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Inde : Explosions de colère face au désintérêt de l’État pour la question des violences faites aux femmes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2013

 

En Inde, les femmes manifestent
*
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Inde : Explosions de colère face au désintérêt de l'État pour la question des violences faites aux femmes   dans Inde inde

Suite au viol collectif d’une étudiante à New Delhi,

la société indienne est bouleversée.

La violence de l’acte, l’indifférence des passants

et la longue agonie de la victime ont profondément

marqué les esprits.

Et surtout chez les Indiennes qui manifestent

par milliers pour réclamer le respect et l’égalité.

 

Source photo : humanite.fr/multimedia

 

Inde : « De graves résurgences patriarcales »

 

inde2 viol dans IndeEntretien réalisé par 
Rosa Moussaoui

Ritu Dewan, professeur au Centre d’études féminines

de l’université de Mumbai, décrypte la colère des Indiens

contre un État jugé indifférent à la question des violences

sexuelles.

Comment expliquer la forte mobilisation en Inde

après le viol mortel de cette jeune femme, à New Delhi ?

Ritu Dewan. Cette large mobilisation est le résultat d’une accumulation

de facteurs, le principal étant l’incroyable degré de brutalité 
de ce crime.

Celui-ci reflète, 
à plusieurs niveaux, l’aggravation de l’aliénation

du peuple indien, avec des scénarios économiques 
et politiques

qui encouragent de graves résurgences patriarcales.

Lesquelles se conjuguent, pour le pire, avec le phénomène de marchandisation des femmes.
 Les gens ordinaires,

hommes ou femmes, ressentent une grande colère face au désintérêt de l’État pour les questions de genre

et de violences sexuelles. Cette insensibilité des responsable politiques se confirme par-delà les appartenances

partisanes.

Qui sont les Indiens qui descendent aujourd’hui dans la rue ?

Ritu Dewan. Les protestataires sont bien sûr des femmes, mais aussi des hommes qui se sentent très concernés.

Aucun parti politique ne s’est investi dans l’organisation de cette lutte et dans la préparation des manifestations.

Des explosions simultanées de fureur ont touché divers secteurs de la société : lycéens, étudiants, employés

de la classe moyenne, employés de maison, fonctionnaires, travailleurs du secteur privé, femmes au foyer, enfants


des écoles, et même, dans certains cas, paysans. La protestation est surtout le fait des classes moyennes

et populaires, ainsi que des « plus pauvres » qui font face quotidiennement à la violence sexuelle.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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euronewsfr

 

 

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Exil fiscal : Et si on remettait au programme l’abolition des privilèges !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2013

 

SPOLIATION

Depardieu, Afflelou :

ces exilés fiscaux qui font fortune grâce à l’argent du contribuable 

 

Exil fiscal : Et si on remettait au programme l'abolition des privilèges ! dans France revolution Par Benoît Lorentz (3 janvier 2013)

Gérard Depardieu fuit en Belgique.

Alain Afflelou s’envole pour Londres.

Les deux hommes, qui ont bâti leur carrière

et leur fortune en grande partie grâce

aux subsides des contribuables

et aux cotisations sociales, refusent

de contribuer à la collectivité

« en raison de leurs facultés » financières.

 

 

En écho à leur exil fiscal, la patronne des patrons Laurence Parisot évoque un « relent de guerre civile »

et dénonce « un retour à 1789 ». Et si, justement, nous revenions à l’esprit de la Révolution ?

Ah ça ira, ça ira, ça ira… Depuis quelques jours, l’histoire se répète. Gérard Depardieu, Alain Afflelou et

consorts fuient la France, et dénoncent un climat rappelant 1789. Laurence Parisot, présidente du club

des patrons, est solidaire. Il serait intéressant que ces exilés et leurs soutiens précisent ce qu’ils redoutent

dans ce « retour à 1789 ». Craignent-ils la fin d’un régime tyrannique ? La mise en place d’une nouvelle

déclaration des Droits de l’Homme ? Ou un souffle aiguisé sur leur nuque ? Des canons sont-ils braqués

sur le siège du Medef, sur Neuilly-sur-Seine ou le parvis de la Défense ? Veulent-ils constituer à nos frontières

des armées de conseillers fiscaux et de spéculateurs financiers pour faire triompher la contre-révolution ?

