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Manuel Valls, « ce Javert qui casse du salarié »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

#Valls : ce Javert qui casse du salarié.

 

Valls :

Manuel Valls est, sans aucun doute possible, un redoutable casseur

du salariat français. Pour ceux qui en douteraient, ou qui refuseraient

d’admettre cette froide réalité en raison de leur proximité avec le parti

social libéral dont Valls est un des membres essentiels, il suffit d’observer

qui le ministre de l’intérieur a décidé de protéger, qui le ministre de l’intérieur

a décidé de réprimer. Alors on comprend que le ministre de l’intérieur devient

le bras armé des patrons du CAC 40 qui, pour des logiques financières, licencient, délocalisent et

détruisent le tissu économique. Alors on comprend qu’il prend pour cible ceux qui cherchent

à protéger l’outil de travail français, ces salariés, ces représentants syndicaux qui luttent

contre la désindustrialisation du pays et qu’il devrait pourtant, en théorie, protéger, puisqu’il est

de gauche.

Mais plus question d’être de gauche pour le gouvernement que Manuel Valls défend avec ses compagnies

de CRS. Seulement il ne faut pas que cela se voit. Il faut, coûte que coûte, faire durer l’illusion que François

Hollande est un président qui fait la guerre à la finance, il faut entretenir coûte que coûte cette illusion

selon laquelle Jean-marc Ayrault n’est pas le premier ministre de Laurence Parisot. Dès lors, il convient

d’entretenir l’idée qu’il existe deux types de salariés, deux types de représentations syndicales.

D’un côté les responsables qui acceptent l’accord Medef que le gouvernement entend faire valider

par une assemblée aux ordres. De l’autre, les irresponsables, casseurs, voyous qui refusent d’entendre

la raison de l’accord Medef.

Dans un premier temps, il faut marginaliser les luttes sociales et les syndicats en pointe

de la défense du salariat. Ces luttes sont nécessairement violentes et le fruit d’hommes et de femmes

extrémistes. Leur méthode est l’affrontement, pas la négociation. Sinon, ils auraient accepté un accord

que seule Laurence Parisot qualifie d’historique. Et il l’est en vérité. Mais pour le grand patronat français

qui pourra lancer des PSE sans contrôle, sans garde fou.

[Lire la suite sur A gauche pour de vrai !]

 

Valls des plans sociaux

http://www.dailymotion.com/video/xxil1u

sur dailymotion

Par Parti de Gauche

Publié dans CGT, Competitivite, FO, Luttes, POLITIQUE, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

La Cour des comptes veut imposer l’austérité au plus grand nombre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

Cactus persona non grata

Didier Migaud, méga-comptable de la nation

 

La Cour des comptes veut imposer l'austérité au plus grand nombre  dans Austerite courcomptes

C’est l’homme du « juste milieu   » dans un milieu injuste.

Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes,

est un socialiste rescapé de l’ère Sarkozy. Un psychopathe

du compromis qui rêvait depuis longtemps du poste

que l’ancien président lui offrit sur un plateau, un 28 juin 2007.

Connu pour sa tempérance, ce modéré à toute épreuve

ne sait plus très bien où se situer sur l’échiquier politique.

Non pas, comme certains le prétendent, qu’il serait

au-dessus de la mêlée politique, mais disons plutôt au-dessous.

Dans un espace aseptisé et clos où l’on compte les sous des autres. Et puis, quand la fumée blanche

s’échappe enfin de la pieuse institution, tout le monde tremble. Car la Cour des comptes « épingle »,

c’est son métier comme d’autres faisaient des trous dans les billets. Précisons que son domaine concerne

exclusivement la gestion de l’argent public.

Les immenses gâchis (et profits) dans le secteur privé, Migaud connaît pas. Pour le reste,

c’est un méga-comptable, prêt à faire des économies même si les gens doivent mourir de faim. Il est payé

pour ça et ça lui permet de manger.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

La Cour des comptes outrepasse ses attributions

 

dettes Cour des comptes dans ECONOMIE

Aujourd’hui, la Cour des comptes de la République

a présenté son rapport annuel (ici). Le collectif

pour un audit citoyen formule deux critiques

fondamentales à l’encontre des conclusions de

ce rapport.

