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Goodyear : la CGT défend son projet de Scop

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mars 2013

 

Goodyear :

la CGT défend son projet de Scop

Goodyear : la CGT défend son projet de Scop dans CGT goodyearamiens1

La CGT a présenté samedi un projet de reprise

de l’usine et des outils de travail sous forme

de coopérative. La nouvelle Scop pourrait alors

maintenir la production de pneus agricoles

de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord, 

menacée de fermeture.

« Le projet de Scop prévoit le maintien de l’activité agraire associé à un plan de départs volontaires

avec le maintien de l’activité tourisme pendant 24 mois », a expliqué le représentant de la CGT,

Mickaël Wamen, à l’issue de la réunion à la Maison de la culture d’Amiens devant au moins 200 ouvriers.

Aucun chiffre n’a été rendu public par la CGT et les participants, qui avaient reçu pour consigne

de ne pas parler à la presse.

La CGT veut réserver « l’exclusivité » du contenu du projet à la direction de Goodyear, a indiqué son avocat,

Me Fiodor Rilov. « La direction de Goodyear ne dit pas qu’elle n’en veut pas : qu’elle nous réunisse le plus vite

possible pour que nous puissions le lui présenter », a-t-il dit.

« La Scop ne verra le jour que si les salariés décident que ce projet est bien le leur », a insisté l’avocat.

« On va continuer de leur donner des chiffres de plus en plus détaillés, et au fur et à mesure, ils vont pouvoir

se positionner ». Le nombre des salariés de la future Scop n’est pas fixé, a indiqué M. Wamen à l’AFP :

« Tous les salariés peuvent y adhérer ». Le chiffre d’affaire prévisionnel, le résultat net, le volume d’activité

et le prix de vente moyen ont été annoncés aux salariés présents samedi mais n’ont pas été rendus publics.

Une nouvelle réunion d’information est prévue dans deux semaines.

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Elle tricote, il lui tond la laine sur le dos !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mars 2013

 

Sannois : Le maire indigne et la vieille dame au tricot

 

par Laurent Mouloud

Elle tricote, il lui tond la laine sur le dos !  dans l'Humanité capturepuyauCactus. L’histoire remonte au 4 décembre 2011.

Comme tous les 
dimanches, Françoise Puyau-Puyalet a installé

son stand dans la galerie marchande du Monoprix de Sannois

(Val-d’Oise). Depuis six mois, cette retraitée de soixante-huit ans

essaie d’arrondir sa maigre pension de 500 euros en confectionnant

des tricots. Les clients lui fournissent la laine et elle tricote

pulls et écharpes sur fond de vieilles chansons françaises…

« Il y a beaucoup de retraités le dimanche qui se promènent ici, ce genre de musique, ça leur plaît », dit-elle.

Les habitués connaissent bien Françoise qui œuvre aussi à Argenteuil, devant le magasin Babou. Elle n’est

jamais avare d’un « bonne journée ! » aux chalands qui passent. Et il ne viendrait à l’idée d’aucun

des commerçants de venir chicaner l’agréable vieille dame.

paternotte Cactus dans POLITIQUE

Et pourtant, ce dimanche-là, Françoise voit débouler un homme en costume.

« Il m’a tutoyée d’emblée et, sans se présenter, m’a dit ‘‘dégage !’’ », assure

la retraitée. Outrée, Françoise réplique du tac au tac : « Je t’emmerde, salaud ! »

Mais voilà, en face d’elle, c’est Yanick Paternotte, le maire UMP de Sannois.

Le stand de Françoise se retrouve sous la pluie et la 
retraitée en garde à vue,

avec prise d’empreintes et interrogatoire. L’élu, brandissant son arrêté anti-mendicité, ne compte pas

en rester là. Il porte plainte pour insulte, vente à la sauvette et se constitue partie civile.

Le procès a eu lieu le 14 mars dernier. Yanick Paternotte n’est pas présent à l’audience. Mais Françoise

se fait condamner : 800 euros d’amende avec sursis et 1 euro symbolique de dommages et intérêts.

Un verdict qui satisfait l’édile. « Il y en a marre de se laisser insulter impunément, a-t-il réagi dans le Parisien.

On lui avait déjà proposé de régulariser sa situation en intégrant le stand d’une association caritative.

