Le syndicalisme peut-il changer les choses ?
Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mars 2013
Table ronde
Le syndicalisme peut-il changer les choses ?
Entretiens croisés réalisés par Pierre Chaillan
Le 50e Congrès de la CGT se tient à partir
de demain lundi à Toulouse jusqu’au 22 mars.
Alors que la confédération est montrée
du doigt par les bien-pensants néolibéraux,
l’organisation syndicale s’est vue portée
à la première place dans les petites
entreprises lors des récentes élections professionnelles.
Après la signature, le 11 janvier dernier, de l’accord national interprofessionnel (ANI) sur la sécurisation
de l’emploi, très favorable au grand patronat et au Medef, par les organisations syndicales minoritaires,
le syndicalisme est interrogé… En pleine crise financière et devant les seules politiques d’austérité,
les plans de licenciement, les fermetures de sites de production se multiplient. Les salariés subissent
la pression toujours grandissante de la mise en concurrence, de la flexibilité dans l’emploi et de la baisse
de leurs rémunérations. Quel rôle pour le syndicalisme dans cette situation de crise ? De quelles propositions,
capacités et leviers dispose-t-il pour arracher des avancées dans ce contexte de régression ?
TABLE RONDE AVEC : Gérard Aschieri, syndicaliste, membre du conseil scientifique FSU.
Maryse Dumas, syndicaliste, représentante CGT au Conseil économique, social et environnemental.
Didier Le RESTE, militant politique et syndical, animateur du Front des luttes.
Michel Vakaloulis, philosophe et sociologue, maître de conférences à l’université Paris-VIII.
Selon vous, le mouvement syndical a-t-il suffisamment pris en compte les fortes transformations
du travail des dernières années ?
Maryse Dumas. Jamais assez bien sûr, mais en partie malgré tout. Les syndiqués sont des salariés
qui amènent naturellement dans le syndicat les préoccupations qui naissent dans le travail. Deux obstacles
cependant à une réelle prise en compte : d’abord l’importance du problème de l’emploi, en quantité et en
qualité, qui, depuis des années, prend le pas sur toutes les autres préoccupations ?; ensuite, la trop faible
implantation syndicale, avec des trous béants dans des secteurs professionnels entiers, notamment
dans le privé.
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