La première porte sur le champ d’intervention

de la Cour des comptes :

celle-ci est censée permettre à l’État de mieux

dépenser l’argent public. Or la Cour et son Premier

Président M. Migaud outrepassent largement

cette mission.

 

Le discours porté et relayé ad libitum est sans équivoque : «Les dépenses publiques doivent diminuer…»

Ce discours, éminemment idéologique, est étranger aux missions de la Cour, qui n’a aucune

légitimité pour se prononcer sur les politiques macroéconomiques du gouvernement. Le Collectif

rappelle que la politique budgétaire doit être discutée et votée par le parlement, par des représentants élus

démocratiquement. La Cour des comptes doit donc s’abstenir d’une telle ingérence.

La seconde critique concerne les conclusions macroéconomiques. Le rapport estime que les objectifs fixés

pour 2013 (déficit public en terme de PIB de 3% et un ratio de dette publique/PIB de 91,3% en fin d’année)

ne seront pas atteints à cause de la très mauvaise conjoncture économique. La Cour préconise maintenant

de faire porter l’effort de redressement sur la seule maîtrise des dépenses.

Le Collectif s’alarme du fait que la Cour des Comptes n’ait aucun recul sur les conséquences

macroéconomiques qu’un tel renforcement de la politique d’austérité déjà en vigueur occasionnerait.

[Lire la suite sur PCF Grésivaudan]

Article original

Publié dans Austerite, ECONOMIE, France, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

« Si je déclare mon accident du travail, je perds 250 euros ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

« Si je déclare mon accident du travail, je perds 250 euros ! »

 

« Si je déclare mon accident du travail, je perds 250 euros ! » dans ECONOMIE btp

Spie Batignolles, poids lourd du BTP français,

se vante d’avoir mis en place avant tout le monde

une politique de « zéro accident du travail ».

Ses chantiers affichent des taux deux fois

inférieurs à la moyenne du secteur.

En fait, tout est fait pour inciter les salariés

accidentés à garder le silence, comme le prouvent des documents internes que nous publions.

C’est le genre de publicité dont Spie Batignolles se serait volontiers passé. Le 4 février, un ancien salarié

du groupe a porté plainte devant les prud’hommes de Boulogne-Billancourt. Son avocat accuse ce poids

lourd du BTP (2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 8300 salariés) d’avoir mis sur pied un véritable

« système » de dissimulation des accidents du travail. L’histoire est aussi simple que brutale. Embauché

comme coffreur dans une filiale du groupe en novembre 2010, le salarié est déclaré inapte par la médecine

du travail moins d’un an après. Motif ? Une dégénérescence des tendons au coude droit. En mars 2012,

il finit par être mis à la porte de l’entreprise, après avoir refusé un nouveau poste à 200 kilomètres

de son domicile. Selon son avocat, la principale faute du coffreur aura été de déclarer à la CPAM

(caisse primaire d’assurance maladie) sa maladie professionnelle…

A Spie Batignolles, pourtant, on ne plaisante pas avec la sécurité des salariés. C’est du moins ce qu’affirme

le groupe, qui se vante d’avoir mis en place dès 2001 une politique de « zéro accident » sur ses chantiers.

Depuis, ces derniers affichent généralement des statistiques exemplaires : en général, Spie revendique

des taux d’accidents deux à quatre fois inférieurs à la moyenne de ses concurrents.

Impressionnant, dans un secteur qui compte plus de 100 000 accidents du travail par an et où un ouvrier

meurt tous les trois jours. Ces chiffres flatteurs font d’ailleurs régulièrement l’objet de cérémonies,

au cours des quelles le groupe remet lui-même des trophées à ses filiales les plus méritantes.

Pourtant, les syndicats dénoncent depuis des années les méthodes pratiquées par le groupe pour atteindre

l’excellence.

