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L’ANI : un projet de loi made in Medef

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2013

 

Ce mardi dans l’Humanité :

les six péchés capitaux du projet de loi sur l’emploi

 

L'ANI : un projet de loi made in Medef dans André Chassaigne huma0503

Première mobilisation d’envergure aujourd’hui

contre l’accord du 11 janvier entre patronat et

syndicats minoritaires. Et contre sa transposition,

telle quelle, par le gouvernement dans une loi.

Le Front de gauche s’engage dans la bataille.

Retrouvez notre décryptage des principaux points

du projet et le point de vue de Didier Le Reste,

animateur du Front des luttes.

 

La mobilisation contre l’ANI s’engage aujourd’hui

à l’appel des syndicats, doit-elle dépasser ce seul

cadre ?

 

 

 

Didier Le Reste. Le Front de gauche se félicite du mouvement social contre ce projet de loi dit de

« sécurisation de l’emploi ». Ce sont là les contours d’une mobilisation qui ne demande qu’à grandir,

d’autant que le gouvernement a choisi la procédure d’urgence. Sans que cela ne soit formalisé,

il existe déjà une articulation entre ce mouvement social, dont la responsabilité est de créer

le rapport de forces, notre courant politique de transformation sociale, dont le rôle est à la fois

de sensibiliser les citoyens mais aussi d’interpeller la représentation nationale, et l’action

des parlementaires du Front de gauche. Tout cela doit se mettre en mouvement pour soit mettre

en échec ce projet de loi, soit le modifier de façon substantielle. Car ce texte, gagnant pour le patronat,

perdant pour le monde du travail, est porteur de régressions sociales.

[Lire la suite]

 

Publié dans André Chassaigne, Austerite, CGT, Competitivite, droit du travail, ECONOMIE, Emplois, FO, France, Front de Gauche, FSU, licenciements, Luttes, PCF, POLITIQUE, SOCIAL, Solidaires, Syndicats | Pas de Commentaire »

Le Medef ne fera pas la loi (tract)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2013

 

Le Medef ne fera pas la loi (tract) dans Front de Gauche medef3

medef4 dans Luttes

Cliquez sur l’image pour lire le tract

 

 

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ANI : « la démocratie sociale n’est pas la domination d’une minorité sur la majorité »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2013

 

ANI :

« la démocratie sociale n’est pas la domination d’une minorité

sur la majorité »

 

ANI : « la démocratie sociale n'est pas la domination d'une minorité sur la majorité » dans Democratie

Plus la vérité se fait jour sur le contenu de l’Accord national

interprofessionnel conclu entre le Medef et certains syndicats

de salariés, plus il devient évident qu’il s’agit d’un mauvais texte,

qui va profondément dynamiter le code du travail.

Face à cette montée du mécontentement, le gouvernement

et une partie des députés socialistes se mobilisent.

Pour le ministre du Travail Michel Sapin, l’accord signé par 3

syndicats sur 5 est majoritaire et pour 100 députés signataires

d’une tribune dans le JDD, il s’agit d’une avancée au nom

de la « démocratie sociale ». Que de contre-vérités !

La « démocratie sociale » est devenue la nouvelle expression

magique pour faire avaler de toute force ce projet

si néfaste. Mais les mots ont un sens. La démocratie,

c’est un homme, une voix et une majorité.

L’ANI est tout sauf cela car élaboré par une minorité des représentants syndicaux.

La démocratie même accolé de l’adjectif social, ce n’est pas la domination d’une minorité

sur la majorité.

Cette accord ne doit pas être transposé par la gauche à l’assemblée qui est majoritaire, faut-il le rappeler.

Le PCF, derrière les syndicats, appelle à la plus large mobilisation demain, mardi 5 mars,

lors de la manifestation contre l’ANI.

Le PCF et ses partenaires du Front de gauche seront présents. En présence de Pierre Laurent, secrétaire

national du PCF et sénateur, ainsi que de nombreux élu-e-s et militant-e-es communistes et du Front

de gauche.

La manifestation partira de Châtelet vers l’Assemblée nationale. Le point de rencontre du Front de gauche

se tiendra au carrefour de l’Odéon à partir de 13h30.

