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Nouveau drame du chômage

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

La privation d’emploi conduit au drame

 

Nouveau drame du chômage dans Chomage poleemploiPar Hervé Bramy, le 15 février 2013

Ce matin à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis,

un chômeur en fin de droit a tenté de mettre fin

à ses jours en s’immolant. La privation d’emploi

et la déconsidération sociale conduisent à nouveau

au drame. Comment une personne peut-elle se sentir

exclue à un tel point qu’elle en vient à décider de mettre fin à ses jours ?

Ce geste, impensable et inintelligible, est un cri d’effroi, un signal d’alarme terrible pour notre société.

Alors que la France n’a jamais été un pays aussi riche, les plans de licenciement chez Goodyear, Air France,

Sanofi, PSA… se multiplient, les chiffres du chômage explosent, les chômeurs en fin de droits sont rayés

des listes, on ne donne pas les moyens aux agents de Pôle emploi de mener à bien leurs missions

de service public, et les politiques d’austérité, tant au niveau de l’État qu’au niveau des communes, limitent

les possibilités d’interventions pour compenser la crise. Ce système marche sur la tête, les communistes

veulent remettre l’Humain au centre des préoccupations ! La priorité doit être de donner à Pôle emploi

les moyens humains et financiers lui permettant accompagner et de trouver un travail à tous les privés

d’emplois.

La transposition, en l’état, dans la loi de l’ANI sur une prétendue « sécurisation de l’emploi » serait

un mauvais signal adressé à tous les salariés, en facilitant les plans de licenciements, en démantelant

le CDI ou en autorisant des accords de « compétitivité » au détriments des salariés.

A cette précarisation accrue du travail, le Parti communiste oppose sa proposition de Sécurité d’Emploi et

de Formation (SEF), qui permettrait à un salarié, tout au long de sa vie, qu’il soit en activité ou qu’il perde

son emploi, de conserver ses droits sociaux, son salaire et de se former pour retrouver un emploi.

Ce dispositif peut-être mis en œuvre, c’est une question de choix de société !

Pour éviter les drames comme celui de ce matin, ou d’il y a deux jours, permettons à toutes et tous

de vivre dignement de leur travail.

PCF

Lire également :

Suicide d’un chômeur à Nantes : « Aujourd’hui, le chômage tue »

Immolations en série

L’après Djamal

Publié dans Chomage, France, PCF, POLITIQUE, SOCIAL | 1 Commentaire »

« Le rôle du gouvernement est d’aider les salariés à construire un rapport de force »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

GAUCHE DU PS

« Le rôle du gouvernement est d’aider les salariés

à construire un rapport de force »

 

« Le rôle du gouvernement est d’aider les salariés à construire un rapport de force » dans POLITIQUE maurelPar Agnès Rousseaux, Ivan du Roy (14 février 2013)

Réforme bancaire minimaliste, future loi pour l’emploi

très défavorable aux salariés, justice fiscale retardée…

L’aile gauche du Parti socialiste commence à s’impatienter.

« Le gouvernement n’assume pas le rapport de force

avec ceux qui n’ont pas intérêt au changement », critique

Emmanuel Maurel, tête de file de la gauche du parti,

qui compte 22 députés. Il appelle les parlementaires à

largement améliorer les projets de loi.

Et invite écologistes et Front de gauche à « élaborer ensemble les réformes de la seconde

partie du quinquennat ». Entretien.

Basta ! : L’Assemblée nationale discute actuellement de la réforme bancaire, visant

à contrôler les dérives de la finance (lire notre article). Pourquoi le gouvernement

propose-t-il un projet aussi peu ambitieux et aussi indolore pour les banques ?

Emmanuel Maurel : C’était l’une des annonces phares du candidat François Hollande dans son discours

du Bourget. « Notre adversaire, c’est la finance », rappelait-il. Cela a suscité de grandes espérances

chez tous ceux qui veulent mettre au pas la finance et les banques. Il s’est engagé sur la séparation

des activités des banques d’affaires et des banques de dépôt, pour maîtriser et réguler ce système fou.

Ce qui est ennuyeux avec ce projet de loi, c’est que la séparation des banques n’aura pas lieu.

On n’empêche pas que se reproduisent des crises comme celle de 2008. Il faudrait une loi très ambitieuse.

Ce n’est pas le cas. Quand j’ai interpellé Pierre Moscovici (ministre des Finances, ndlr) au Bureau national

du PS, il ne m’a pas donné de réponses satisfaisantes. Cela fait dix ans que nous demandons la mise

en place de garde-fous pour que les banques ne puissent pas avoir des filiales partout dans les paradis

fiscaux. Sur cela aussi le projet est insatisfaisant.

Est-il encore possible de renforcer le projet de loi en discussion ?

Il revient aux parlementaires d’améliorer cette loi. On ne peut pas se contenter de déclarations d’intention.

