L’Inde face aux violences faites aux femmes après la mort de « fille de l’Inde »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 décembre 2012
L’Inde face aux violences faites aux femmes après la mort de « fille de l’Inde »
La mort samedi matin de l’étudiante de 23 ans
victime d’un viol collectif mettra-t-elle fin
aux violences faites aux femmes en Inde
en toute impunité ?
C’est ce que suggèrent les premières réactions
politiques et gouvernementales.
Le Premier ministre, Manmohan Singh, a été le premier dans la classe politique à rendre hommage à la jeune
femme, dont on ignore le nom et qui a été surnommée « la fille de l’Inde » (« India’s Daughter »), affirmant
comprendre la vague de protestations. Il a été imité par Sonia Gandhi, chef du parti du Congrès (au pouvoir) :
« En tant que femme et mère, je comprends la douleur. Son combat n’aura pas été vain ».
Manifestations
Le chef des autorités locales de New Delhi, Sheila Dikshit, a demandé l’apaisement et assuré que « des décisions
substantielles seraient prises très bientôt » pour protéger les femmes dans la capitale. Samedi, la population est
sortie dans les rues en Inde pour exprimer son émotion après la mort de l’étudiante, dont le viol brutal avait déjà
provoqué d’importantes manifestations. »Le viol de la jeune femme et le traumatisme qu’elle a vécu ne sont pas
nouveaux et cela est arrivé dans le passé mais cette affaire a fait sauter le couvercle de la marmite », a expliqué
l’une des manifestantes à l’AFP, lors d’un rassemblement.
Craignant de nouvelles manifestations, la police de New Delhi a appelé samedi la population au calme et a bouclé
la zone autour du monument de l’India Gate, épicentre de la colère des protestataires, et de dix stations de métro.
Viols collectifs quotidiens
La nouvelle du décès a été rapidement diffusée en Inde à travers les réseaux sociaux. Les chaînes de télévision
ont assuré une large couverture de l’événement. La chaîne NDTV a notamment fait défiler un bandeau
« RIP India’s Daughter » (« Repose en paix fille de l’Inde »).
Les viols collectifs sont quotidiens en Inde et beaucoup d’entre eux ne font pas l’objet d’une plainte de la part
des victimes, qui ne font pas confiance au système judiciaire poussif et sont découragées par les réactions
des policiers hommes. Mais la nature particulièrement violente de l’attaque du bus a fait exploser la colère jusque-là
contenue et a poussé le gouvernement à promettre plus de sécurité pour les femmes et des peines plus lourdes
pour les crimes sexuels.
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Lire également :
Femmes manquantes en Inde et ailleurs. Une logique imparable, frustration sexuelle, viols,
violences entre mâles, barbarie, les femmes sont une denrée rare
Bel article, merci. je mets un lien sur mon blog. Cordialement. Hélène Larrivé