Rythmes scolaires : les appels à repousser l’application de la réforme à Paris se multiplient
Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 janvier 2013
Rythmes scolaires :
les appels à repousser l’application de la réforme
à Paris se multiplient
Face aux nombreuses incertitudes
et imprécisions qui entourent cette
réforme, la communauté éducative
mais aussi le Front de gauche
demandent à la mairie de Paris
de renoncer à appliquer la refonte
des rythmes scolaires dès la rentrée 2013.
En signe d’«apaisement», ils réclament le report de l’application de la réforme pour
permettre de mener sereinement le débat et de clarifier le projet éducatif.
La réforme des rythmes scolaires en primaire prévoit d’ajouter une demi-journée d’école et d’imposer
un maximum de 5h30 de cours par jour. Si la nécessité de revoir ces rythmes scolaires ne fait pas débat,
c’est le manque d’ambition et les incertitudes entourant l’application du projet qui ont poussé
la communauté éducative mais aussi le Front de gauche à demander à la mairie de Paris de renoncer
à appliquer la réforme à Paris dès 2013.
« J’appelle l’exécutif municipal à choisir la voie de l’apaisement », a déclaré le président du
groupe Front de gauche au conseil de Paris Ian Brossat. « Les élus PCF/PG présenteront dès la semaine
prochaine des vœux dans les différents conseils d’arrondissement demandant le report de la mise en œuvre
de la réforme à septembre 2014. Ce report permettrait à la Ville de Paris de mener un grand débat
sur l’avenir de l’école dans la capitale et sur son projet éducatif ».
Apaisement également réclamé par le syndicat SNUipp-FSU, majoritaire dans le premier degré à Paris.
« L’apaisement est indispensable dans l’intérêt tout d’abord des élèves, mais plus largement dans l’intérêt
de l’ensemble de la communauté éducative ».
[Lire la suite sur humanite.fr]
Une manifestation est prévue le 2 février de la Sorbonne à l’Hôtel de Ville.
*
Retrouvez dans l’Humanité des débats de ce vendredi Rythmes scolaires : un vrai-faux débat ?
Une table ronde entre
Stéphane Bonnéry, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris-VIII,
Yves Careil, maître de conférences en sociologie à l’IUFM de Bretagne
et Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE.
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