« La saga des Conti », une leçon de colère et de dignité
Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mars 2013
« Celui qui se bat n’est pas sûr de gagner. Celui qui ne se bat pas a déjà perdu. »
Documentaire :
Le combat des salariés de Conti, une leçon de colère
Le film de Jérôme Palteau, la Saga des Conti,
au cœur d’une révolte ouvrière, dessine
une chronique sensible, qui suit à la trace
la lutte exemplaire et contagieuse des ouvriers
picards.
La Saga des Conti, au cœur d’une révolte
ouvrière, film documentaire de Jérôme Palteau.
France, 2012, 1 h 37.
«La classe ouvrière n’a pas disparu, on l’a rendu invisible »,
résument les sociologues Stéphane Beaud et Michel Pialoux.
Début 2009, les Conti nous ont vengés de cette invisibilité.
À Amiens ou Paris, en passant par Compiègne ou Hanovre :
c’est simple, on ne voyait qu’eux. Comme un violent retour
du refoulé, en forme de claque dans la figure du patronat.
Le film de Jérôme Palteau, qui les a filmés depuis le début, dessine une chronique à mi-chemin entre
le discours de la méthode et le récit d’apprentissage. Sur la méthode (comment se battre),
le documentaire est un peu scolaire. Sur l’apprentissage (grandir grâce à la lutte), il excelle.
Le film s’ouvre sur la trahison originelle. En 2007, la direction avait proposé un retour aux 40 heures
hebdomadaires, en échange de la promesse tacite de pérenniser le site. Mensonge et plan social,
deux ans plus tard. Tout de suite, deux personnages de cinéma se détachent du lot et portent
le documentaire. Xavier Mathieu, capable de retourner une préfecture ou un plateau télé.
Et Didier Bertrand, calme sous sa crête punk, avec ses impayables tee-shirts Toots and the Maytals.
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