La « Troïka » fait les poches des citoyens de Chypre
Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mars 2013
La troïka fait les poches des citoyens de Chypre
Colère des Chypriotes contre le « plan de sauvetage »
imposé par la « Troïka »
Capture d’écran
Cliquez sur l’image pour voir la vidéo
Le Parlement de Chypre votera demain lundi le plan d’aide européen. En échange de 10 milliards
d’euros de prêt, Nicosie doit instaurer une taxe sur les dépôts bancaires. C’est la première
conséquence du retour de la droite au pouvoir.
L’Union européenne (UE) instaure un impôt sur le patrimoine… des Chypriotes modestes. Tous les comptes
en banque des résidents à Chypre devraient être taxés. À 6,75 % pour les dépôts inférieurs à 100 000 euros.
À 9,9 % au-delà. Ces mesures, si elles sont validées lundi 18 mars par le Parlement, pourraient être
la conséquence de l’accord trouvé dans la nuit de vendredi à samedi entre les ministres de l’Économie
de la zone euro (Eurogroupe), en coordination avec le Fonds monétaire international et la Banque centrale
européenne.
Elles sont la contrepartie exigée par les Européens pour que Chypre obtienne 10 milliards d’euros de prêt.
Bien moins que les 17 milliards d’euros attendus par Nicosie. Ce prélèvement sur les comptes bancaire devrait
rapporter 5,8 milliards d’euros : autant de moins à verser pour les fonds de secours européens.
Par ailleurs, un prélèvement à la source sur les intérêts sera réalisé. Selon le ministre des Finances, Michalis
Sarris, les taxes sur le capital et les intérêts des dépôts seraient compensées par la distribution d’actions…
Alors que le système bancaire chypriote, vérolé, doit être restructuré.
Car, c’est de ce dernier que vient le problème. Ses avoirs pèsent huit fois le PIB de Chypre. Les banques
de l’île possédaient nombre de titres de dette grecque. Or une partie de cette dette a été annulée. Nicosie
est victime de cet effacement. La dépréciation des bons du Trésor hellène représente 4,5 milliards d’euros
pour les banques chypriotes, aujourd’hui en crise et qui se retournent maintenant vers l’État. S’il laisse
une banque faire faillite, celui-ci aura à garantir les dépôts à hauteur de 100 000 euros pour respecter
les directives européennes. Cela pousserait le pays à une quasi-faillite.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.