Ce que redoutent ces braves patriotes, c’est avant tout l’idée d’égalité issue de la Révolution française.

Notamment l’article 13 de la déclaration des droits de l’Homme de 1789 :

« Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, une contribution commune

est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »

Le point commun entre ces illustres personnes et leurs prédécesseurs du 18ème siècle réside dans leur fortune.

Aussi dans l’aristocratie – oligarchie dirait-on aujourd’hui – à laquelle ils se sentent appartenir.

Depardieu, pur produit des subventions publiques

Tandis que les nobles d’hier phagocytaient directement un large pan des fruits des travaux de leurs sujets,

la fortune de ces aristocrates modernes s’est constituée en grande partie grâce aux principes de solidarité

qu’ils condamnent aujourd’hui. Cette oligarchie considère qu’elle seule est légitime à déterminer ce qu’elle doit

– et ce qui serait bénéfique – à la société. Elle souhaite pouvoir distribuer la charité comme elle l’entend, et choisir

ses pauvres. Quant à contribuer « en raison de leurs facultés » à la solidarité nationale, pas question.

[Lire la suite sur Basta !]

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Partage des richesses

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2013

 

Partage des richesses dans ECONOMIE humou2

 

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Chantage à l’exil

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2013

 

Chic : Brigitte Bardot sur le départ ?

Le ridicule ne tue pas………

 

Chantage à l'exil  dans Humour humou11

 

L’ex-star du cinéma reconvertie dans la défense

des animaux va-t-elle quitter son refuge

de Saint-Tropez pour s’installer à Moscou ?

On en est encore loin, mais Brigitte Bardot a quand

même brandi la « menace ultime » : demander

la nationalité russe, suivant le très conversé

et très médiatique exemple de Gérard Depardieu.

Mais pas question d’exil fiscal pour Bardot : 

ce qu’elle demande, c’est de sauver de la tête de

deux éléphantes lyonnaises menacées d’euthanasie.

Par Moissac Au Coeur

 

 

 

Farce nationale : Bardot demande à son tour la nationalité russe

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Censures du Conseil constitutionnel : « Elles concernent les hauts revenus ou les revenus du capital. »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2013

 

A propos des censures du Conseil constitutionnel,…

Par Patrick Le Hyaric !

 

Censures du Conseil constitutionnel :

 

Pour Patrick Le Hyaric, Directeur de l’Humanité,

Député européen, Vice-président du groupe

de la gauche unitaire européenne, les dernières

décisions du Conseil constitutionnel posent

beaucoup de questions qui méritent d’être méditées.

Bien au-delà de la petite écume médiatique

qu’on nous envoie au visage.

 

 

 

 

Les dernières décisions du Conseil constitutionnel posent beaucoup de questions qui méritent d’être méditées.

Bien au-delà de la petite écume médiatique qu’on nous envoie au visage.

La censure de la taxation à 75 %  pour les revenus de plus d’un million d’euros a été l’objet d’une émotion légitime

de l’immense majorité des contribuables, lourdement sollicités par l’effort fiscal.

Mais,  « de l’autre côté du périph », dans les «beaux quartiers», nul doute qu’elle a été l’occasion

de sabrer le champagne au-delà des fêtes de fin d’année.

L’annulation de cet élément de justice, même si sa portée est limitée, est d’autant plus amère comparée

aux 20 milliards de recettes fiscales supplémentaires attendues pour 2013 sur la base d’un accroissement des impôts

indirects et injustes, notamment, de la TVA et les taxes sur les carburants. Au moment même, où en ce début janvier,

les familles populaires devront payer plus cher le gaz, l’électricité, les transports, les timbres, la redevance télé, etc…

Elle est odieuse si on la met en rapport aux 20 milliards d’euros de crédit d’impôts, programmés sur trois ans, octroyés

sans aucune contrepartie aux entreprises. La ristourne fiscale de 30 et 40 millions d’euros faite au fossoyeur des hauts

fourneaux de Florange en fait partie. Elle est comme un emblème de ce qu’il ne faudrait pas faire pour redresser le pays

et l’emploi. C’est sans doute pour cela que cet élément n’est pas à la une des journaux radios-télévisés ? On préfère

nous passer le mauvais film de ceux qui cherchent la nationalité belge ou russe. Faut-il en rire ou en pleurer ?