Communiqué du PCF – 4 mars 2013

Publié dans Democratie, Emplois, France, Front de Gauche, licenciements, Luttes, PCF, POLITIQUE, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

La Grèce et l’Espagne ont aidé l’Allemagne d’après-guerre à se reconstruire : cherchez la différence

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2013

 

La Grèce et l’Espagne ont aidé l’Allemagne d’après-guerre

à se reconstruire : cherchez la différence

 

Auteur : Nick Dearden

Traduit par  Thomas Coutrot

 

 

La Grèce et l’Espagne ont aidé l’Allemagne d’après-guerre à se reconstruire : cherchez la différence dans Allemagne crise1

Il y a soixante ans aujourd’hui, un accord a été conclu à Londres

pour annuler la moitié de la dette de l’Allemagne d’après-guerre.

Cette annulation, et la façon dont cela a été fait, est essentielle

à la reconstruction de l’Europe de l’après-guerre. Elle est

en contraste frappant avec la souffrance infligée aux peuples européens aujourd’hui au nom de la dette.

L’Allemagne a émergé de la seconde guerre mondiale en supportant encore des dettes originaires

de la première guerre mondiale : les réparations imposées au pays suite à la conférence de paix de Versailles

en 1919. Beaucoup, y compris John Maynard Keynes, ont fait valoir que ces dettes impayables

et les politiques économiques qui en découlaient ont conduit à la montée du nazisme et à la seconde guerre

mondiale.

En 1953, l’Allemagne avait également des dettes dues aux prêts pour la reconstruction effectués

immédiatement après la fin de la seconde guerre mondiale. Parmi les créanciers de l’Allemagne, on trouvait

la Grèce et l’Espagne, le Pakistan et l’Egypte, ainsi que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.

La dette allemande était bien inférieure aux niveaux observés en Grèce, en Irlande, au Portugal et en Espagne

d’aujourd’hui, et ne représentait qu’un quart du revenu national. Mais même à ce niveau, la préoccupation

était vive que le service de la dette obligerait à utiliser de précieuses recettes en devises et mettraient

en danger la reconstruction.

Ayant besoin d’une Allemagne de l’Ouest forte comme rempart contre le communisme, les créanciers du pays

se sont réunis à Londres et ont montré qu’ils avaient compris comment aider un pays qu’on souhaite voir sortir

des ruines. Ils ont également montré avoir compris que la dette ne peut jamais être considérée comme étant

de la responsabilité du seul débiteur. Des pays tels que la Grèce ont volontairement pris part à un accord pour

aider à créer un environnement stable et prospère en Europe occidentale, malgré les crimes de guerre qu’avait

infligé l’occupant allemand quelques années auparavant.

L’annulation de la dette de l’Allemagne a été rapide, avant qu’une vraie crise n’éclate. L’Allemagne a bénéficié

d’une annulation de 50% de sa dette. L’accord couvrait toutes les dettes, y compris celles dues par le secteur

privé et même les particuliers. Il a également couvert l’ensemble des créanciers. Personne n’a été autorisé

à s’abstraire de l’accord pour gagner plus que les autres. Tous les problèmes ont été traités par des négociations

entre égaux, plutôt que par des sanctions ou l’imposition de politiques non démocratiques.

[Lire la suite sur CADTM]

Source: http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/feb/27/greece-spain-helped-germany-recover
Date de parution de l’article original : 27/02/2013

88x31 CADTM dans Espagne
Lire également :

 

Publié dans Allemagne, Espagne, Grece, IDEES - DEBATS - PHILO | Pas de Commentaire »

Le « Harlem Shake », une nouvelle forme de contestation

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2013

 

Les Harlem Shake surfent sur la contestation dans le monde entier

 

Le Le premier Harlem Shake en Tunisie, le 23 février

dans un lycée de Tunis – capture d’écran

Harlem Shake, ou comment une danse

totalement loufoque devenue phénomène

mondial fait trembler les censeurs

du monde entier par sa portée contestataire.

Explications.

 

Au départ, il s’agit d’une blague de potache. Une vidéo de quatre jeunes débraillés ou déguisés de Harlem,

New-York, dansant n’importe comment, si possible en enchaînant les pauses tendancieuses, durant trente

secondes sur une musique techno d’un DJ inconnu. En un mois (celui de février) et à l’image

du Gangnam style du Coréen Psy, la vidéo de ce « Harlem Shake » a gagné ses galons de « buzz mondial ».

Jusqu’à devenir un symbole de la lutte pour la liberté d’expression et contre la censure.

