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7 500 emplois en moins chez Renault : une catastrophe sociale jugée « acceptable » par Montebourg

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 janvier 2013

 

7500 emplois en moins chez Renault :

« acceptable » selon Montebourg

 

7 500 emplois en moins chez Renault : une catastrophe sociale jugée Que Renault détruise 17 % de ses emplois en France

ne pose pas de problème fondamental au ministre

du Redressement Productif, puisqu’il n’y a

« ni licenciement ni fermeture de site ».

L’État étant le premier actionnaire du constructeur,

une telle déclaration n’augure rien de bon pour les salariés.

« Il n’y a pas pour nous un certain nombre de lignes rouges qui ont été franchies » explique Arnaud Montebourg

en une déclaration syntaxiquement alambiquée, à la sortie du Conseil des ministres. Mais il explicite :

« Première ligne rouge, pas de plan social, pas de licenciement, la première ligne rouge est respectée.

Deuxième ligne rouge, pas de fermeture d’usines, pas de fermetures de sites, la deuxième ligne rouge est

respectée. » La suppression de 7500 postes devient donc acceptable pour Montebourg.

[...]

La direction veut « choquer » les syndicats

 

Cliquez sur l’image pour agrandir

renault2 Industrie automobile dans ECONOMIE« 7500 suppressions, c’est l’usine de Flins

plus la moitié de l’usine de Sandouville »,

note Didier Bouquet, délégué syndical CFDT.

Plusieurs sites Renault sont déjà en sous-

effectifs. Difficile d’envisager comment

la poursuite de l’activité pourra se faire

dans des conditions acceptables avec

près de 20 % d’employés en moins.

 

Pour Christophe Delaine, délégué syndical Sud,

cette annonce relève de la « manipulation ».

« Cette annonce est faite pour créer un choc

chez les salariés en leur disant +Renault va

très mal+, et mettre la pression sur les syndicats,

pour les forcer à signer l’accord ».

La réaction de Fabien Gâche (CGT) semble lui

donner raison :

« C’est une catastrophe pour l’ensemble des catégories de personnels. On s’attendait à des annonces

mais tout de même pas à ce point ».

Au nom de la compétitivité, les salariés de Renault ont déjà accepté de travailler plus, sans augmentation

de salaire.

[Article complet]

Tract CGT-Renault : 6e réunion sur « compétitivité » du 15 janvier 2013

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