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Accord Mittal-Gouvernement : « Déshabiller Paul pour habiller Jacques »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 décembre 2012

 

ArcelorMittal :

l’usine de Basse-Indre déshabillée au profit de Florange

 

Accord Mittal-Gouvernement : Les activités de laminage et de décapage de l’usine de Basse-Indre,

près de Nantes, d’ArcelorMittal devraient être arrêtées

et transférées vers Florange, selon l’accord entre Mittal

et le gouvernement trouvé vendredi dernier.

 

 

C’est ce qu’indique ce mardi Frédéric Gautier, délégué CGT de l’usine de Basse-Indre, qui juge cette opération

« de mauvais augure » pour la Loire-Atlantique. Selon le syndicaliste, la direction a annoncé aux syndicats

qu’aux termes de l’accord intervenu vendredi entre ArcelorMittal et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault,

les activités de laminage et de décapage de l’usine de Basse-Indre allaient être arrêtées. La baisse de production

à Basse-Indre doit entraîner un surcroît d’activité pour le laminoir de Florange, selon le syndicaliste

De 60 à 65 salariés en CDI seraient concernés par ces activités, auxquels il convient d’ajouter une vingtaine

d’employés d’entreprises de sous-traitance et une quinzaine d’intérimaires.

La direction du groupe parle d’une cinquantaine de salariés concernés au total, selon le responsable syndical.

Ces salariés seraient maintenus à Basse-Indre afin de former une équipe supplémentaire de revêtement,

a-t-il ajouté.

« On l’a amère »

L’usine emploie 546 personnes en CDI et 150 sous-traitants, selon Frédéric Gautier. Elle est spécialisée

dans la fabrication d’acier plat pour emballages alimentaires, activité aussi présente à Florange (Moselle).

« On l’a amère. On pense que le deal entre le gouvernement et Florange n’est pas de bon augure pour Basse-Indre.

Le laminage va disparaître, alors que c’est le coeur de notre métier. Il y a une grosse inquiétude pour l’avenir.

Quand Jean-Marc Ayrault dit qu’il a sauvé les deux bassins, il n’a rien fait du tout car on n’était pas inquiétés »

à Basse-Indre, a estimé Frédéric Gautier.

Les syndicats d’ArcelorMittal doivent être reçus mercredi à Matignon. La CGT a prévu d’organiser des assemblées

dans l’entreprise jeudi afin d’informer les salariés.

  • A lire aussi :

Un syndicat ukrainien dénonce les suppressions d’emplois massives chez Arcelor Mittal

 

Lionel Bellotti, délégué syndical FO de Basse-Indre explique les inquiétudes des salariés

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« On les prend pour des jambons ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 décembre 2012

 

Vu sur : Moissac au Coeur

 

 

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Michaël Moglia, conseiller régional du Nord-Pas de Calais quitte le Parti socialiste

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 décembre 2012

 

Démissionner… maintenant !

 

Michaël Moglia, conseiller régional du Nord-Pas de Calais quitte le Parti socialiste  dans France moglia

Vous êtes nombreux à m’interroger sur les raisons

de ma décision de quitter le Parti Socialiste.

Pour répondre à ces interrogations, je reproduis

ci-dessous le contenu de l’intervention que j’ai faite

hier matin devant mes collègues

du Conseil régional.

Une explication plus détaillée viendra dans la presse en début de semaine prochaine.

Je remercie chaleureusement toutes celles et tous ceux qui m’ont témoigné leur soutien ces derniers jours.

 

J’ai décidé de quitter le groupe « Socialiste, Citoyen et Radical ». J’ai au préalable pris la décision de quitter

le Parti Socialiste et la conséquence est bien sûr ma démission du groupe Socialiste ici, en Région.

J’ai milité 23 ans dans ce parti : j’ai été responsable du Mouvement des Jeunes Socialistes dans ce département

pendant 6 ans, Secrétaire National de ce même mouvement pendant 9 ans, et j’ai siégé 9 ans également

au Conseil National du PS.

J’ai tout donné à ce parti avec les conséquences familiales, personnelles et professionnelles que cela implique.

 

Je sais bien que cette démission du groupe Socialiste a des conséquences pour la vie de notre Institution. J’ai pris

cette décision car, avec beaucoup d’autres, j’ai longtemps cru possible, notamment grâce à la démocratie interne

de mon parti, d’ancrer le PS davantage à gauche, et j’ai enfin la lucidité (et il m’aura fallu 23 ans !) de constater

que je me suis trompé. Depuis la victoire de mai dernier, nous ne faisons que reculer, abandonner, renoncer.

Système d’attestation lors des contrôles d’identités, encadrement strict des dépassements d’honoraire des médecins,

droit de vote des étrangers, limitation des écarts de salaires de 1 à 20 dans les entreprises publiques : sur chacune

de ces réformes, le Gouvernement a soit renoncé, soit reporté, soit affaibli leur contenu jusqu’à les rendre

complètement inutiles.

Je n’accepte pas, alors que nous avons dénoncé avec force la TVA Sarkozy durant la campagne présidentielle,

que celle-ci revienne sous une autre forme à l’occasion du rapport Gallois.

Enfin, la grande réforme fiscale – centrale dans le programme du candidat Hollande – ne sera probablement jamais

mise en œuvre. La ligne du Gouvernement actuel porte un nom : l’austérité. Mais elle porte aussi un chiffre,

comme une prison intellectuelle : les fameux « 3 % »

Il y a pour moi deux fautes majeures commise par le PS : n’avoir tiré aucun enseignement de la large victoire du NON

contre le Traité Constitutionnel Européen de 2005. (J’étais partisan farouche du NON.) La seconde faute, plus récente,

est le ralliement au traité Merkel-Sarkozy, largement pourtant rejeté par nos électeurs, traité imposant la « Règle d’Or »,

dont nous avions pourtant promis, il y a quelques semaines seulement, le rejet.

