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Y-a t-il de la tension entre Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste ? (Andrée Oger)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 octobre 2013

 

Y-a t-il de la tension entre Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste ?

 

Y-a t-il de la tension entre Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste ? (Andrée Oger) dans Front de Gauche melenchonlaurent-300x168

 

par Andrée OGER, conseillère générale communiste

Municipales 2014, vote du Budget au Parlement :

serait-ce la guerre entre Mélenchon

et les communistes ?

 

 

Quelques phrases un peu dures de Jean-Luc Mélenchon sur les prochaines élections municipales ou le vote

du Budget 2014 ont permis à la presse de trouver un moyen de parler négativement du Front de Gauche.

Y-a t-il du vrai là-dedans ?

Courte Histoire du jeune Front de Gauche

Lorsqu’on se penche sur le Front de Gauche, il faut avoir à l’esprit la jeunesse de ce rassemblement lancé fin 2008

par le Parti communiste pour rassembler ceux qui, à gauche, ne se satisfaisaient d’un certain fatalisme alors que

le système capitaliste connaissait la pire crise de son Histoire.

Après 5 ans d’existence, le Front de Gauche a su se faire connaître. Son plus beau fait d’armes reste la campagne

présidentielle d’avril 2012 et les 4 millions de voix recueillies par son candidat, en l’occurrence Jean-Luc Mélenchon.

11,10 % des électeurs ont ainsi choisi l’alternative à gauche à une sociale-démocratie engluée dans sa dérive libérale.

Un exploit !

Force est de reconnaître les qualités de Jean-Luc Mélenchon, sa vivacité d’esprit, sa répartie, ses qualités de tribun !

Mais, le Front de Gauche ne se résume pas à un homme, fusse-t-il Jean-Luc Mélenchon!

Le Front de Gauche, c’est tout à la fois un rassemblement de partis politiques autonomes

et un mouvement qui a vocation à rassembler largement les travailleurs, les militants sociaux

et politiques.

Aujourd’hui comme en 2008, la force principale du Front de Gauche reste le Parti communiste, à la fois en termes

de puissance d’organisation, en termes d’élus, nationaux et locaux, et en termes de militants. Le PCF, c’est

aujourd’hui 130 000 adhérents quand la deuxième grosse composante du Front de Gauche, le Parti de Gauche

de Jean-Luc Mélenchon, ne revendique « que » 12 000 adhérents, à peine 10 % des chiffres communistes !

Cela se sent sur le terrain : les communistes collent Front de Gauche, distribuent Front de Gauche et organisent

des réunions Front de Gauche. Souvent seuls.

Se fâcher avec les communistes serait une stratégie suicidaire pour Jean-Luc Mélenchon et pour le Front de Gauche !

Alors, pourquoi ses propos acerbes de Jean-Luc Mélenchon à destination de ses alliés communistes ?

Peut-être faut-il mettre ça sur le compte de débats au sein de la gauche combative ?

D’analyses divergentes ?…

Le Front de Gauche n’est pas une armée au service d’un seul homme, d’un tribun. C’est, on l’a vu, la somme

de forces politiques à l’Histoire différente et de citoyens de tous horizons. Forcément, cela crée des débats,

parfois des disputes ! 

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Publié dans Front de Gauche, Jean-Luc Melenchon, Parti de gauche, PCF, Pierre Laurent, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

France Culture, rédacteur en chef de l’Humanité d’aujourd’hui

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 octobre 2013

 

France Culture, rédacteur en chef de l'Humanité d'aujourd'hui dans France Culture huma0310-251x300

Une équipe de France Culture, emmenée par son directeur,

Olivier Poivre d’Arvor, a quitté mercredi micros et casques

pour tâter du stylo et du clavier dans les locaux de l’Humanité.

Ils sont les rédacteurs en chef d’un jour de notre édition

de ce jeudi, avant la journée Cause commune au cours

de laquelle France Culture ouvre son antenne à l’Humanité.

A découvrir dans notre édition :

Événement :

   ♦ Des salariés, boucliers des patrons du bricolage

   ♦ La CGT contraint Monoprix à baisser (enfin) le rideau à 21 heure

   ♦ Le chantage à l’emploi, mais quel emploi ?

   ♦ « En n’intervenant pas, l’État oblige les syndicats à jouer le rôle du flic », entretien avec KARL GHAZI

(CGT commerce)

   ♦ C’est castoche de casser du syndicat chez Castorama ?


[Lire la suite]

Lire également :

 

Publié dans France Culture, l'Humanité, Presse - Medias | Pas de Commentaire »

Sébastien Sihr (SNUipp-FSU) : « Il faut revoir la copie des rythmes scolaires »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 octobre 2013

 

ÉDUCATION

Sébastien Sihr : « Il faut revoir la copie des rythmes scolaires »

 

Sébastien Sihr (SNUipp-FSU) : Capture d’écran

Mis en place dans seulement 20 % des communes,

les nouveaux rythmes scolaires peinent à convaincre.

Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, propose

des améliorations concrètes.


Premier syndicat du primaire, le Snuipp-FSU a lancé une pétition pour « réécrire » le décret

sur les rythmes scolaires. Sébastien Sihr, son secrétaire général, s’en explique.

