Les vieilles recettes antisociales du FN
Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 juin 2013
Les vieilles recettes antisociales du FN
La perméabilité d’une partie des salariés aux discours
du FN est inquiétante. Elle s’inscrit dans un contexte
de crise économique, financière et politique. La précarité,
le chômage, les défaites sociales sur les retraites, l’éducation,
les délocalisations et les plans de licenciement en cours
plongent de nombreux salariés dans l’angoisse.
Face à ces inquiétudes, le FN se présente comme le défenseur des petits contre les gros,
se plaçant en champion de la défense de l’emploi et se battant contre les délocalisations.
Pour le FN les principaux responsables sont la politique européenne et les étrangers.
Dans son discours, quelques formules à connotations anticapitalistes ne sont là que pour
essayer d’abuser retraités et autres salariés qui peuvent être séduits par les propos
faussement « sociaux-radicaux » du FN ?
Pour les retraites par exemple, le FN est dans la continuité des réformes voulues
par les gouvernements précédents (1993-2003-2010). Mais en plus, lui le pourfendeur
de la finance, plaide pour une retraite par capitalisation ouverte à tous et gérée par des organismes
financiers privés. Ceci est la porte ouverte à un système à deux vitesses, où les pauvres auront
une retraite de misère, et leur épargne sera investie dans des circuits financiers, pour être utilisée
sur des marchés spéculatifs, responsables de licenciements et délocalisations. De plus, si un krach
boursier survient, leurs économies s’envolent…
Pour sauver l’emploi, le FN est partisan du protectionnisme : tous unis derrière les capitalistes
français ! Car parallèlement au protectionnisme et à la préférence nationale, sont but est de libérer
le travail et de donner des garanties au Medef dans la pure droite ligne des doctrines ultralibérales.
La vie sociale (et la vie tout court), l’amélioration des conditions de travail et les valeurs collectives
sont loin d’être sa préoccupation. Le FN préfère le corporatisme et l’individualisation des revenus,
le FN comme la droite sarkozienne, prône le salaire au mérite et la mise en concurrence des salariés
entre eux. La préoccupation du FN est le temps que le salarié passe au service de l’entreprise,
livré à l’arbitraire et à la soumission au patronat et à ses petits chefs. D’ailleurs, le Medef n’a rien
à redire sur la vision « entreprenariale » du FN, bien au contraire !
[Lire la suite sur Conscience Citoyenne Responsable]
Publié dans F-Haine, POLITIQUE | Pas de Commentaire »