[Lire la suite sur danactu-resistance]

Le blog de Michaël Moglia

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Pacte de compétitivité : 20 milliards de cadeau sans conditions

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 décembre 2012

 

Dans l’humanité, ce mardi,

 

l’argent public donné sans conditions

 

Pacte de compétitivité : 20 milliards de cadeau sans conditions dans Competitivite huma0412

 

Au nom de la compétitivité et sans aucune

garantie d’utilisation par les patrons,

le gouvernement présente, à l’Assemblée nationale,

deux amendements dans le cadre du projet de loi

rectificative 2012 pour aider, à hauteur de 20 milliards

d’euros, les entreprises.

Pour le député PCF du Cher, Nicolas Sansu :

« C’est tout sauf changer les règles du jeu ».

 

Quelle est l’appréciation 
des députés communistes


sur le projet de loi de finances rectificative contenant

le pacte 
de compétitivité du gouvernement ?

 

 

Nicolas Sansu. On reste toujours 
dans les mêmes recettes, qui ont toujours lamentablement échoué. 
On va transférer

des prélèvements 
des entreprises vers les ménages, 
en espérant que cette soi-disant 
baisse du coût du travail servira

l’emploi. Or, ça fait trente ans que cette logique est à l’œuvre, avec 
les résultats que l’on connaît. Ce qui est extraordinaire,

c’est qu’en juillet, toute la gauche s’était retrouvée 
pour battre en brèche le projet 
de Sarkozy de mettre en place


la TVA dite antidélocalisations, 
qui prévoyait une baisse des cotisations 
sociales compensée par une hausse 
de la TVA.

Si les dispositions 
ne sont pas exactement les mêmes, c’est exactement le même principe 
qui est adopté aujourd’hui :

on promet aux entreprises une baisse de la masse salariale, sans aucune contrepartie, 
et on reporte le coût

sur les ménages de deux façons. D’abord, par la TVA et la « fiscalité écologique », et ensuite par la baisse des dépenses

publiques.

Le gouvernement crée une situation un peu paradoxale : vérité en deçà 
des vacances d’été, erreur au-delà…

 

La commission des Finances a quand même apporté des précisions 
sur la transparence et confié


aux partenaires sociaux le soin 
de définir les contreparties…

Nicolas Sansu. Le seul changement 
qui a eu lieu est l’introduction 
de quelques règles pour la négociation sociale

sur les contreparties. Comprenez bien : ce ne sont pas 
les parlementaires qui vont fixer les contreparties.

C’est invraisemblable : il ne suffit pas d’écrire que l’on préférerait que ces mesures servent à l’emploi, qu’on ne veut pas

que les dividendes augmentent. Cela sert juste à fixer le champ des négociations sociales, ça ne fixe rien. Et les salariés

partent avec un gros handicap dans ces négociations : le gouvernement 
a conforté le patronat face à eux.

 

Mais l’objectif du gouvernement est pourtant celui de renverser la vapeur, concernant l’emploi,

et d’arriver à 300 000 nouveaux emplois fin 2013…

Nicolas Sansu. Pour cela, il faudrait moduler les cotisations sociales 
et l’impôt sur les sociétés en fonction de l’utilisation

des profits. Nos dispositifs doivent favoriser l’emploi, 
la formation et les salaires, et pénaliser la spéculation,

les charges financières, etc. Un dispositif aussi uniforme 
que celui qui nous est présenté, 
c’est tout sauf changer

les règles du jeu.

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« Sécurisation de l’emploi » : Le Patronat cherche de nouvelles règles pour faciliter les licenciements

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 décembre 2012

 

Négociation « sécurisation de l’emploi » :

Nouveau texte … toujours l’impasse pour les salariés et l’emploi

(CGT)

 

Alors que le chômage explose depuis dix-huit mois consécutifs,

le Patronat cherche de nouvelles règles pour faciliter

le licenciement. Il est certain que l’effet premier de ce projet

d’accord serait d’envoyer nombre de salariés pointer

à Pôle emploi.

Le 29 novembre au soir, le MEDEF a transmis aux organisations

syndicales un texte de plus de 70 pages intitulé :

« projet d’accord sur la sécurisation de l’emploi ».

En guise de sécurisation, le Patronat traduit dans le texte

les déclarations de Laurence Parisot : « pas d’accord sans acceptation du principe de flexibilité ». Effectivement en matière

de flexibilité ils « y vont fort » :

  • opération destruction du CDI en généralisant les contrats de projets et les contrats à durée indéterminée

intermittents,

  • contournement du licenciement économique par la création de nouvelles procédures,
  • encouragement du chantage à l’emploi au travers de la généralisation des accords dits « compétitivité emploi »,
  • difficulté plus grande pour la réparation aux prud’hommes (12 mois au lieu de 5 ans pour réclamer

des salaires, limitation des dommages et intérêts…),

  • possibilité d’un motif de licenciement imprécis,
  • obligation d’accepter un nouveau poste s’il est situé à moins de 50 km ou 1 h 30 de trajet…

En ce qui concerne les quelques sécurités envisagées, elles sont renvoyées à des négociations futures…

Et le Patronat ne daigne pas mettre un euro de plus pour l’emploi et la formation alors que les entreprises vont toucher

20 milliards d’euros d’aides supplémentaires au travers du crédit d’impôt.

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Vu sur : PCF Grésivaudan

Publié dans CGT, Chomage, Competitivite, France, licenciements, Salaires, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

 

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