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Grande distribution et gaspillage alimentaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 janvier 2013

 

Les supermarchés, la honte du gaspillage alimentaire

 

 

Grande distribution et gaspillage alimentaire dans CONSO gaspillage

Aujourd’hui, dans notre système de consommation,

c’est un véritable « fléau » qui se manifeste tous les jours.

C’est celui du gaspillage alimentaire de la grande distribution.

Quels sont les critères de sélections des produits

de consommation, destinés à la destruction ?

En France, les supermarchés, hypermarchés etc., ont plusieurs

critères de sélection. Ces critères de sélection ont pour objectif

de proposer aux consommateurs des produits de qualité.

Cela est sujet à débat, qui reste dans notre société, presque tabou. Pourtant, les « glaneurs » sont de plus

en plus nombreux. La misère prend un essor terrifiant, ce sujet devrait donc être plus que jamais d’actualité.

Des accords entre les grands distributeurs et les associations caritatives existent.

Malgré ces accords, ce sont des millions de tonnes de nourriture consommable qui sont jetés.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

 

Grande distribution, grand gaspillage

 

En France, chaque année, la grande distribution jette 600 000 Tonnes de denrées alimentaires

périssables comme l’attestent ce reportage dans un centre Leclerc et le secrétaire national de

l’INDECOSA CGT. La LME (loi de modernisation de l’économie) y est pour beaucoup dans cette

pratique.

ENTRETIEN

La Terre : Quelle est la tendance actuelle concernant la grande distribution et les

associations caritatives ?

Arnaud Faucon, secrétaire de l’INDECOSA CGT :

Auparavant, les produits encore consommables étaient facilement redistribués vers les associations

caritatives. Or, aujourd’hui, cette règle devient de plus en plus facultative, en fonction du bon vouloir

du gérant du supermarché ou de l’hypermarché. Il faut savoir que des enseignes comme Leclerc sont

franchisées, affiliées à une maison mère. Vous avez désormais un chef d’entreprise qui gère son magasin,

et qui agit comme bon lui semble. Alors beaucoup s’appuient sur les normes sanitaires et sécuritaires.

Les fruits et légumes qui atteignent la limite de conservation sont imbibés de produits vaisselle plutôt

que d’être redistribués. Mais, derrière cette sécurité sanitaire, se cachent des intérêts économiques.

De quels intérêts économiques parlez-vous ?

Tout le système français et européen est basé sur la concurrence. La solidarité, y compris par rapport

à des produits carnés, n’entre pas dans ce créneau. Les produits qui arrivent en fin de course sont jetés,

ce qui évite de les vendre à prix coûtant, et par conséquent, de maintenir le prix  avec des marges

conséquentes. Le plus flagrant dans ce gaspillage opéré par les grandes surfaces, c’est les prix des fruits

et légumes. On maintient une marge extrêmement élevée, aux alentours de 51%. Et d’un autre  côté,

les primeurs sont achetées une bouchée de pain aux producteurs. Peu importe les cataclysmes économiques

liés par exemple aux aléas climatiques. Dans la même logique, l’Europe voulait réduire l’allocation

au programme d’aide alimentaire. Un sursis de deux ans a finalement été accordé, grâce à la montée

au créneau des associations humanitaires. Aujourd’hui, c’est clair : le social est systématiquement apparenté

à de l’assistanat.

[Lire la suite sur laterre.fr]

dossier_grande_distribution_le_grand_gaspillage  (NVO – 30 décembre 2011)

 

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