Avec Stalingrad, le IIIe Reich est blessé à mort
Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 février 2013
HISTOIRE
Avec Stalingrad, la Seconde Guerre mondiale bascule
Plus que le débarquement anglo-américain
en Afrique du Nord (8 novembre 1942)
ou que la conquête américaine de l’île de
Guadalcanal (8 février 1943), la victoire
soviétique de Stalingrad (2 février 1943)
est bien le « tournant » de la guerre.
Mais la victoire est plus encore politique que militaire.
Du 31 janvier au 2 février, malgré l’interdiction d’Hitler, la VIe armée allemande capitule après deux mois et
demi d’encerclement, isolée malgré les raids de la Luftwaffe, pilonnée nuit et jour, épuisée par la faim, le froid,
la neige. Des 330 000 encerclés ne survivent que 120 000 prisonniers. Les forces de l’Axe ont perdu au total
800 000 hommes à Stalingrad, le quart des forces du front oriental. Le mythe de l’invincibilité allemande est
détruit.
L’enjeu de Stalingrad
Pour pallier les besoins en carburant de l’économie de guerre allemande, Hitler déclenche, le 8 mai 1942,
un nouveau Blitzkrieg en vue de conquérir les champs pétrolifères du Caucase. La moitié des troupes engagées
en URSS, 100 divisions allemandes et 50 alliées (roumaines, italiennes, hongroises), sont concentrées
sur le front sud-est. Les forces de l’Axe conquièrent la Crimée et Sébastopol, puis l’est de l’Ukraine et Rostov.
Mais Hitler commet alors la même erreur qu’à l’automne 1941. Grisé par ses victoires, il divise ses forces
selon deux axes : pendant que des divisions fonceront vers le Caucase, le gros des forces remontera la vallée
du Don pour prendre Stalingrad, isoler l’Oural et ensuite, avec les armées du centre, encercler Moscou.
Dès le 23 août, la VIe armée de Von Paulus atteint la Volga et bombarde la ville charnière. Le 12 septembre,
disposant de forces deux fois supérieures, les Allemands lancent ce qu’ils pensent être l’assaut final.
Des combats acharnés se déroulent jusque dans le centre et le sud de la ville, maison par maison, cave par
cave. Les usines Octobre rouge et Barricades sont prises et reprises.
Vassili Grossman traduit bien l’acharnement des combats dans Vie et destin. Hitler veut prendre à toute force
la « ville de Staline » mais Stalingrad ne tombe pas.
[Lire la suite sur humanite.fr]
Vidéo : Documentaire – La bataille de Stalingrad
A (re)lire sur notre blog : Bataille de Stalingrad : « l’espoir changea de camp, le combat d’âme »
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