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L’Humanité Dimanche : Enquête sur les Français, le travail et l’emploi

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2013

 

Dans l’HD :

69% des Français pensent difficile de retrouver un emploi

une fois au chômage

 

L'Humanité Dimanche : Enquête sur les Français, le travail et l'emploi dans Humanite Dimanche hd2102

Lorsque l’Humanité Dimanche a commandé

cette enquête sur les Français, le travail et l’emploi

auprès de l’institut Harris Interactive,

nous souhaitions mesurer et comprendre leur rapport

à ceux-ci.

Depuis ce moment, un chômeur s’est immolé à Nantes,

devant une agence Pôle emploi, et quelques jours après,

un autre à Saint-Ouen, montrant d’une manière tragique

l’importance que prend le travail pour ceux qui n’ont que

lui pour vivre.

Et sur ce point, notre sondage est éclairant.

 

69% estiment que s’ils devaient perdre leur emploi,

il serait difficile d’en retrouver un.

Une crainte qui les conduit à être disposés à consentir de nombreux «efforts» pour conserver leur emploi.

Preuve que l’intense bataille idéologique du patronat, sur fond de crise, marque des points. Pourtant, les Français

sont lucides et ils savent parfaitement que la principale raison des licenciements reste la cupidité du patronat.

Question 1 : Si vous perdiez votre emploi, pensez-vous qu’il vous serait très facile, assez facile, assez difficile

ou très difficile de retrouver du travail ?

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Question 2 : Avez-vous le sentiment que dans l’ensemble les entreprises qui licencient en France le font … ?

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Le rapport des salariés au travail

 

 

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Être docker, à l’heure de la mondialisation des produits toxiques

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2013

 

SANTÉ AU TRAVAIL

Être docker, à l’heure de la mondialisation des produits toxiques

 

Être docker, à l’heure de la mondialisation des produits toxiques dans CGT capturedocker

Par Nolwenn Weiler (18 février 2013)

Ils sont les premiers à décharger les milliers

de tonnes de marchandises qui arrivent

chaque jour par bateau.

Ils sont aussi les premiers à respirer l’air

des cales : céréales aspergées de pesticides

, pétrole, ciment… Et ils en paient le prix :

sur les docks, on meurt dix ans plus tôt.

 

A Nantes et Saint-Nazaire, las de voir tomber leurs collègues, les dockers sont à l’initiative

d’un programme de recherche pour améliorer leurs conditions de travail et préserver

leur santé. Un enjeu crucial pour l’avenir de leur métier. Reportage.

Ce matin de janvier, le crachin s’entête sur les quais du port de Montoir-de-Bretagne, à quelques encablures

de Saint-Nazaire. Un navire de 40 000 tonnes de soja brésilien vient d’accoster. Mais le déchargement

attendra. « Il y a trop de gaz dans les cales », expliquent les dockers. Réfugiés dans le petit bâtiment

qui fait office de foyer, ils attendent « qu’il n’y ait plus de danger ». D’ici quelques heures, quand l’aspirateur

géant et métallique – appelé la « vis sans fin » – aura terminé d’avaler les tonnes de soja, pour les expédier

vers les zones de stockage situées à l’arrière des quais, les dockers descendront dans les cales.

« Avec des échelles de cordes quand il y en a, ou en passant par derrière le stock, en bas des tas de

marchandise. Parfois, les murs de soja que la vis sans fin repousse contre les parois des cales s’écroulent.

Dans ce cas, on en a partout ! », détaille Karl Montagne, docker depuis 30 ans.

Arrosé de pesticides avant la traversée de l’Atlantique, pour décourager champignons, rongeurs et insectes,

le soja débarqué ce jour-là et l’atmosphère qui règne dans la cale ne sont pas très respirables. C’est la seule

chose que savent les dockers. «  A un moment, on nous dit, c’est bon, vous pouvez y aller. Mais nous ne

savons rien des produits qui ont été utilisés. Et respirer des doses réputées sans danger, pendant un jour,

d’accord. Mais tous les jours ou presque, pendant 20 ans, qu’est-ce que cela donne ? », s’interroge Karl

Montagne. « Et le simple fait que ce soit OGM, ça fait quoi ? Parce que 90 % du soja qu’on décharge

est OGM ! », poursuit son collègue Christopher Le Canderf.

Cancers en vrac

Ces inquiétudes, et discussions, à propos des menaces sanitaires qui planent sur les travailleurs portuaires

sont apparues il y a quelques années, sur les quais de l’estuaire de la Loire, de Nantes à Saint-Nazaire.

Fin 2007, Jean-Luc Chagnolleau, docker pendant 30 ans, se découvre un cancer du rein. « Il avait toujours

eu une vie très saine », précise son ami Serge Doussin, métallo et ancien secrétaire départemental CGT.