« Quand un salarié est accidenté, tous les moyens sont bons pour l’inciter à ne pas se déclarer,

assure Bruno Cornet, responsable à la FNSCBA*-CGT. Un responsable sécurité vient le voir, lui conseille

de se reposer quelques jours chez lui, en lui assurant que l’entreprise le paiera pendant ce temps. En cas

de refus, le ton se fait plus menaçant : on explique au gars qu’il n’aura plus jamais d’augmentation

ou qu’on lui fera faire systématiquement le sale boulot sur les chantiers ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

Voir les documents :

 

Publié dans ECONOMIE, Emplois, l'Humanité, SOCIAL | Pas de Commentaire »

Nouveau cas d’esclavage d’une enfant en France

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2013

 

Moi, Charlotte, 14 ans, esclave en France

 

Nouveau cas d'esclavage d'une enfant en France esclavage

La bête n’est pas morte. Elle est tapie et se cache. Parfois elle montre

son horrible groin. Charlotte, 14 ans, achetée 4.500 euros près d’Abidjan,

vient de trouver refuge auprès des autorités françaises. Elle était tenue

en esclavage depuis septembre dernier par un couple du Vaucluse,

à Cavaillon.

Le cas de cette enfant est la partie émergée de l’Iceberg.

Selon le « Comité contre l’esclavage moderne » il est très difficile

d’estimer le nombre des victimes dans l’Hexagone « car les faits se déroulent dans le huis clos des domiciles ».

Dans le monde, selon l’ONU, ce sont deux millions de personnes qui sont réduites à l’esclavage

chaque année. Le nombre d’individus victimes d’esclavages est impressionnant : ce sont, selon le BIT

(Bureau International du Travail), entre 200 et 250 millions adultes qui souffrent de cet état.

Un chiffre hallucinant auquel il faut ajouter jusqu’à 300 millions d’enfants de 5 à 14 ans au travail

et plus de 250.000 enfants soldats, selon l’Unicef.

MILIEU DIPLOMATIQUE

Charlotte était déscolarisée et employée par un jeune couple aux tâches ménagères et à la garde

des enfants. Elle a été battue à coups de ceinture et s’est enfuie. Le présumé responsable de l’affaire,

un homme d’origine ivoirienne a été mis en examen pour violences et « traite d’être humain ».

De même qu’un ami du couple, un togolais en situation irrégulière.

A lire ces chefs d’accusation, on cauchemarde.

Selon le Comité contre l’esclavage moderne, 20% des victimes de l’esclavage moderne « ont été asservies

dans le monde diplomatique ou les beaux quartiers ». Mais ce milieu social n’a pas l’exclusivité de ces horreurs.

L’organisation ajoute que « ces drames sont aussi présents dans les pavillons de banlieue ou les grands

ensembles des quartiers défavorisés ». La méthode est quasiment toujours la même : privation des papiers

d’identité, menaces, intimidation ajoutées à des conditions de travail et d’existence effroyables.

Ce sont les voisins qui, la plupart du temps, signalent ces situations d’esclavages domestiques. Ou bien

les urgences des hôpitaux …

*
Lire également :

 

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Humour et Politique

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2013

 

Palestine Day

Humour et Politique dans Humour palestineday1

URL de cette brève :  http://www.legrandsoir.info/+palestine-day+.html

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Pour PSA et GOODYEAR…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2013

 

Dessin en soutien aux PSA, Goodyear et tous les travailleurs en lutte contre les licenciements

 

Pour PSA  et GOODYEAR : les négociations s’engagent !

Pour PSA et GOODYEAR... dans Humour humour36

Un dessin signé ©SNIPER (Ma page Facebook & Mon Twitter)

Auteur : SNIPER - Source : CARTOoN PLEIN

Vu sur Dazibaoueb

Publié dans Humour, licenciements, Luttes, Solidarite | 1 Commentaire »

Denis Durand : Mieux vaudrait combattre la dictature des marchés financiers

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2013

 

Mieux vaudrait combattre la dictature des marchés financiers

Faut-il prôner la Séparation des banques de marché et des banques de dépôt ?

 

Denis Durand : Mieux vaudrait combattre la dictature des marchés financiers dans ECONOMIE durand

par Par Denis Durand, économiste,

membre du conseil national du PCF.

Le projet de loi de « séparation et régulation des activités bancaires »,

même amendé à l’initiative parlementaire, ne changera que bien peu

de choses au comportement des banques françaises. Chacun a pu

noter que les mesures proposées sont bien moins sévères que celles

qui ont été adoptées aux États-Unis (commission Volcker),

en Grande-Bretagne (rapport Vickers) et même à la suite du rapport,

encore plus timide, remis par l’ancien gouverneur de la Banque

de Finlande, Erkki Liikanen, à la Commission européenne.

