Manifestation des salariés de Virgin : « Ne soldez pas nos emplois ! »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 janvier 2013
Les salariés de Virgin ne veulent pas que l’on solde leurs emplois
Devant l’entrée du Virgin Mégastore des Champs Élysées.
Photo : J.M. Domart
Alors que la direction du groupe de distribution
de produits culturels et multimédia vient
officiellement de déposer le bilan ce mercredi,
des salariés du magasin des Champs-Elysées
et des responsables politiques de gauche
se sont rassemblés pour demander la sauvegarde des 1 200 emplois en jeu.
La foule rassemblée devant le magasin Virgin des Champs-Elysées, ce mercredi en début d’après-midi,
n’était pas venue pour l’ouverture des soldes mais pour apporter son soutien aux 1 200 salariés
de l’enseigne au logo rouge dont les emplois sont menacés après l’annonce du dépôt de bilan
par la direction du groupe.
Vêtus des gilets rouges de l’enseigne, ils brandissaient des pancartes « Oui à la culture, non à la fermeture« ,
« Ne soldez pas nos emplois », ou encore « Butler l’addition, c’est pour toi ». Butler Capital Partners, l’actionnaire
principal avec 74% du capital, était également étrillé dans des slogans comme « Butler, voleur ».
« Butler, c’est une machine à fric« , a dénoncé Guy Olharan de la CGT. « Ce qu’on veut, c’est qu’il finance tout
ce qui peut arriver derrière. On veut un repreneur, avec un projet multicanal » (ndlr, couplant magasins et vente
en ligne), a-t-il ajouté.
« Aujourd’hui, on a une boule au ventre, mais on a espoir de trouver un repreneur », a-t-il confié.
« C’est le plus gros rassemblement de Virginen Ile-de-France », a-t-il aussi assuré en prévoyant 400 participants.
« C’est une journée historique en termes de mobilisation sociale chez Virgin« , a de son côté déclaré Sylvain Alias
de SUD. « On s’attend même à ce que certains magasins ferment, vu le nombre de grévistes », a-t-il indiqué,
alors que des débrayages sont prévus à Strasbourg, Bordeaux ou Lyon notamment. »Butler nous l’a dit hier :
il n’y aura rien pour les salariés et il n’y a malheureusement plus d’argent dans l’entreprise pour payer
un plan social« , a déploré le responsable de SUD.
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