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Victoire pour les anciens salariés d’Aubade de Saint-Savin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 mars 2013

 

Victoire pour les anciens salariés d’Aubade de Saint-Savin

 

Victoire pour les anciens salariés d'Aubade de Saint-Savin dans ECONOMIE aubade1manifestation de juillet 2009

La justice a donné raison mercredi à 66 anciens

salariés de l’usine de lingerie fine Aubade

dans la Vienne, rachetée par le groupe suisse

Calida, qui dénonçaient le caractère « boursier »

de leur licenciement fin 2009, et leur a accordé

d’importants dommages et intérêts, environ 2 millions d’euros au total.

Dans un arrêt, la chambre sociale de la cour d’appel de Poitiers a accordé aux salariés d’Aubade Saint-Savin

des dommages et intérêts allant de 13.000 à 55.000 euros, en fonction de l’ancienneté, soit environ 2 millions

d’euros au total, a indiqué à l’AFP leur avocat Me Emmanuel Giroire-Revalier. Sur 101 licenciés fin 2009,

66 salariés avaient saisi les prud’hommes, estimant qu’il n’y avait « aucun motif économique » aux suppressions

d’emploi. Huit autres contestent leur licenciement, mais dans un procédure disjointe au dénouement prévu

en avril.

Les salariés estimaient que les difficultés financières invoquées à l’époque par Calida (sous-vêtements, pyjamas,

maillots de bain) n’étaient pas justifiées, que le groupe suisse avait à l’époque les moyens de soutenir sa filiale,

et que les suppressions d’emploi répondaient à une logique financière et stratégique. Les ex-salariés avaient été

déboutés en janvier 2012 par le conseil des prud’hommes de Poitiers, jugement que la cour d’appel a annulé.

Elle considère qu’ »en l’absence de preuve des difficultés économiques du groupe Calida, le licenciement est

dépourvu de cause réelle et sérieuse ». Mais elle ne retient pas pour autant le caractère « abusif » du licenciement

comme réclamaient les appelants, faute d’attitude de Calida à « organiser artificiellement les difficultés ».

La cour relève en outre que le groupe suisse avait présenté le rachat d’Aubade (en 2005) comme un moyen de

« dépoussiérer son image classique », et « avait affirmé que son objectif était de

parachever la délocalisation de la fabrication » en Tunisie étant donné les coûts salariaux inférieurs.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

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Aubade: les dessous chocs de la déloc

Portraits de lutte : Roselyne Thefaut et Brigitte Peris, ex-camarades à l’usine Aubade

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