Le PCF articule les luttes avec la bataille idéologique contre le coût du capital
Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 novembre 2013
Riposte
Le PCF articule les luttes avec la bataille idéologique contre le coût du capital
En vue de leur «semaine d’actions» du 25 novembre
au 1er décembre, des militants d’entreprises du PCF
(Alcatel, BNP, Barclays, La Poste, SNCF, STX) engagent
la réflexion à partir des luttes concrètes des salariés.
Les communistes en ont conscience : la tâche est immense, mais le chantier est prometteur. En décidant de mener la bataille contre le « coût » que le capital fait peser sur la société par ses prélèvements prédateurs sur l’activité économique, les communistes s’attaquent au « nerf » de la guerre : celui de l’existence d’immenses richesses détournées du travail. C’est dans la perspective de la « semaine d’actions » qu’ils proposent de mener avec le Front de gauche, du 25 novembre au 1er décembre, que des militants d’entreprises (Alcatel, BNP-Paribas, Barclays, La Poste, SNCF,…), des élus, des membres de la commission économique du PCF ont tenu une réunion de travail, vendredi dernier, sur ce thème. Objectif : se former et s’armer en vue de la « grande bataille idéologique » à mener contre le coût du capital, explique en préambule Éric Corbeaux, en charge de l’activité du parti dans les entreprises et les lieux de travail.
Silence patronal et gouvernemental sur le « coût du capital »
Pas une semaine ne passe en effet sans que soit dénoncé le « coût du travail », qui n’est rien d’autre que la somme des salaires et des cotisations sociales employeurs, rappelle l’économiste Frédéric Boccara. Mais silence patronal et gouvernemental, en revanche, sur le « coût du capital » que subissent les entreprises, lequel est constitué de la somme des dividendes versés aux actionnaires et des charges financières payées aux banques sous forme d’intérêts d’emprunt. Un total qui avoisine les 300 milliards d’euros pour l’an dernier (298,9 milliards exactement) selon l’Insee, soit près du double du montant des cotisations sociales effectivement versées par les employeurs (157,9 milliards en 2012).
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