagne
Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2013
PATRONAT
Gros bonnets made in Bretagne
Derrière les « bonnets rouges », qui manifestent encore
par milliers ce samedi à Carhaix, les grands patrons bretons,
qui se rangent du côté de la jacquerie antifiscale
plus ou moins ouvertement, s’en sortent très bien.
Leurs fortunes flambent.
Dans la Bretagne qui souffre, quelques grands patrons réussissent à s’en sortir. Après avoir fait fortune,
bien souvent, en comprimant les salaires ou en poussant l’agriculture au bord du gouffre, ils n’aiment rien tant
que de se retrouver au sein du très sélect et discret Club des trente. Voyage dans les six plus grandes fortunes
régionales qui, derrière le vernis produit breizh, savent défendre leurs intérêts avant tout.
- Ravalement chez Pinault père et fils
[...]
… entre 2012 et 2013, la fortune familiale – la sixième en France, selon le palmarès annuel
de Challenges – est passée de 6,3 à 11 milliards d’euros (+ 74,6 %).
- Un « raideur » nommé Vincent Bolloré
[...]
… septième fortune française – son patrimoine a plus que doublé depuis l’année dernière
pour s’établir à 8 milliards d’euros…
- Pas de grève chez Daniel Roullier
Il est plutôt inconnu, mais cela ne l’empêche pas d’être la 29e fortune en France (1,8 milliard, + 20 %
entre 2012 et 2013).
[...]
- La famille Rocher s’en sort bien
[...]
La fortune familiale est estimée à 1,8 milliard d’euros en 2013.
- Charles Doux sauve ses meubles
[...]
Avec son modèle économique, la famille Doux a, pendant des années, à la fois entraîné l’agriculture bretonne dans la crise, avec une agriculture toujours plus intensive, et bénéficié des milliards d’euros versés par l’Union européenne au titre des « restitutions à l’importation ». En réussissant à céder des parts du capital du groupe, les Doux, qui ont disparu des classements des grandes fortunes, parviennent à sauver les meubles pour eux, et eux seuls. Les centaines d’ouvriers qui ont perdu leurs emplois auront du mal à se réjouir…
- Michel-Édouard Leclerc reste le duc
« Leclerc, c’est marche ou crève », disait le paternel, Édouard, souvent présenté comme petit épicier à Landerneau (Finistère) et créateur de supermarchés. Son fils, dont les gazettes économiques vantent les talents de « négociateur » face à des multinationales comme Coca, a une autre image chez les agriculteurs qui l’approvisionnent : celle du duc de Bretagne qui les met à genoux. À la tête d’un patrimoine qui, lui, échappe aux palmarès annuels des fortunes mais qui est estimé à 600 à 700 millions d’euros, (…)
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