Mort de Jacques Vergès
Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 août 2013
Le sulfureux avocat Jacques Vergès est mort
Provocateur, imprécateur, cynique, avocat du diable…
Les mots durs ont rarement manqué pour qualifier
Jacques Vergès, présenté volontiers comme le défenseur
des indéfendables. Il est décédé jeudi à l’âge de 88 ans
des suites d’une crise cardiaque.
« Il est mort il y a environ 2H30. J’ai été prévenu par ses proches », a confirmé à l’AFP vers 23H15 le président
du Conseil national des barreaux, Christian Charrière-Bournazel, qui n’a pas précisé les circonstances
de sa mort. Il a rendu hommage à JacquesVergès « un très brillant avocat, avec une grande culture (…),
très courageux et très indépendant », mais aussi « très narcissique », un « provocateur » qu’il avait affronté
au côté des parties civiles lors du procès de Klaus Barbie que défendait Me Vergès.
Né le 5 mars 1925 – mais un an plus tôt selon un biographe – dans l’actuelle Thaïlande (à Ubon Ratchathani),
d’un père français de la Réunion et d’une mère vietnamienne, morte lorsqu’il avait trois ans, Jacques Vergès
a été à la pointe des luttes anti-colonialistes. Prenant pour cibles l’Etat, la société ou la Justice pour défendre
une cause autant qu’un client, cet avocat médiatique et narcissique, fin lettré, petit et rond,
aimait provoquer et déstabiliser.
La liste de ses clients était impressionnante. Il a notamment défendu le nazi Klaus Barbie, le dictateur serbe
Slobodan Milosevic, des dirigeants africains, le « révolutionnaire » Carlos ou le khmer rouge Khieu Samphan,
mais aussi les membres des mouvements d’extrême-gauche européens (Fraction armée rouge, Action directe),
mais aussi des activistes comme le libanais Georges Ibrahim Abdallah.
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