Les dirigeants de la profession ne cachent pas leur soulagement. Mais il y a plus.

Le gouvernement, mais aussi ceux qui expriment des critiques contre le projet restent muets sur un sujet

important, peut-être même le plus important en la matière. Quel est, en effet, le but annoncé de la réforme ?

En principe, empêcher que la nation se trouve un jour placée devant le dilemme suivant :

accepter que la faillite d’un groupe bancaire entraîne, de proche en proche, l’effondrement de tout le système

financier, ou bien reconnaître que la collectivité ne peut pas se permettre d’en arriver là et qu’elle doit,

par conséquent, mobiliser une masse d’argent public pour renflouer la banque en difficulté.

Mais quel est le canal de ce « risque systémique », comme l’appellent les financiers ? Il y a, bien sûr, les liens

en capital entre banques. Par exemple, si une banque de dépôt a pour filiale une banque de marché et

que celle-ci fait faillite, cela entraînera une perte pour la maison mère et, potentiellement, un risque pour

les déposants. Mais ce n’est pas là le canal principal.

[Lire la suite sur Moissac au Coeur]

 

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Le Sénat vote la loi Brottes sans le bonus/malus

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2013

 

ÉNERGIE

Adoption de la loi Brottes au Sénat :

« Les députés ne pourront pas ignorer ce vote »

 

Le Sénat vote la loi Brottes sans le bonus/malus dans Energie schurch

Pour Mireille Schurch, sénatrice communiste de l’Allier, le texte adopté

hier sur la tarification progressive de l’énergie, après avoir en avoir

expurgé les mesures critiquées par les communistes, est le fruit

d’un long travail de négociations au sein de la majorité de gauche,

dont l’Assemblée nationale doit maintenant tenir compte.

 

 

Entretien réalisé par Audrey Loussouarn

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance dans l’adoption de la loi Brottes par le Sénat ?

Mireille Schurch. L’ensemble de l’article premier, concernant les bonus-malus sur la tarification, a été

rejeté et la cinquantaine d’amendements supprimée. Un grand nombre de sénateurs la jugeaient

d’une complexité extraordinaire, impossible à mettre en place, écologiquement non rentable et très

inégalitaire. Le médiateur de l’énergie était lui-même interrogatif sur cet article. Le malus aurait été

fixé après la consommation, donc le dispositif nous semblait incompréhensible. Cet article ne prenait pas

les choses en amont. Il faut d’abord conseiller sur la rénovation thermique avant de punir doublement

les citoyens. Ils auraient payé un malus en plus de régler de grosses factures d’énergie.

Que changera l’adoption de la loi pour les citoyens ?

Mireille Schurch. Ce sont des mesures très attendues, notamment parce qu’elle élargit l’accès aux tarifs

sociaux à 8 millions d’individus. L’interdiction des expulsions pendant la trêve hivernale est également

en question dans ce texte. Ce qui n’est pas négligeable. La création d’un nouveau service public

de la performance énergétique donnera, lui, le moyen de trouver des interlocuteurs aux citoyens qui

envisageraient la rénovation de leur habitat. On a également interdit la résiliation des contrats d’énergie.

Les foyers, privés de moyens de se chauffer, pourront ainsi se tourner vers EDF comme recours d’urgence.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire également :

Proposition de loi Brottes : le Sénat vote le texte sans le bonus/malus

Publié dans Energie, PCF, Senat | Pas de Commentaire »

« L’horreur à Gaza » primée au World Press Photo

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2013

 

« L’horreur à Gaza » primée au World Press Photo

 

capture d’écran

Le lauréat de la 56e édition du plus

prestigieux concours consacré

au photojournalisme, le World Press

Photo, est le photographe et journaliste

suédois, Paul Hansen pour le quotidien

Dagens Nyheter avec une photo, prise

en novembre 2012 qui représente

un groupe d’hommes transportant le corps

de deux enfants décédés dans une rue

de Gaza, meurtrie par huit jours de frappes aériennes israéliennes incessantes qui ont fait

155 victimes, dont de nombreux enfants.

humanitefr Paul Hansen dans Presse - Medias le 15 Février 2013

 

Publié dans GAZA - PALESTINE, Presse - Medias | Pas de Commentaire »

Gaz de schiste : le grand boum international

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 février 2013

 

ENVIRONNEMENT

Gaz de schiste : le grand boum international

 

Gaz de schiste : le grand boum international  dans Energie capture-gaz-de-schiste

Emmenée par les États-Unis, la course

aux hydrocarbures paraît officiellement

lancée à l’échelle internationale.

