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Front de Gauche : Lancement de la campagne contre l’austérité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 janvier 2013

 

Ce mercredi dans l’Humanité :

Front de gauche et salariés en lutte joignent leurs voix

 

Front de Gauche : Lancement de la campagne contre l'austérité dans Austerite huma2301Entretien réalisé par 
Adrien Rouchaleou

 

Le mouvement lance, ce soir, sa campagne

pour rassembler autour de

« l’alternative à l’austérité »,

à l’occasion d’un meeting à Metz.

Au-delà des forces politiques, l’invitation

s’adresse aux salariés mobilisés.

Ce soir, ils auront la parole.

Pour Christophe Jacquemin, délégué CGT

d’ArcelorMittal, qui participera au meeting :

« la sidérurgie pâtit aussi de l’austérité ».

 

 

 

Pourquoi participerez-vous au rassemblement contre l’austérité ?

Christophe Jacquemin. Je travaille à Gandrange, chez ArcelorMittal. Une fermeture a eu lieu, ici, en 2008.

Il reste encore une unité en marche. Mais nous avons de grands doutes sur la volonté de Mittal

de la maintenir en activité. Et ce que l’on voit de la politique de Mittal sur d’autres installations

de la sidérurgie française nous conforte dans nos craintes. La question de l’austérité est directement liée

à cette situation. Nous travaillons à 70 % pour l’industrie automobile. Mais si les salaires n’augmentent pas,

voire sont en baisse, les gens ne peuvent pas acheter de voiture, les sites ferment, l’État réduit sa voilure,

parce que la machine s’est grippée. C’est le cercle vicieux de l’austérité. Celui que l’on voit en action en

Espagne ou en Grèce, qui ne s’en sortent pas avec ces méthodes. Au contraire, elles s’enfoncent. Je crains

que pour nous, il en soit de même. On va rentrer 
dans le dur.

Quelles priorités devrait porter 
une campagne contre l’austérité ?

Christophe Jacquemin. Il faut interdire les licenciements boursiers, interdire les fermetures de site s’il y a

un repreneur, comme c’est le cas à Florange. C’est la position qu’on défendait en 2008, en n’ayant aucune

illusion sur ce que Nicolas Sarkozy ferait. Nous maintenons cette position maintenant que la gauche est au

pouvoir. La balle est dans son camp. Regardez la situation des copains de Florange : Mittal a décidé d’arrêter

deux hauts-fourneaux, alors qu’au même moment un rapport officiel dit qu’il y a de l’avenir en France

pour la sidérurgie. Et le gouvernement laisse faire ! Les salariés devraient avoir un droit de veto. L’État ne joue

pas son rôle. Nos bons amis socialistes essaient d’encadrer le libéralisme sauvage. Ils jouent les assistants

sociaux. Mais il n’y a pas de politique derrière tout ça. Pas de vision à long terme. François Hollande s’était

gargarisé durant 
la campagne avec la politique industrielle. Qu’il empêche aujourd’hui les fermetures de site.


Ce serait déjà bien.

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