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Le billet de Théophraste R. : « Terrible lapsus de Jean Jaurès polémiquant avec Manuel Valls »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2013

 

Terrible lapsus de Jean Jaurès polémiquant avec Manuel Valls

 

Le billet de Théophraste R. :

Manuel Valls, mardi 5 février 2013 :

« Il y a de la désespérance chez les ouvriers,

chez les ouvrières, il y a de la colère. (…)

J’en appelle évidemment à la retenue, au dialogue

social, à la recherche de solutions. (…)

Il n’y a pas de place pour la violence, et je lance

évidemment un avertissement, la police, elle fait

son travail, mais on ne peut pas admettre

qu’on cherche à casser l’outil de travail, à briser

des mobiliers urbains, qu’on s’attaque à des édifices

publics, qu’on lance des boulons sur des policiers ».

Jean Jaurès, se réveillant : « il y a de la désespérance chez les ouvriers, chez les ouvrières, il y a de la colère.

(…) J’en appelle évidemment à la lutte pour l’établissement d’un rapport de forces permettant le dialogue social,

la recherche de solutions. (…) Il n’y a pas de place pour la violence patronale, et je lance évidemment

un avertissement aux industriels : on ne peut pas admettre qu’ils cassent l’outil de travail, qu’ils délocalisent,

qu’ils brisent des familles, des régions entières, désaffectent les édifices publics devenus inutiles, qu’ils lancent

des paquets de boue médiatiques sur leurs victimes muselées ».

Et tendant le poing hors de son linceul, Jaurès a tonné : « Tu as compris, Hortefeux ? ».

Théophraste R. (Observateur des violences patronales et policières).

PS. Avant de reposer d’une main écœurée la pierre sur lui, Jaurès a ajouté : « Vivement que les socialistes

triomphent en France, qu’ils s’emparent de la présidence, du gouvernement, de l’Assemblée nationale,

du Sénat, des régions et qu’ainsi, ayant tous les pouvoirs, ils plient à la volonté du peuple l’adversaire sans

visage : la finance ».

Publié dans Humour, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Syndicalisme : Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, répond aux questions de L’Humanité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2013

 

Rencontre. Syndicalisme

Bernadette Groison :

«  Ce gouvernement ne peut se contenter d’être élu, il doit agir  »

 

Syndicalisme : Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, répond aux questions de L'Humanité dans Education nationale groison

Entretien réalisé par Laurent Mouloud

Malaise des personnels, rapport avec les ministres,

rapprochement avec la CGT… la secrétaire générale

de la FSU fait le point sur l’actualité de la fédération

syndicale, dont le 7e congrès s’ouvre aujourd’hui

à Poitiers.

 

C’est aujourd’hui que s’ouvre, à Poitiers, le 7e congrès national de la Fédération syndicale unitaire.

Née en avril 1993 après l’éclatement de la FEN (Fédération de ­l’éducation nationale), la FSU fête donc

ses vingt ans d’existence. Avec 163 000 adhérents, dont 80 % d’enseignants, elle est la première

fédération de l’éducation et la deuxième force syndicale dans la fonction publique d’État. Austérité,

refondation de l’école, rapprochement avec la CGT… Bernadette Groison, secrétaire générale depuis

février 2010, passe en revue les dossiers chauds du moment.

Après la grève du 31 janvier dans 
la fonction publique et celle à venir, 
demain,

dans les écoles primaires, dans quel état d’esprit la FSU 
aborde-t-elle ce congrès ?

Bernadette Groison. C’est un congrès qui tombe au bon moment. On ­arrive à une période où

l’intervention des ­personnels est indispensable pour peser sur les choix du gouvernement et faire

qu’ils aillent dans le bon sens. Nous devons être une organisation qui soit une vraie force de propositions,

qui travaille des alternatives ­aujourd’hui indispensables. Ce congrès, à l’occasion duquel nous fêtons

nos vingt ans d’existence, est porteur d’espoir et résolument placé sous le signe de l’avenir.

De quoi allez-vous débattre ?

Bernadette Groison. Il y a, déjà, un enjeu crucial autour des services publics. Avec la crise,

nous pensons qu’il faut les renforcer. Or que constate-t-on ? Un gouvernement qui continue de vouloir

réduire les dépenses publiques et ­prépare un nouvel acte de décentralisation sans débattre réellement

de la place que doit avoir l’État dans la réduction des inégalités… C’est une erreur. La FSU va réaffirmer

clairement que notre pays a, aujourd’hui plus que jamais, besoin des services publics, que ce soit

pour mener à bien la relance industrielle ou répondre au défi ­écologique futur. L’autre grande question

sera celle de l’éducation avec, en toile de fond, la loi de refondation de l’école.

La FSU ­rappellera, notamment, la ­nécessité d’ouvrir rapidement d’autres ­chantiers que ceux abordés

jusqu’ici par le ministère. Si l’on veut vraiment refonder l’école, il faut ­travailler sur chaque échelon

du système éducatif, de la maternelle à l’université. Ce n’est pas le cas actuellement.

Le congrès débattra enfin de l’avenir du syndicalisme. Quelles orientations propose la FSU ?

Comment peser sur les choix du gouvernement ? Comment sortir de la division actuelle du paysage syndical

et construire le rassemblement dont ont besoin les travailleurs et les chômeurs ?

La question d’un rapprochement 
avec la CGT se pose-t-elle encore ?

