« Bien imprudents ceux qui, dans cette universelle crise politique et sociale, déchaîneraient la guerre. » (Jaurès)
Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 août 2013
SYRIE
La guerre peut être battue, l’éditorial de Patrick Apel-Muller
Le pire n’est plus certain. Ces derniers jours, une fièvre
guerrière faisait trembler d’impatience les chancelleries
occidentales.
« Frapper » était le mot en cours, la posture martiale
de rigueur, la légalité internationale un archaïsme à piétiner.
Mais un puissant courant se lève dans le monde et en France
pour rappeler à la raison, pour mettre en balance
des centaines de milliers de vies menacées et la satisfaction
de « punir » qui aveugle des gouvernants.
Jusqu’au pape François, qui a su proclamer, en compagnie du roi de Jordanie, un musulman, que « la voie
du dialogue et de la négociation entre les composantes de la société syrienne, avec le soutien
de la communauté internationale, est l’unique option pour mettre fin au conflit ». Tous les chrétiens d’Orient
s’élèvent contre la « catastrophe » d’une intervention en Syrie qui les sacrifierait sur l’autel de l’ordre impérial.
« C’est le monde en enfer », avertissait Jean Jaurès, lors de son dernier meeting contre la guerre qui pointait,
en 1914.
Qui peut assurer aujourd’hui qu’il en sera autrement si les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne
rajoutent la violence à la violence ?
Qui garantit que le régime de Damas ne sera pas tenté de jouer le tout pour le tout en multipliant les frappes
chimiques ?
Qui crédite un instant les troupes d’al-Qaida du moindre respect de la personne humaine ?
L’Otan n’est déjà plus unanime. L’Italie a tiré des leçons de l’aventure libyenne et refuse sa participation.
La Norvège et la Pologne également. La Grèce est en retrait. En Grande-Bretagne, David Cameron a dû battre
en retraite devant les réticences de ses parlementaires, notamment travaillistes. Barack Obama est moins sûr
de sa décision et tempère les mâles discours du département d’État. Les opinions britannique, américaine,
allemande et française sont hostiles ou réticentes à l’engagement de leur pays dans un conflit qui mettrait le feu
aux poudres au Moyen-Orient…
[Lire la suite sur humanite.fr]
La Une de l’Huma
Barack Obama a dit ne pas « encore avoir pris
de décision » sur une intervention militaire
en Syrie.
La Grande-Bretagne, où un débat houleux avait
lieu aux Communes, et la France temporisent
quant à l’opportunité d’une frappe dans l’immédiat.
De nombreuses inquiétudes s’expriment
dans le monde, du Pape François à des dirigeants
politiques de toutes sensibilités.
♦ Les points de vues de Jean Rouaud, de Dominique
de Villepin et de Desmond Tutu, contre la guerre en Syrie.
♦ En France, le cercle des opposants à l’aventure militaire s’élargit
L’intervention militaire en Syrie, dont le président français semble vouloir être le chef de …
♦ En Libye, deux ans après les bombes de l’OTAN, le chaos
Vous avez voulu la paix, vous avez voulu la liberté, vous voulez le progrès économique…
♦ Levée de boucliers des chrétiens d’Orient
Le cri d’alarme est à la mesure des craintes. Jeudi, les chrétiens d’Orient sont sortis de leur …
Syrie : et maintenant, le ridicule la chronique de José Fort (29/08/13)
PÉTITION
Non à une intervention militaire de la France en Syrie
Une intervention militaire des états-Unis et de leurs alliés, dont la France, ferait courir le risque
d’une nouvelle escalade de la violence, d’un embrasement régional favorisant un recours sans limites
aux armes de destruction massive, notamment chimiques. Ajouter la guerre à la guerre serait la pire
des solutions. Nous exigeons que la France ne participe pas à une intervention militaire en Syrie.
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