« Quand il a su qu’il était malade, il a tout de suite pensé à son boulot », ajoute Gilles Rialland, travailleur

portuaire, également syndiqué CGT. L’enquête que Jean-Luc Chagnolleau entreprend alors auprès

de ses collègues prend des airs de série noire. Sur 140 dockers contactés, en grande majorité partis

à la retraite, 87 déclarent être malades, dont 61 sont atteints de cancers, et 35 sont décédés. L’espérance

de vie de ces travailleurs se révèle d’une dizaine d’années inférieure à celle de leurs aînés !

[Lire la suite sur Basta !]

Image à la une : capture d’écran photo Laurent Guizard

Creative Commons License

 

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DockerMarseille

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Réforme de l’inspection du travail : une mise à mort programmée

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2013

 

Réforme

L’inspection du travail détournée de son sens

 

Réforme de l'inspection du travail : une mise à mort programmée dans droit du travail inspecteurdutravailpar Fanny Doumayrou

Tenu secret par le ministère du Travail, le projet

de réforme de l’inspection du travail remet en

cause sa mission au service des salariés et

des syndicalistes, ainsi que le révèle une note

interne de la hiérarchie.

On savait qu’elle manquait de moyens, d’effectifs,

de pouvoirs. Voilà que l’inspection du travail est menacée

par un projet de réforme qui mettrait à mal sa dimension

de service public, son rôle de recours, de rempart,

de bouée de sauvetage, pour les salariés et les syndicalistes qui la saisissent. C’est ce qui ressort

de la lecture d’une note interne de la hiérarchie, que le syndicat CGT de Gironde a récupérée et diffusée

début février, provoquant un grand émoi parmi les agents de l’inspection qui y voient confirmées,

noir sur blanc, leurs craintes d’une casse de leur métier. Alors que le ministre du Travail, Michel Sapin,

a annoncé, l’été dernier, une réforme du « système » d’inspection, mais prétend la construire par un grand

dialogue avec les agents, à coups de séminaires et de groupes de travail toujours en cours, l’affaire révèle

que les grands axes du projet sont fixés depuis longtemps.

Rédigé dans un style cash

Intitulé « Éléments de réflexion sur la réforme de l’inspection du travail », le document de quatre pages

(à consulter ci-dessous) a été rédigé en juin dernier par la direction régionale (Direccte) d’Aquitaine, et

distribué fin janvier aux directeurs locaux. Dans un style cash, puisque destinée à un usage interne

à la hiérarchie, la note établit un diagnostic des difficultés des services, liées aux restructurations et au

manque d’effectifs, avant d’avancer des « propositions » qui bouleverseraient à la fois l’organisation et

la finalité de l’inspection du travail. L’objectif est résumé en une formule : la direction générale du travail

(DGT) doit « assumer l’aspect descendant », terme sibyllin qui renvoie à un conflit traversant l’institution

depuis plusieurs années.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

 

Mise à mort de l’inspection du travail ?

 

capturefiloche Gérard Filoche dans l'Humanité par Gérard Filoche

Je suis allé au rassemblement des agents de contrôle de l’inspection

du travail, ce lundi matin à 10 h devant la « Dagemo » direction

du personnel du ministère du travail, dans le XV° arrondissement

de Paris. Les services sont en grève ce 18 février.

Je n’ai jamais entendu pareille colère en trente ans d’inspection.

Les collègues sont médusés.

Ce qui leur arrive est ressenti comme inimaginable… mais vrai…

Il faut dire que l’ampleur de l’attaque est tellement brutale qu’on comprend que les contrôleurs

et inspecteurs soient KO debout. Il s’agit tout simplement de l’assassinat de l’inspection

du travail indépendante telle qu’elle existe depuis la seconde guerre mondiale.

Et le coup vient d’un gouvernement de gauche.

« On s’attendait pas à ça ».  « Là, c’est la mort de notre boulot ». « Jamais on aurait cru que la gauche

ferait ce que la droite n’avait pas osé faire. » « Pour l’inspection, ça sent le sapin »

« Sapin ment aux agents, quand il consulte c’est pour prendre la température, ministère « fort » bâti

sur le mensonge » « les fourberies de Sapin », « pour une inspection du travail au service des travailleurs,

non à la mise au pas ». « Contrôleur du travail résiduel » « 540 promus, 2700 sacrifiés, le compte

n’y est pas ». (citations)

[Lire la suite sur filoche.net]

 

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La lettre du PDG de Titan à Montebourg ou le vrai visage de la mondialisation

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2013

 

Le PDG de Titan insulte les ouvriers de Goodyear

dans un courrier à Montebourg

 

La lettre du PDG de Titan à Montebourg ou le vrai visage de la mondialisation dans licenciement boursier

Le PDG de Titan International, Maurice M.Taylor Junior,

tacle les « soi-disant ouvriers » qui « ne travaillent que

trois heures » de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord

menacée de fermeture dans une lettre adressée

au ministre du Redressement productif

Arnaud Montebourg publiée mercredi par Les Echos¹.