« La révolution va continuer »

Jeudi dernier, quelque 70 Egyptiens se sont rassemblés devant le quartier général des Frères musulmans,

dont est issu le président Mohamed Morsi, au Caire, pour faire leur Harlem Shake à eux, un pied de nez

aux islamistes conservateurs au pouvoir.

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

*

« A Bas le guide », ont scandé les danseurs en référence au guide suprême des Frères musulmans, cheikh

Mohamed Badie. « Le message est clair. Nous sommes opposés à la politique des frères musulmans,

car c’est leur guide qui dicte au gouvernement sa politique et non pas la présidence », a déclaré à l’AFP

Farid Sayyed, organisateur de la danse, assurant que la révolution allait continuer dans le pays.

Quelques jours auparavant, quatre étudiants avaient été arrêtés par la police pour s’être filmés

en sous-vêtement et en public lors d’un Harlem Shake devant les pyramides de Guizeh, dans la banlieue

du Caire.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Né en Australie, le Harlem Shake est devenu dans certains pays arabes, notamment en Tunisie, un moyen

de protestation des jeunes laïcs contre les censeurs islamistes.

« Le Harlem Shake politique » vidéo France24

 

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Accord emploi : Le Front de Gauche entend « détricoter pièce par pièce » l’accord pour en montrer toute la nocivité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 mars 2013

 

TRAVAIL

Accord emploi :

«Vu l’enjeu, c’est la mère des batailles» pour A. Chassaigne

 

Accord emploi : Le Front de Gauche entend

André Chassaigne annonce que le groupe

Front de gauche à l’Assemblée nationale

entend « détricoter pièce par pièce » l’accord

dit de sécurisation de l’emploi, « pour montrer

aux parlementaires et aux Français

la nocivité de ce texte. »

L’accord signé par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC sera présentée ce mercredi en Conseil

des ministres, pour une application « début mai », selon Michel Sapin, le ministre du Travail. La CGT,

Force ouvrière, Solidaires et le FSU organisent une journée de manifestation ce mardi

contre la transposition de l’accord du 11 janvier dans la loi.

Accord minoritaire

«Nous considérons que ce sont 
les élus qui font la loi et ce serait une lourde dérive 
de la République que,

au nom du dialogue social, 
la représentation nationale se voie imposer une loi dictée, en fait, par le Medef,

explique André Chassaigne dans un point de vue publié dans l’Humanité de ce lundi. D’autant que

cet accord est minoritaire. Les organisations syndicales signataires ne représentent que 38 % des salariés. »

« Avec cet accord tel quel, le licenciement serait plus facile sous prétexte de compétitivité ; la mobilité 
serait

imposée à tous les salariés et tout refus 
pourrait entraîner le licenciement pour faute personnelle. La baisse

du salaire ou l’augmentation du temps de travail, sur la base d’un simple accord d’entreprise, pourrait

s’imposer aux salariés sans garantie réelle pour l’emploi. Les recours en justice seraient limités, de même que

celui auprès des prud’hommes. »

Construire une alternative

« Quand le projet de loi du gouvernement viendra en débat à l’Assemblée, nous entendons le détricoter pièce

par pièce pour montrer aux parlementaires et aux Français la nocivité de ce texte. Nous voulons faire bouger

les lignes. Nous allons déposer des centaines d’amendements pour construire une alternative. Nous avons

élaboré, avec nos collègues du Sénat, une loi contre les licenciements boursiers. Nous allons la décliner en

amendements pour redéfinir les licenciements économiques, les licenciements abusifs, les licenciements boursiers,

pour permettre 
aux salariés de saisir les juges pas seulement sur la forme mais sur le fond…

Avec le Front de gauche, nous avons construit ce projet en lien avec les salariés en lutte. Pour la première fois

depuis le début de la législature, la jonction entre luttes sociales et luttes parlementaires va se faire. Tenant

compte du sujet 
et de l’enjeu, c’est la mère des batailles. »

  • A lire aussi :

Accord sur l’emploi : le programme des 170 manifestations

« Non à l’accord du Medef ! Signez la pétition

Propos recueillis par Max Staat - humanite dans CGT le 4 Mars 2013

Publié dans André Chassaigne, CGT, droit du travail, FO, France, Front de Gauche, FSU, PETITION, POLITIQUE, SOCIAL, Solidaires, Syndicats | Pas de Commentaire »

 

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