Un délégué syndical dans la ligne de mire d’Apple

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mai 2013

 

C’est un scandale !

Un délégué syndical dans la ligne de mire d’Apple

 

Un délégué syndical dans la ligne de mire d’Apple dans licenciements apple

Un employé d’ Apple, militant SUD, est menacé de sanctions

pour avoir travaillé 
vingt minutes de trop.

Vingt minutes de travail en trop. Tel est le motif de l’entretien

préalable au licenciement auquel a été convoqué lundi

Thomas Bordage, vendeur à l’Apple Store d’Opéra, à Paris,

et militant syndical SUD.

 

L’accusation paraît d’autant plus absurde que, selon lui, terminer son travail plus tard que prévu est une pratique

habituelle dans l’entreprise. « Il est tout à fait fréquent qu’un employé déborde sur ses horaires de travail.

Interpeller ainsi un salarié, sans avertissement ni discussion préalable, est vraiment inédit », explique-t-il.

Pour lui, ce reproche incongru et l’hostilité de la direction sont directement liés à ses activités militantes.

 

sud-apple apple dans SOCIAL

capture d’écran

Cliquez sur l’image pour agrandir

En septembre dernier, il a été désigné délégué syndical SUD

et a été à l’initiative d’une grève contre la dégradation

des conditions de travail chez Apple. Une mobilisation qui n’a

pas été massive, mais très médiatisée.

Par la suite, le syndicat SUD a mené une action en justice

contre le travail de nuit, qui a débouché à la mi-mars

sur un jugement du tribunal de grande instance de Paris

interdisant le travail de salariés après 21 heures

dans sept filiales de la firme.

« Apple n’a pas digéré ce jugement, la convocation de Thomas

Bordage à l’entretien est clairement une mesure de rétorsion »,

estime Laurent Degousée, de SUD commerce, qui rappelle

qu’un autre syndiqué SUD a déjà été convoqué à un entretien

préalable au licenciement, sans suite.

En deux ans, les effectifs d’Apple en France sont passés de 500 à 1 500 salariés, et le nombre de magasins

de quatre à une vingtaine, selon SUD. « Chez Apple, il n’y a aucune information qui circule et personne n’est

disponible pour parler des problèmes dénoncés », explique Thomas Bordage, qui regrette le manque

de communication et décrit un climat d’entreprise « oppressant » et peu propice à la négociation.

« En tant que syndicalistes, nous sommes vus comme les bêtes noires de l’entreprise », (…)

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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