Bernadette Groison. La question n’est pas de se rapprocher, mais de mieux travailler ensemble.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire également :

Congrès FSU : discours d’ouverture de Bernadette Groison

 

Publié dans Education nationale, Fonction publique, FSU, l'Humanité, Syndicats | Pas de Commentaire »

CGT et FO lancent un appel commun à la mobilisation la plus large le 5 mars

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2013

 

Lutte

CGT et FO s’unissent contre la flexibilité de l’emploi

 

CGT et FO lancent un appel commun à la mobilisation la plus large le 5 mars dans Austerite cgtfopar Yves Housson

Les deux confédérations lancent un appel commun

à la mobilisation, le 5 mars, pour dissuader

le gouvernement 
de retranscrire dans la loi l’accord

minoritaire du 11 janvier et réclamer une rupture

avec la politique d’austérité.

 

C’est une retombée inattendue, et pas des moindres, de l’accord de flexibilisation de l’emploi conclu

le 11 janvier dernier entre le patronat et trois organisations syndicales (CFDT, CGC, CFTC) :

pour la première fois depuis des lustres, la CGT et Force ouvrière, centrale issue de la scission de la CGT

en 1947, ont lancé vendredi un appel commun à la mobilisation. Ces deux confédérations invitent

« leurs organisations territoriales et professionnelles à créer les conditions de la mobilisation la plus large

possible, au travers de rassemblements, de manifestations et arrêts de travail dans les régions, départements

et localités, le 5 mars prochain ». Le lendemain, 6 mars, le Conseil des ministres doit adopter le projet de loi

retranscrivant l’accord du 11 janvier, dit, improprement, de « sécurisation de l’emploi ».

Un recul des droits des salariés

En réalité, ce texte « organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels

et collectifs au bénéfice des employeurs », font valoir CGT et FO. Pour les deux confédérations,

« la lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables

à l’emploi en qualité et en quantité ». Le 5 mars doit donc « exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité »,

ainsi que « l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires

et des pensions ».

Lancé pour l’instant par la CGT et FO, l’appel pourrait être repris par d’autres syndicats, en particulier

par la FSU, en congrès cette semaine à Poitiers, qui a jugé l’accord du 11 janvier « pas satisfaisant », et par

Solidaires, qui a dit être prêt à « une mobilisation commune ». D’autres organisations, comme le syndicat

étudiant Unef, qui a déjà fait savoir qu’il « n’acceptera pas une loi qui fait courir autant de risques aux jeunes

sans réagir », le Syndicat des avocats de France (SAF, lire le communiqué), des juristes, ont exprimé de vives

critiques sur ce texte approuvé par trois confédérations syndicales représentant une minorité du monde

du travail. Pour l’heure, « l’essentiel est de se tourner vers les salariés », souligne Nadine Prigent, pour la CGT,

insistant sur le nécessaire travail d’explication, sur le terrain, des dangers de cet accord.

Le syndicat a édité à cet effet un « quatre pages », très démonstratif. FO a fait de même.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire également :

sur cgt.fr : Bouleversement du code du travail

 

Publié dans Austerite, CGT, FO, France, Luttes, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

Congrès de PCF : Une direction rassemblée et ambitieuse

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2013

 

Événement. 36° congrès du Parti Communiste Français

Une direction du PCF rassemblée et ambitieuse

 

Congrès de PCF : Une direction rassemblée et ambitieuse dans France huma1102par Max Staat

C’est dans un climat serein que les délégués

du 36ème congrès du PCF ont élu un Conseil

national renouvelé et resserré dans l’objectif

d’un travail plus efficace.

Rassemblée. Tel est l’image que donne ce moment

important dans un congrès du PCF, l’élection

de la direction nationale.

Pour la première fois depuis plusieurs congrès,

une seule liste de candidats était soumise au vote

des congressistes.

Pour Pierre Laurent, qui la conduisait afin de remplir

un second mandat à la tête du PCF, ce fait témoigne

« d’une maturité nouvelle » et « valide les choix

politiques du PCF depuis le dernier congrès, en 2008 »,

avec cinq élections marquées par des progrès électoraux, le lancement du Front de gauche, les luttes

contre les politiques de Nicolas Sarkozy et… 23 000 adhésions supplémentaires au PCF.

Ces résultats ne sont pas pour rien dans le fait que, malgré la présence de plusieurs textes d’orientation

présentés aux suffrages des communistes en amont de leur congrès, en décembre, chacun a, au final, choisi

de se retrouver sur une liste unique. Ce que souligne à sa manière l’ancien député André Gerin, dissident

revendiqué depuis de longues années, en affirmant : « Je suis fier que le PCF ait toujours droit de cité,

ce n’était pas gagné. »

Nombre de délégués se sont exprimés dans le débat pour se réjouir de cette situation.

Collectif de travail

C’est avec la volonté « d’aller de l’avant », souligne Jacques Chabalier, en charge de la commission

des candidatures au congrès, que « nous avons, avec douze propositions, intégré toutes les sensibilités »

dans le Conseil national. Conseil qui sera paritaire et resserré, puisqu’il ne comptera plus que 166 membres,

contre 233 jusqu’à présent. C’est, explique le responsable communiste, « pour gagner en efficacité ».

Le Conseil national « ne devant pas être un Parlement où les positions sont figées mais un collectif de travail »,

l’objectif affirmé est de gagner à une meilleure « qualité du travail d’élaboration » de la politique du PCF

sur tous les dossiers, ainsi qu’une plus grande « efficacité dans la mise en œuvre » des décisions.

De ce point de vue, les liens avec les départements et les régions devraient être améliorés.

50% de nouveaux

Enfin, le renouvellement du Conseil national, dont la moyenne d’âge des membres est de 49 ans,

est important, puisque 50 % des membres sortants (soit 116) le quittent.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Les temps forts en images

congres5 dans PCFcongres4 dans Pierre Laurent

 

congres7 dans POLITIQUEcongres9

 

A lire aussi :

 

Publié dans France, PCF, Pierre Laurent, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

 

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