Elle avait refusé. » Françoise le conteste. « En six mois, je n’ai vu qu’un monsieur qui est venu me dire que,

tant que je ne troublais pas l’ordre public, c’était OK. Et puis, je n’aurais jamais parlé comme ça s’il avait été

poli et si j’avais su qui il était. Moi, j’habite Argenteuil, je ne connais pas le maire de Sannois. »

Il est vrai qu’en 2011, Yanick Paternotte n’avait pas encore fait la une des gazettes locales pour ses démêlés

judiciaires. En décembre dernier, l’élu, connu depuis pour avoir présidé l’éphémère « Conar », la commission

nationale des recours de l’UMP, s’est fait lourdement condamner par le tribunal correctionnel de Nanterre.

Quinze mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité pour « abus de faiblesse »

envers une vieille dame de quatre-vingt-onze ans… Décidément. Une vieille dame avec qui il a su, cette fois,

se montrer suffisamment aimable – trop, selon la justice – pour obtenir d’elle une donation immobilière

d’une valeur de plus de 200 000 euros. Un verdict dont il a fait appel.

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Conforama : récit d’un conflit social emblématique

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mars 2013

 

Conforama : récit d’un conflit social emblématique

 

Conforama : récit d'un conflit social emblématique    dans CGT conforama

Les salariés de Conforama luttent depuis

plus de deux ans contre les plans sociaux

à répétition imposés par la nouvelle direction

qui a racheté le groupe à PPR.

Patricia Alonso, de la CGT Commerce et Services,

fait le point.

 

 

Raconter le combat des salariés de Conforama pour conserver leurs emplois revient à faire la liste des plans

sociaux que la direction du groupe tente d’imposer depuis deux ans. Cette liste est impressionnante.

Les efforts pour faire annuler ces suppressions d’emploi par la justice le sont tout autant.

  • Juillet 2011, premier Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) annulé immédiatement par le tribunal.

Ce plan visait à restructurer drastiquement le service après-vente Saveo, qui emploie près de 650 personnes

L’appel est en cours. Le jugement devrait intervenir le 22 avril prochain.

  • Fin 2012, troisième PSE présenté par la direction sans attendre les suites judiciaires. Nouvelle attente

de décision de justice fin avril.

Ce dernier plan de sauvegarde de l’emploi prévoyait, outre la suppression de 288 emplois, la fermeture de sept

centres de service après-vente sur douze en France. Conforama emploie 9 170 personnes en France et compte

quelque 200 magasins.

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Patricia Alonso explique le quotidien des salariés de Conforama :

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Vidéo l’Humanité

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« La saga des Conti », une leçon de colère et de dignité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 mars 2013

 

« Celui qui se bat n’est pas sûr de gagner. Celui qui ne se bat pas a déjà perdu. »

 

Documentaire :

Le combat des salariés de Conti, une leçon de colère

 

par Mehdi Fikri

Le film de Jérôme Palteau, la Saga des Conti,

au cœur d’une révolte ouvrière, dessine

une chronique sensible, qui suit à la trace

la lutte exemplaire et contagieuse des ouvriers

picards.

La Saga des Conti, au cœur d’une révolte

ouvrière, film documentaire 
de Jérôme Palteau.

France, 2012, 1 h 37. 

«La classe ouvrière n’a pas disparu, on l’a rendu invisible »,

résument les sociologues Stéphane Beaud et Michel Pialoux.

Début 2009, les Conti nous ont vengés de cette invisibilité.

À Amiens ou Paris, en passant par Compiègne ou Hanovre :

c’est simple, on ne voyait qu’eux. Comme un violent retour

du refoulé, en forme de claque dans la figure du patronat.

 

Le film de Jérôme Palteau, qui les a filmés depuis le début, dessine une chronique à mi-chemin entre

le discours de la méthode et le récit d’apprentissage. Sur la méthode (comment se battre),

le documentaire est un peu scolaire. Sur l’apprentissage (grandir grâce à la lutte), il excelle.

Le film s’ouvre sur la trahison originelle. En 2007, la direction avait proposé un retour aux 40 heures

hebdomadaires, en échange de la promesse tacite de pérenniser le site. Mensonge et plan social,

deux ans plus tard. Tout de suite, deux personnages de cinéma se détachent du lot et portent

le documentaire. Xavier Mathieu, capable de retourner une préfecture ou un plateau télé.

Et Didier Bertrand, calme sous sa crête punk, avec ses impayables tee-shirts Toots and the Maytals.

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