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Blocages sur les retraites complémentaires : le patronat responsable selon les syndicats

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 mars 2013

 

Retraites complémentaires :

les négociations toujours bloquées, les syndicats pessimistes

 

Blocages sur les retraites complémentaires : le patronat responsable selon les syndicats dans Austerite retraites3

Les partenaires sociaux se sont séparés jeudi soir

sur un constat de désaccord avec le patronat

sur le financement des régimes Arrco et Agirc.

La CGT estime que si le Medef ne revoit pas

ses dernières propositions, le prochain rendez-vous

sera inutile.

« On avait cru comprendre qu’il y aurait une ouverture (…)

On se retrouve avec un texte en retrait par rapport

à celui de ce matin », a dit à la presse le négociateur de

Force ouvrière, Philippe Pihet, président de l’Arrco.

« La négociation s’arrête là. Nous avons une prochaine date,

le 13 mars dans l’après-midi », a-t-il ajouté. « Mais en l’état

actuel des négociations, en tout cas pour ce qui concerne

mon organisation, je ne vois pas comment on pourrait

arriver à un accord qui soit constructif. »

De son côté, Eric Aubin, en charge des retraites à la CGT a indiqué que les syndicats étaient ouverts

à une hausse des deux taux combinés mais, selon lui, le patronat “a refusé“. Il a par ailleurs estimé que

si le Medef ne revoyait pas ses dernières propositions, le rendez-vous de mercredi prochain serait inutile.

Désindexation partielle

Un compromis avait pourtant paru à portée de main en fin d’après-midi, après ce qui semblait être

un rapprochement sur une hausse des cotisations et une revalorisation inférieure à l’inflation des prestations

Arrco et Agirc, à titre temporaire. Mais après une interruption de séance de trois heures, la délégation

patronale, conduite par le Medef, est revenue avec un projet d’accord jugé par les organisations

syndicales plus dur que celui qu’elle avait présenté le matin.

Dans son projet, le Medef propose de n’augmenter que de 0,95% les prestations de l’Agirc et de 1,17% celles

de l’Arrco au 1er avril, soit une revalorisation inférieure à la hausse de l’indice des prix (1,8%).

Cette désindexation partielle serait portée à un point en dessous de l’inflation pour les deux régimes en 2014

et 2015. Le salaire de référence servant au calcul des points retraite subirait la même évolution, jugée trop

brutale par les syndicats.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

Le point sur les négociations avec le Medef sur les retraites complémentaires, avec Eric Aubin,

dirigeant de la CGT.

 

retraites2 Agirc dans CGT

capture d’écran

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo

Publié dans Austerite, CGT, FO, France, Pouvoir d'achat, PRECARITE, RETRAITES | Pas de Commentaire »

Réforme du marché du travail : « L’égalité professionnelle aux oubliettes »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 mars 2013

 

INÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

Les femmes, grandes perdantes de la réforme

du marché du travail 

 

Réforme du marché du travail :

Par Nolwenn Weiler (5 mars 2013)

C’est l’un des engagements de François Hollande :

construire l’égalité professionnelle et lutter contre

la précarité des femmes. Elles sont les premières

à subir les temps partiels imposés, avec leur lot

de bas salaires et d’accès aux droits restreints.

Vanté comme une avancée, l’accord national

interprofessionnel est censé encadrer

ces temps partiels. Il est en réalité peu contraignant

pour les employeurs et pourrait même accélérer la précarisation des femmes.

C’est l’un des avantages présumés du projet de loi sur l’emploi, présenté en Conseil des ministres le 6 mars,

qui reprend les termes de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier (Ani) : encadrer les temps partiels.

Ceux-ci seront limités à 24h minimum, sauf pour les salariés de particuliers employeurs (ménages, gardes

d’enfants…) et les étudiants de moins de 26 ans. « En fixant un seuil minimum de 24 heures on encadre

pour la première fois le temps partiel, qui touche essentiellement les femmes », se réjouit Marie-Andrée

Seguin, secrétaire nationale de la CFDT, l’un des trois syndicats qui a signé l’accord. La ministre aux droits

des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a de son côté qualifié cette disposition de « nette avancée »

pour les salariés à temps partiel.

Vraiment ? Premier problème : de nombreuses possibilités de dérogation accompagnent ce seuil théorique

des 24 heures. Pour signer un contrat en deçà du seuil minimum fixé par la loi, il suffit par exemple

que le salarié en fasse la demande « écrite et motivée ». « Compte tenu à la fois de la faible connaissance

qu’ont habituellement les salariés de leurs droits et de la contrainte extrêmement forte que le chômage

de masse fait peser sur eux, gageons que leur demande ne sera pas difficile à obtenir ! », lâche l’inspecteur

du travail Denis Auribault, membre de la fondation Copernic, un « think-tank » de gauche opposé à l’accord.

En clair : acceptez de travailler moins de 24h sinon… « Les possibilités de déroger à ce seuil seront

strictement encadrées » , assure Marie-Andrée Seguin. Comment ? « Une partie des réponses se feront

dans les négociations de branche », affirme la responsable CFDT. Qui avertit cependant :

« Il faudra, évidemment, bien verrouiller ces négociations. » Comme celles qui ont abouti à l’accord

du 11 janvier, discuté sur la base du projet élaboré par le Medef ?

L’égalité professionnelle aux oubliettes

Du côté de la CGT, qui n’a pas signé l’Ani, on ne partage évidemment pas l’optimisme de la CFDT.

« Nous avons de mauvaises expériences avec ce type de dispositif. Les négociations de branches peuvent

aboutir à des dispositions moins favorables pour les salariés que celles du code du travail », estime

Ghislaine Richard, membre de la direction nationale de la CGT. Idem à l’Union syndicale Solidaires.

« Il faut encadrer les pratiques. Nous ne nous faisons aucune illusion sur ce qui va se faire si l’accord est

validé tel quel par le texte de loi », ajoute Catherine Lebrun, porte-parole de Solidaires.

[Lire la suite sur Basta !]

 

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