Grèce : « fascisation de la vie politique »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 novembre 2013
Commémoration du 17 novembre 1973
Grèce : le gouvernement verrouille la commémoration
du soulèvement contre la dictature
A la veille du 40ème anniversaire du soulèvement
de Polytechnique, les restrictions des libertés publiques
se multiplient en Grèce, la démocratie est attaquée
de toute part et le pays sombre dans la misère la plus
profonde.
Cette année, la commémoration du 17 novembre 1973
prendra un sens particulier.
Il y a 40 ans, les étudiants de l’École Polytechnique se soulevaient. Ce jour-là sonnait en réalité le glas de la dictature
des colonels qui devaient tomber pendant l’été 1974. Dimitris Papachristos était LA voix de la radio de Polytechnique;
il s’est, depuis, exprimé régulièrement dans les locaux de ERT, le groupe de radio et télévision public fermé
par l’actuel gouvernement alliant Nouvelle Démocratie (droite) et Pasok (social-démocrate). Le gouvernement, qui a
évacué les locaux occupés par les grévistes, cherche à faire taire, de nouveau, ces voix pour la démocratie.
9000 policiers mobilisés
Polytechnique fait encore peur. Selon différentes sources, des mesures draconiennes de sécurité ont été prises
à Athènes avant la manifestation annuelle. Elles incluent, entre autres, des « lock out » d’établissements
universitaires et la mobilisation de 9 000 policiers. Sont particulièrement visées l’université Panteion d’Athènes
et l’École Polytechnique. L’argument invoqué est toujours le même: le gouvernement prétend se prémunir
ainsi d’éventuels incidents.
Les fermetures de l’université Panteion et de l’École Polytechnique rappellent, 40 ans après, ce moment
où les colonels privaient le pays de ses libertés essentielles. En outre, les salariés de ERT prévoyaient
une manifestation dans la cour de Polytechnique dans le cadre de la commémoration. Ils sont visiblement
des symboles que le gouvernement refuse… Car ils sont trop éloquents ?
«fascisation de la vie politique»
C’est ce que pensent les enseignants qui se sont exprimé dans le journal en ligne zougla.gr. Ils y ont fait état
de «fascisation de la vie politique», en ajoutant que « toutes les forces démocratiques, notamment la gauche,
doivent réagit avant qu’il ne soit trop tard».
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