Retour sur le débat entre Jean-Luc Mélenchon et Jérôme Cahuzac
Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 janvier 2013
L’analyse
Mélenchon-Cahuzac :
le courage et l’ambition politique de la gauche en question
BCE : la charge surprenante de Cahuzac
Analyse. Retour sur le face-à-face
Jérôme Cahuzac – Jean-Luc Mélenchon sur France 2
lundi soir et sur la charge surprenante de Jérôme
Cahuzac à l’encontre de la Banque centrale européenne.
Parmi les choses intéressantes que l’on aura apprises
du débat qui a mis aux prises, lundi soir sur France 2,
le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon,
et son adversaire d’un soir, le ministre socialiste délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, la plus surprenante
a fait l’objet de très peu de reprises dans les médias.
Ce n’est pas tant l’aveu tardif, fait sur le ton de la confidence par Jérôme Cahuzac, qu’il n’a « jamais cru »
à la lutte des classes. Ni même celui de son vote « non » au référendum sur le traité de Maastricht en 1992,
qu’il ne regrette pas. Mais bien plutôt la charge impitoyable contre la Banque centrale européenne (BCE)
et son « indépendance » vis-à-vis des États à laquelle s’est livré le ministre du Budget, alors même qu’elle est
confirmée par le traité européen Sarkozy-Merkel, que François Hollande avait promis de renégocier avant
de le signer.
En passer par les marchés…
En résumé, la problématique abordée était la suivante : la BCE peut-elle jouer le rôle de prêteur aux États,
ou ceux-ci doivent-ils en passer par les marchés, et donc emprunter à leurs conditions ? Aujourd’hui, la BCE,
à la différence de la Réserve fédérale américaine ou de la Banque d’Angleterre, ne remplit pas cette fonction,
même si son gouverneur, Mario Draghi, s’est prononcé cet été pour la possibilité d’un rachat « illimité » de la dette.
Les deux intervenants ne s’affrontaient guère sur ce constat, connu de tous, mais sur la possibilité de le modifier.
Pour Jean-Luc Mélenchon, c’est oui, pour peu que la France ait la volonté de parler d’une voix forte
que lui conférerait le « mandat populaire » obtenu par un référendum. Pour Jérôme Cahuzac, c’est non, la force
des traités internationaux s’imposant à toutes les volontés d’un gouvernement, aussi déterminé soit-il.
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le 10 Janvier 2013
Cahuzac à Mots croisés : le zapping du naufrage
http://www.dailymotion.com/video/xwllg4Par lepartidegauche
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