[...]

A l’examen, c’est sur la nature des mesures retoquées qu’il faut porter attention. Au détail près, toutes les mesures

repoussées ont un commun dénominateur. Elles concernent les hauts revenus ou les revenus du capital.

Censurée la «charge excessive» sur les «retraites chapeau », ces retraites en or des grands patrons.

Censurée   la «charge excessive» sur les «bons anonymes», sur les gains des «stock-options», 

sur les « actions gratuites ».

Censurée la « charge excessive » sur les rémunérations des hauts-dirigeants des grandes entreprises

de même  que  celle sur  les  « plus-values immobilières sur les terrains à bâtir» dont bénéficient

les gros promoteurs.

En réaction à ces décisions, les porte-paroles de la droite et de l’extrême-droite, associés au syndicat des puissances

de l’argent ont affiché une mine triomphale. (…)

[Article complet sur Moissac au Coeur]

 

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Sans-papiers de Lille : « Nous sommes en train de mourir pour un bout de papier »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2013

 

Immigration

Sans-papiers de Lille :

« Nous sommes en train de mourir pour un bout de papier »

 

Sans-papiers de Lille : Lille, envoyée spéciale.

En plein centre de Lille, une quarantaine de sans-papiers

sont en grève de la faim depuis 64 jours. 

Alors que plusieurs occupations de soutien étaient

organisées hier, jusqu’au siège du PS à Paris, ils se disent

prêts à aller « jusqu’au bout ».

 

 Devant l’église Saint-Maurice, en plein cœur de Lille, une grande tente a été montée. Les nombreux passants

sont rares à s’arrêter devant la banderole rouge qui la recouvre : « Faut-il mourir pour avoir des ­papiers ? Valls,

régularisez ! » Dans ­l’indifférence générale, trente-six sans-papiers sont en grève de la faim depuis le 2 novembre

pour obtenir leur régularisation. Sous la tente, les grévistes, allongés sur des matelas, se protègent du froid

avec des couvertures. Ils sont en majorité algériens, on compte quelques Guinéens et des Thaïlandais.

« La majorité sont des gens diplômés »

À l’entrée, deux Kabyles, Samir et Ryad, sont emmitouflés dans des doudounes pour éviter les courants d’air

glacés. Ils ont fui l’Algérie pour des « questions de sécurité ». Bien qu’ils soient en France depuis plusieurs années,

leurs demandes de régularisation n’ont pas abouti. « La majorité sont des gens diplômés et ­qualifiés, ­explique

Ryad, ­vingt-huit ans. On a même des infirmiers ! » Lui-même est titulaire d’un BTS en électrotechnique.

« En Algérie, on voyait pas du tout la France comme ça. Si on avait su… » À côté, un gréviste de cinquante-cinq ans

complète la phrase : s’il avait su, il serait allé aux États-Unis. « Valls prépare l’élection de 2017 sur notre dos »,

lâche-t-il, dégoûté.

Personne ici ne comprend l’intransigeance du préfet et du ministre de l’Intérieur. Les négociations semblent au point

mort. La dernière réunion en préfecture, le 19 décembre, n’a rien donné. Pire, le 30 décembre, deux grévistes ont

été expulsés vers l’Algérie, à leur 59e jour de jeûne. L’un d’eux serait ­hospitalisé à Tizi Ouzou, selon le Comité

des sans-papiers du Nord. « Nous sommes en train de mourir pour un bout de papier, mais personne ne nous entend,

soupire Saliha, une Algérienne de quarante ans. Nos deux camarades ont été renvoyés, bouche scotchée et mains

attachées, mais ce sont des humains, pas des animaux ! »

« L’État et les socialistes au pouvoir les traitent comme des moins-que-rien, dénonce Benoît Delrue, responsable local

du Mouvement des jeunes communistes, passé en soutien. Leur combat est significatif de la façon dont les immigrés

sont traités en France, mais aussi les travailleurs. On leur refuse toute dignité. » Dignité, ce mot revient sans cesse

dans la bouche des grévistes.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

Marie Barbier

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