Austérité : Les ministres une nouvelle fois appelés à couper dans les dépenses !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 décembre 2012
AUSTÉRITÉ
La Modernisation de l’action publique, comme un parfum de RGPP
Après avoir enterré la Révision générale des politiques
publiques (RGPP) de la droite et son non-remplacement
d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux,
le gouvernement assure que sa « MAP » visera à
« améliorer la qualité des services publics
dans un contexte plus contraint ».
Dans les faits, les ministres sont une nouvelle
fois appelés à couper dans les dépenses.
Le crédit d’impôt compétitivité-emploi de 20 milliards d’euros accordé aux entreprises ne se paiera pas
seulement par une hausse de la TVA. Mardi, les ministres sont appelés à se réunir à Matignon pour y voir
leurs budgets coupés. Objectif trouver 7 à 8 milliards d’euros d’économies. Deux tiers serviraient à compenser
une partie de la baisse de la fiscalité sur les entreprises, le tiers restant étant dévolu à des coûts non
programmés, notamment les contrats de génération ou la hausse du RSA.
Couper dans les dépenses
Pour Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances, « il est hors de question que des dépenses
nouvelles ne soient pas gagées par des économies ». Un principe qui en rappelle un autre. Nicolas Sarkozy
avait sa révision générale des politiques publiques (RGPP), Jean-Marc Ayrault lance sa « modernisation
de l’action publique » (MAP).
La différence ? À la place d’un raboteur en chef centralisé, il sera demandé à chaque ministre de couper
lui-même dans ses dépenses.
Ainsi, alors que Pierre Moscovici annonce par ailleurs « une année très difficile » pour 2013, reconnaissant
à demi-mot dans un entretien au JDD que l’objectif des 0,8 % de croissance ne serait probablement pas
atteint, le gouvernement confirme son choix de baisse des dépenses d’un côté, y compris quand,
comme les aides au logement, elles jouent un rôle contracyclique, et de l’autre, une baisse de la fiscalité
des entreprises.
Une logique contestée par le secrétaire national du PCF. Dans le Parisien, Pierre Laurent estime que
« la politique depuis six mois s’est faite au rythme des pressions du patronat (…) Il faut que la politique
du gouvernement se fasse sous la pression des citoyens qui l’ont élu ».
le 17 Décembre 2012
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A. R.
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