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La mobilisation contre l’ANI sur l’emploi se poursuit au Sénat

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 avril 2013

 

La mobilisation contre l'ANI sur l'emploi se poursuit au Sénat dans CGT ani

Le projet de loi de « sécurisation de l’emploi »

déjà adopté par l’Assemblée nationale est

examiné à son tour par le Sénat à partir

de ce  mercredi.

Devant le palais du Luxembourg, la CGT, FO,

Solidaires et la FSU mobilisent contre le texte.

 

Dans l’hémicycle, les sénateurs communistes s’apprêtent à défendre leurs très nombreux

amendements contre l’Accord national interprofessionnel.

« La bataille continuera au Sénat », promettait Pierre Laurent le 9 avril dernier, lors du vote du projet de loi

sur l’emploi par les députés. Le sénateur et secrétaire national du PCF doit honorer son engagement

en intervenant ce mercredi au Sénat pour mettre en perspective la grande majorité des 650 amendements

au texte émanant du groupe CRC. « Le travail de nos députés a ouvert des brèches dans l’argumentation

du gouvernement et mis à nu les régressions contenues dans l’accord », assurait-t-il la semaine dernière,

rappelant qu’« il n’y a pas de majorité de gauche pour adopter ce texte », au palais du Luxembourg.

Reculs sociaux

Les sénateurs Front de gauche sont les seuls à avoir annoncé qu’ils ne voteront pas ce projet de loi

de transposition de l’accord national interprofessionnel signé par le Pedef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC

début janvier, « qui fait la part belle au Medef et prépare de futurs reculs sociaux ». Ils devraient être soutenus

par d’autres sénateurs de gauche, comme Marie-Noëlle Lienemann (PS). Le vote du texte, inscrit en

procédure accélérée (une lecture par assemblée), devrait intervenir vendredi ou samedi.

Devant le Sénat, les CGT, FO, Solidaires et FSU d’Ile-de-France ont appelé à un rassemblement unitaire

contre « ce projet de loi » qui « entérine un véritable recul social, organise la flexibilité, la mobilité, la précarité

au détriment des salariés. Cet accord conduit à la casse du code du travail, en légalisant le chantage

à la baisse des salaires au prétexte de la défense de l’emploi, ou encore, en restreignant les recours en justice

pour les salariés et les peines encourues par les employeurs. Cela conduirait à une nouvelle dégradation

de la situation de l’emploi et à l’augmentation du chômage…

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S.G.

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