Les évolutions du vote pour le Front de gauche
Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 août 2013
GAUCHE
Électorat à la loupe.
Les évolutions du vote pour le Front de gauche
Dans une note détaillée, l’institut de sondages
CSA pointe un vote Front de gauche toujours
ancré sur les terres historiques du PCF,
mais aussi en voie d’élargissement, avec un socle
électoral qui s’accroît.
*
Une nouvelle phase s’ouvre dans la géographie du vote Front de gauche. Se livrant à une étude fine
des scrutins nationaux depuis 2007, Yves-Marie Cann, politologue et directeur adjoint du pôle opinion
de l’institut CSA, relève un élargissement récent du socle électoral de la coalition.
« À l’issue des élections européennes de juin 2009, la géographie du vote Front de gauche présente
de nombreuses similitudes avec celle du Parti communiste, écrit le politologue, tant les zones de force
semblent se superposer quasiment parfaitement. À son origine, la dynamique électorale du Front
de gauche s’appuie, en effet, sur les bastions historiques du Parti communiste. »
Le premier tour de la présidentielle de 2012 témoigne d’un renouvellement en apparence assez limité,
avec une carte électorale qui « démontre que le Front de gauche prend à nouveau appui, au moins
en partie, sur sa capacité à mobiliser sur des territoires déjà empreints d’une tradition de vote en faveur
du Parti communiste et de ses représentants ». Tout en témoignant d’une « capacité à emporter
sur son nom une partie de l’électorat socialiste ».
À ce phénomène s’ajoute une nouveauté, « un processus d’autonomisation des votes par rapport
aux terres communistes », note Yves-Marie Cann. Entre 2009 et 2012, « le candidat du Front de gauche
est ainsi parvenu à élargir son socle électoral, en particulier dans le quart nord-ouest du pays.
C’est notamment le cas en Loire-Atlantique et dans le Finistère. L’ouest du Maine-et-Loire ainsi que le nord
de la Vendée n’échappent pas à ce phénomène. Les gains de voix apparaissent en revanche beaucoup
plus limités dans le Trégor et le centre Bretagne, historiquement plus favorables au PCF. » Des gains
qui pourraient s’expliquer en partie par le poids de l’emploi public dans ces territoires, comme celui
de l’emploi industriel.
Mais plus au sud, où le Front de gauche enregistre fréquemment ses meilleurs scores, l’élargissement
de la base électorale se vérifie lui aussi. Singulièrement « sur les terres à dominante socialiste
de la Haute-Garonne, du Lot et de l’Ardèche ».
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