Un rapport de force s’esquisse entre Bercy, très sensible aux arguments du monde de la banque,

et des parlementaires de gauche, qui considèrent que cette loi est importante. A nous de mettre la pression.

C’est le souhait unanime de toute la gauche et de tous les Français : tous sont scandalisés par les pratiques

des banques. Les gens souhaitent l’encadrement du système bancaire. Ils voient bien que les banques sont

à l’origine de plusieurs crises. Et qu’à la fin, ce ne sont pas elles qui trinquent, mais les États qui les renflouent.

C’est l’une des réformes emblématiques du quinquennat : si elle finit en peau de chagrin, elle laissera place

à la déception et à l’amertume.

Dans ce contexte, pourquoi le gouvernement ne propose-t-il pas une réforme plus solide ?

On mesure ici la puissance de feu de ceux qui n’ont pas intérêt au changement. Il existe une élite dirigeante

financière et administrative qui n’a pas l’intention que cela change. Il existe toujours une porosité entre la haute

fonction publique et le monde des banques d’affaires. Le conseiller économique de François Hollande, Emmanuel

Macron, vient de la banque Rothschild. Et l’ancien conseiller économique de Sarkozy est reparti à la banque

Rothschild !

[Lire la suite sur Basta !]

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Manuel Valls, « ce Javert qui casse du salarié »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

#Valls : ce Javert qui casse du salarié.

 

Valls :

Manuel Valls est, sans aucun doute possible, un redoutable casseur

du salariat français. Pour ceux qui en douteraient, ou qui refuseraient

d’admettre cette froide réalité en raison de leur proximité avec le parti

social libéral dont Valls est un des membres essentiels, il suffit d’observer

qui le ministre de l’intérieur a décidé de protéger, qui le ministre de l’intérieur

a décidé de réprimer. Alors on comprend que le ministre de l’intérieur devient

le bras armé des patrons du CAC 40 qui, pour des logiques financières, licencient, délocalisent et

détruisent le tissu économique. Alors on comprend qu’il prend pour cible ceux qui cherchent

à protéger l’outil de travail français, ces salariés, ces représentants syndicaux qui luttent

contre la désindustrialisation du pays et qu’il devrait pourtant, en théorie, protéger, puisqu’il est

de gauche.

Mais plus question d’être de gauche pour le gouvernement que Manuel Valls défend avec ses compagnies

de CRS. Seulement il ne faut pas que cela se voit. Il faut, coûte que coûte, faire durer l’illusion que François

Hollande est un président qui fait la guerre à la finance, il faut entretenir coûte que coûte cette illusion

selon laquelle Jean-marc Ayrault n’est pas le premier ministre de Laurence Parisot. Dès lors, il convient

d’entretenir l’idée qu’il existe deux types de salariés, deux types de représentations syndicales.

D’un côté les responsables qui acceptent l’accord Medef que le gouvernement entend faire valider

par une assemblée aux ordres. De l’autre, les irresponsables, casseurs, voyous qui refusent d’entendre

la raison de l’accord Medef.

Dans un premier temps, il faut marginaliser les luttes sociales et les syndicats en pointe

de la défense du salariat. Ces luttes sont nécessairement violentes et le fruit d’hommes et de femmes

extrémistes. Leur méthode est l’affrontement, pas la négociation. Sinon, ils auraient accepté un accord

que seule Laurence Parisot qualifie d’historique. Et il l’est en vérité. Mais pour le grand patronat français

qui pourra lancer des PSE sans contrôle, sans garde fou.

[Lire la suite sur A gauche pour de vrai !]

 

Valls des plans sociaux

http://www.dailymotion.com/video/xxil1u

sur dailymotion

Par Parti de Gauche

Publié dans CGT, Competitivite, FO, Luttes, POLITIQUE, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

La Cour des comptes veut imposer l’austérité au plus grand nombre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

Cactus persona non grata

Didier Migaud, méga-comptable de la nation

 

La Cour des comptes veut imposer l'austérité au plus grand nombre  dans Austerite courcomptes

C’est l’homme du « juste milieu   » dans un milieu injuste.

Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes,

est un socialiste rescapé de l’ère Sarkozy. Un psychopathe

du compromis qui rêvait depuis longtemps du poste

que l’ancien président lui offrit sur un plateau, un 28 juin 2007.

Connu pour sa tempérance, ce modéré à toute épreuve

ne sait plus très bien où se situer sur l’échiquier politique.

Non pas, comme certains le prétendent, qu’il serait

au-dessus de la mêlée politique, mais disons plutôt au-dessous.

Dans un espace aseptisé et clos où l’on compte les sous des autres. Et puis, quand la fumée blanche

s’échappe enfin de la pieuse institution, tout le monde tremble. Car la Cour des comptes « épingle »,

c’est son métier comme d’autres faisaient des trous dans les billets. Précisons que son domaine concerne

exclusivement la gestion de l’argent public.