Disposant de réserves estimées non

négligeables, la France n’est pas sans

porter un certain intérêt à l’affaire.

C’est peut-être l’une des plus importantes

offensives opérées dans le secteur privé énergétique

depuis la révolution pétrolière : les gaz de schiste

et plus globalement les hydrocarbures non

conventionnels reviennent de manière

détonante sur le devant de la scène.

Emmenée par les États-Unis, dont la production de gaz de schiste – shale gas, dit-on là-bas – est passée

de 1 %, au début des années 2000, à près de 35 % en 2011, la course paraît officiellement lancée entre

des nations qui voient dans cet hydrocarbure new age l’opportunité d’une redistribution des cartes

géopolitiques. Avec toujours une même menace en toile de fond : explosif économiquement, le grand rush

des gaz de schiste pourrait l’être également écologiquement.

[...]

Les industriels privés mènent le bal.

Point commun à ces situations ? Ce sont, dans tous les cas de figure, les industriels privés

qui mènent le bal. Exxon en Amérique du Nord, Shell en Asie, Chevron en Lituanie ou en Argentine :

les industriels sont à l’offensive, visant chaque marché, draguant chaque pays prêt à lui vendre

ses ressources. (…)

Et la France dans tout cela ? Elle n’est pas sans manifester d’intérêt au potentiel dont l’a affublée l’EAI.

Selon les pronostics de l’Agence américaine, l’Hexagone disposerait de 5 300 milliards de mètres cubes

de gaz de schiste techniquement récupérables, un volume qui la placerait au premier rang des pays

producteurs européens, devant le Royaume-Uni, la Pologne et la Norvège.

La perspective n’est pas sans faire mouche du côté des politiques. Arnaud Montebourg, ministre

du Redressement productif, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangère, et même Michel Rocard,

ancien premier ministre et actuel « ambassadeur des pôles », ne masquent pas leur enthousiasme

vis-à-vis d’une perspective, qui, affirment-ils, pourrait permettre à la France de se désempêtrer

de sa dépendance chronique aux importations de gaz naturel, notamment de Russie.

Encore faut-il que les projections de l’IEA se réalisent. En Pologne, alors qu’elle estimait à 5 290 milliards

de mètres cubes les ressources techniquement récupérables, le Polish Geological Institute les a évaluées,

après prospection, entre 350 et 700 milliards de mètres cubes.

[...]

La confusion entre ressources et réserves

Encore faut-il, enfin, que l’exemple américain ne soit pas qu’un feu de paille. « Tout le monde se lance

dans le rush des gaz de schiste comme dans une chasse à l’or, mais, pour le moment, ce sont

surtout les vendeurs de pelles qui font fortune », reprend le président de l’Aspo. Car le boum a aussi

ses travers, et pour accroître la production de gaz, il en a également fait baisser le cours. De 12 dollars

l’équivalent baril en 2008, le prix a chuté à moins de 4 dollars en 2012. Le gaz de schiste n’y paraît plus

aussi avantageux qu’affirmé. La société Cheasapeack, premier producteur et premier propriétaire de réserve

estimée en 2009, a revendu et se retrouve, trois ans après, endettée d’une dizaine de milliards de dollars.

Dans le Dakota du Nord, où les puits se sont multipliés comme des petits pains tous les cinquante mètres,

les compagnies se réorientent vers la production d’huile de schiste et en viennent à torcher 40 % du gaz

produit.

La faute à la confusion entretenue entre ressources et réserves exploitables. La faute, surtout,

à des compagnies que la production de gaz n’intéresse que lorsqu’elle génère un profit optimal.

Une démonstration de mauvais augure pour qui cherche à sécuriser sa production énergétique.

[Article complet sur humanite.fr]

 

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