« J’ai visité cette usine plusieurs fois », écrit Maurice M.Taylor Junior dans cette lettre en anglais datée

du 8 février et publiée en français sur le site des Echos. « Les salariés français touchent des salaires

élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner,

discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. » « Je l’ai dit en face aux syndicalistes français.

Ils m’ont répondu que c’était comme ça en France », ajoute-t-il.

Dans sa lettre, le PDG de Titan fait référence à un courrier envoyé par Arnaud Montebourg le 31 janvier

dans lequel le ministre du Redressement productif lui aurait demandé d’entamer de nouvelles discussions.

« Monsieur, votre lettre fait état du fait que vous voulez que Titan démarre une discussion », écrit-il.

« Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? Titan a l’argent et le savoir-faire pour produire

des pneus. Qu’a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français. » « Titan va acheter un fabricant de

pneus chinois ou indien, payer moins d’un euro l’heure de salaire et exporter tous les pneus

dont la France a besoin », ajoute-t-il. « Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n’est pas

intéressé par l’usine d’Amiens-Nord. »

[...]

Une lettre insultante pour la CGT

« Ce n’est pas une lettre incendiaire, c’est une lettre insultante »a déclaré le délégué CGT de Goodyear

à Amiens-Nord, Mickaël Wamen, invité sur Europe 1 mercredi matin. « Elle nous conforte dans le fait

que nous avons eu raison d’agir ainsi », a-t-il estimé. « M. Taylor fait aujourd’hui état d’une usine

qu’il vantait dans des entretiens il y a quelques semaines. » « Titan a du mal à percer en Europe. Ce n’est

pas avec des propos comme il a tenu aujourd’hui qu’il pourra percer en Europe », a-t-il ajouté.

« Je défendrai tant qu’il le faudra ces salariés qui ont fait la fortune du groupe Goodyear« , a-t-il

poursuivi. « L’usine d’Amiens produit 23.000 pneus de tourisme et plus de 1.000 pneus agricoles par jour.

Ce n’est quand même pas du fait des salariés si l’usine a été réduite de 90%. »

[Lire l’article complet sur humanite.fr]

¹  A noter que le scoop a été décroché par la même journaliste des Echos, Leïla de Comarmond, qui suit le dossier Goodyear

depuis longtemps, et n’avait jadis pas de mots assez durs contre la CGT, coupable de bloquer pour des raisons purement

politiques la reprise de Goodyear par Titan. (Source : http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#15175)

Lire également :

André, ouvrier à Goodyear : « Sept minutes de pause chronométrée »

 

cgt-goodyear Goodyear Amiens dans licenciements

Cliquez sur l’image pour agrandir

Publié dans licenciement boursier, licenciements, Luttes | Pas de Commentaire »

« Port-Royal, retour sur un drame annoncé »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2013

 

Ce mercredi dans l’humanité :

Port-Royal, retour sur un drame annoncé

 

Dans cette « usine à bébés » parisienne, où près

de 6 000 femmes accouchent chaque année,

les dysfonctionnements et les incidents sont

quotidiens. Rançon du manque de moyens et de

la logique de l’hôpital entreprise.

Notre enquête.

Pour la secrétaire de l’Usap-CGT, Rose-May Rousseau :

« 1 000 emplois sont sacrifiés tous les ans

dans les hôpitaux de Paris ».

 

 

 

 

La direction 
de l’AP-HP a annoncé un nouveau plan d’économies de 150 millions d’euros pour 2013.

Pour vous, c’est l’équivalent 
de 1 000 emplois supprimés ?

Rose-May Rousseau. Après un plan de 91 millions d’économies en 2012, c’est une nouvelle saignée !

C’est d’autant plus honteux que ce plan va servir pour sa grande part à rembourser les frais financiers

de la dette de l’AP-HP vis-à-vis des banques (100 millions par an). Mais ces 150 millions d’euros d’économies,

c’est encore sur le personnel qu’ils vont peser. C’est la seule marge de manœuvre, alors qu’on est déjà

dans une situation explosive. Et chaque année, c’est pareil. Depuis cinq ans, on assiste à un véritable plan

de casse sociale : 1 000 emplois sont sacrifiés tous les ans. Faites le calcul. On arrive à 5 000 suppressions

d’emplois et des personnels à bout et épuisés. Tous les indicateurs sont au rouge. On estime la dette sociale

à plus 
de 1,4 million de jours non pris par les agents, soit l’équivalent de plus de 6 000 emplois, sans parler

de la multiplication des accidents de travail, des arrêts maladie, 
des risques psychosociaux…


Les conditions de travail 
sont tellement difficiles qu’on n’arrive même plus à recruter ; les soignants,

notamment les infirmières, fuient. Et ils ont raison d’avoir peur car, au bout du compte, c’est leur diplôme

qui est mis en cause en cas de problème.

Lire la suite de cet entretien dans l’Humanité de mercredi 20 février.

[humanite.fr]

 

Publié dans Austerite, CGT, Emplois, FO, SANTE, Sud | Pas de Commentaire »

 

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