Les immenses gâchis (et profits) dans le secteur privé, Migaud connaît pas. Pour le reste,

c’est un méga-comptable, prêt à faire des économies même si les gens doivent mourir de faim. Il est payé

pour ça et ça lui permet de manger.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

La Cour des comptes outrepasse ses attributions

 

dettes Cour des comptes dans ECONOMIE

Aujourd’hui, la Cour des comptes de la République

a présenté son rapport annuel (ici). Le collectif

pour un audit citoyen formule deux critiques

fondamentales à l’encontre des conclusions de

ce rapport.

La première porte sur le champ d’intervention

de la Cour des comptes :

celle-ci est censée permettre à l’État de mieux

dépenser l’argent public. Or la Cour et son Premier

Président M. Migaud outrepassent largement

cette mission.

 

Le discours porté et relayé ad libitum est sans équivoque : «Les dépenses publiques doivent diminuer…»

Ce discours, éminemment idéologique, est étranger aux missions de la Cour, qui n’a aucune

légitimité pour se prononcer sur les politiques macroéconomiques du gouvernement. Le Collectif

rappelle que la politique budgétaire doit être discutée et votée par le parlement, par des représentants élus

démocratiquement. La Cour des comptes doit donc s’abstenir d’une telle ingérence.

La seconde critique concerne les conclusions macroéconomiques. Le rapport estime que les objectifs fixés

pour 2013 (déficit public en terme de PIB de 3% et un ratio de dette publique/PIB de 91,3% en fin d’année)

ne seront pas atteints à cause de la très mauvaise conjoncture économique. La Cour préconise maintenant

de faire porter l’effort de redressement sur la seule maîtrise des dépenses.

Le Collectif s’alarme du fait que la Cour des Comptes n’ait aucun recul sur les conséquences

macroéconomiques qu’un tel renforcement de la politique d’austérité déjà en vigueur occasionnerait.

[Lire la suite sur PCF Grésivaudan]

Article original

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« Si je déclare mon accident du travail, je perds 250 euros ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2013

 

« Si je déclare mon accident du travail, je perds 250 euros ! »

 

« Si je déclare mon accident du travail, je perds 250 euros ! » dans ECONOMIE btp

Spie Batignolles, poids lourd du BTP français,

se vante d’avoir mis en place avant tout le monde

une politique de « zéro accident du travail ».

Ses chantiers affichent des taux deux fois

inférieurs à la moyenne du secteur.

En fait, tout est fait pour inciter les salariés

accidentés à garder le silence, comme le prouvent des documents internes que nous publions.

C’est le genre de publicité dont Spie Batignolles se serait volontiers passé. Le 4 février, un ancien salarié

du groupe a porté plainte devant les prud’hommes de Boulogne-Billancourt. Son avocat accuse ce poids

lourd du BTP (2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 8300 salariés) d’avoir mis sur pied un véritable

« système » de dissimulation des accidents du travail. L’histoire est aussi simple que brutale. Embauché

comme coffreur dans une filiale du groupe en novembre 2010, le salarié est déclaré inapte par la médecine

du travail moins d’un an après. Motif ? Une dégénérescence des tendons au coude droit. En mars 2012,

il finit par être mis à la porte de l’entreprise, après avoir refusé un nouveau poste à 200 kilomètres

de son domicile. Selon son avocat, la principale faute du coffreur aura été de déclarer à la CPAM

(caisse primaire d’assurance maladie) sa maladie professionnelle…

A Spie Batignolles, pourtant, on ne plaisante pas avec la sécurité des salariés. C’est du moins ce qu’affirme

le groupe, qui se vante d’avoir mis en place dès 2001 une politique de « zéro accident » sur ses chantiers.

Depuis, ces derniers affichent généralement des statistiques exemplaires : en général, Spie revendique

des taux d’accidents deux à quatre fois inférieurs à la moyenne de ses concurrents.

Impressionnant, dans un secteur qui compte plus de 100 000 accidents du travail par an et où un ouvrier

meurt tous les trois jours. Ces chiffres flatteurs font d’ailleurs régulièrement l’objet de cérémonies,

au cours des quelles le groupe remet lui-même des trophées à ses filiales les plus méritantes.

Pourtant, les syndicats dénoncent depuis des années les méthodes pratiquées par le groupe pour atteindre

l’excellence.

« Quand un salarié est accidenté, tous les moyens sont bons pour l’inciter à ne pas se déclarer,

assure Bruno Cornet, responsable à la FNSCBA*-CGT. Un responsable sécurité vient le voir, lui conseille

de se reposer quelques jours chez lui, en lui assurant que l’entreprise le paiera pendant ce temps. En cas

de refus, le ton se fait plus menaçant : on explique au gars qu’il n’aura plus jamais d’augmentation

ou qu’on lui fera faire systématiquement le sale boulot sur les chantiers ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

Voir les documents :

 

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