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Soutien au Syndicat de la Magistrature (CGT)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2013

 

Soutien au Syndicat de la Magistrature (CGT) dans CGT nm130426a

Soutien au Syndicat de la Magistrature

Et maintenant criminalisation de la liberté

syndicale de penser en privé

 

 

vendredi 26 avril 2013

Si nous avions pu penser que l’ère des assauts à l’encontre

du syndicalisme de lutte était terminée ou presque, l’actualité

nous démontre qu’il n’en est rien ! Si nous avions pu espérer

que la loi d’amnistie serait votée afin de décriminaliser l’action

syndicale, l’actualité nous démontre qu’il n’en est rien

puisque la Commission des lois, sur demande du gouvernement, vient de rejeter la proposition de loi.

Depuis deux jours le courroux politico-médiatique s’est abattu sans relâche sur nos camarades du Syndicat

de la Magistrature. Les raisons invoquées sont disproportionnées et délirantes.

« Les déchainés du mur des cons », et leurs partenaires, leur reprochent donc, d’avoir acté leur liberté

de penser syndicale, leur liberté de penser le fait et l’individu politique avec humour dans un local privé !

N’a-t- on donc plus le droit en France d’avoir de l’humour ?

Si nous avions pu penser que les agressions politiques et médiatiques menées à l’encontre du monde judiciaire,

particulièrement à l’encontre des magistrats, durant cinq longues années étaient terminées nous nous leurrions.

Si nous avions pu penser que l’ère de la défiance, des menaces, des moqueries, des atteintes graves

au professionnalisme et à la réputation des magistrats était finie, nous nous trompions. L’actualité nous montre

l’inverse.

Ce déchainement sans précédent étonne alors que dans le même temps des magistrats sont menacés de mort

et rien n’est fait.

Après la criminalisation de l’action syndicale, après le rejet inacceptable du texte d’amnistie, nous sommes

contraints de constater que la liberté de penser dans un lieu privé devient criminel.

Par contre, nous constatons que les propos et discours homophobes entendus ces derniers temps, les appels

indirects à la haine ou les menaces de « guerre civile » de la part de responsables politiques, associatifs, religieux

ne sont pas sanctionnés à la hauteur du danger que ces actes collectifs représentent pour notre Démocratie.

Les violences verbales et physiques perpétrées au sein de l’Assemblée nationale par les représentants du peuple

ne le sont pas non plus.

[Lire la suite sur cgt.fr]

 

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