Pourquoi cette pétition ?

Sébastien Sihr. Parce que la réforme ne répond pas à plusieurs objectifs essentiels : l’égalité

de l’offre périscolaire, aujourd’hui fortement malmenée ; l’adhésion des parents et des enseignants,

visiblement absente ; la possibilité de s’adapter aux réalités locales, encore insuffisante.

Résultat : seulement 20 % des communes ont choisi de se lancer dès 2013. C’est très peu.

Les premières semaines d’application montrent aussi des difficultés réelles. Il faut donc se remettre

autour de la table.

Des ajustements seront-ils suffisants ou la question d’une suspension de la réforme

se pose-t-elle ?

Sébastien Sihr. Non, ce n’est pas d’actualité. Il faut penser aux parents qui se sont organisés

pour ce passage à quatre jours et demi d’école. On ne peut pas leur dire maintenant qu’on arrête tout.

Idem pour les communes qui ont embauché des animateurs pour l’année.

Alors comment l’améliorer ?

Sébastien Sihr. Il y a trois axes forts. D’abord, l’adhésion. Nous plaidons pour que l’avis du conseil

d’école soit obligatoirement pris en compte. Cela permettra de trouver un consensus entre élus,

parents et enseignants sur les horaires d’ouverture, la durée de la pause du midi ou le contenu

des activités périscolaires.

Deuxième point, les possibilités de dérogation. Les neuf demi-journées d’école nous semblent plus

être une charge qu’une opportunité d’avancer. Pourquoi ne pas développer des modèles qui fonctionnent,

comme à Poitiers ou à Toulouse, où on a libéré un mercredi matin sur trois ? Les enseignants y utilisent

ce temps pour travailler en équipe et cela permet de ne pas trop surcharger les communes

avec le périscolaire. Autre possibilité : concentrer ces activités sur une après-midi par semaine,

ce qui évite un morcellement

préjudiciable à leur qualité.

Troisième point : l’égalité. Elle n’était guère assurée avant la réforme, elle l’est encore moins après.

Surtout parce qu’on ne sait pas si les fonds censés accompagner la réforme seront pérennisés

après 2014. Le gouvernement doit clarifier sa position.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Entretien réalisé par Alexandre Fache

Rythmes scolaires : le stress comme matière principale

Peillon piégé par les rythmes scolaires

 

Lire également :

 

Publié dans Education nationale, FSU, SNUipp, SOCIETE | Pas de Commentaire »

C’est castoche de casser du syndicat chez Castorama ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 octobre 2013

 

TRAVAIL

Révélation : le mode d’emploi de Castorama pour briser les syndicats

 

Documents à télécharger : La stratégie sociale de Castorama -

 

C’est castoche de casser du syndicat chez Castorama ? dans droit du travail capturecasto-300x225Cliquer sur l’image pour agrandir.

Dans un manuel révélé par l’Humanité à consulter

ici, l’enseigne de bricolage, à la pointe du combat

patronal pour le travail du dimanche, apprend

à ses dirigeants à « marginaliser » les syndicalistes.

Quand elles ne mettent pas en scène la mobilisation

des «vrais» salariés qui, malgré le Code du travail,

voudraient tant avoir la liberté chérie de travailler

le dimanche, les grandes enseignes du bricolage passent leur temps du lundi au samedi à contrecarrer

l’implantation syndicale dans leurs magasins.

Dans un diaporama que l’Humanité révèle (voir le document ci-dessous, notamment à partir de la page 30),

Castorama détaille une série de consignes édifiantes pour ses cadres dirigeants, encouragés à opposer

la «représentativité salariale» à la représentativité syndicale :

au premier tour des élections professionnelles, il faut, indique le manuel, «inciter à l’abstention» afin

de faire perdre aux organisations syndicales leur monopole en matière de représentation et, permettre

à des candidats «sans étiquette» de se présenter au second tour.

Piloter des suffrages

Mais attention, ajoutent les Machiavel de Castorama, «moins il y aura de suffrages valablement exprimés,

plus le délégué syndical aura la chance d’atteindre les 10% qui lui permettront de garder son mandat

(seuil de représentativité) : il faudrait piloter suffisamment de suffrages exprimés sur une organisation

syndicale pour mettre en délicatesse une autre, mais ne pas dépasser la moitié des inscrits pour ne pas

réaliser le quorum. Ainsi, on écarte une organisation syndicale et on en légitime une autre ».

Les dirigeants de magasins sont encore appelés à «affaiblir la capacité électorale», «soutenir le cas échéant

le CE en place», «identifier une liste alliée», «marginaliser les organisations syndicales», etc.

Devant cette pièce datant de 2010, Jean-Paul Gathier, délégué central FO, s’est mis en tête de demander

des explications à la direction de Castorama au mois de juin dernier. Le syndicaliste les attend encore,

mais il assure : «Pour la direction, les élections doivent servir à contrer les délégués qui les embêtent

et à limiter l’influence syndicale. Ce type de pratiques perdure, les syndicalistes les voient à l’œuvre

dans tout le pays…»

A lire aussi :

Thomas Lemahieu

Publié dans droit du travail, ECONOMIE, France, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

 

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