Le bon budget existe, on l’a retrouvé !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 novembre 2012
Dans l’Humanité, ce mardi,
un autre budget de gauche est possible
Il y a un an, toute la gauche adoptait au Sénat
des mesures faisant payer le capital et les plus
aisés des contribuables.
Aujourd’hui, les sénateurs communistes républicains
et citoyens (CRC) font valoir la pertinence
de ce projet face à la crise.
A lire dans notre édition :
- Des alternatives anti-austérité existent :
1. Plafonner l’avantage fiscal sur les intérêts des prêts
des sociétés
2. Supprimer l’amendement « Pigeons«
3. L’ISF rétabli
4. Meilleure progressivité de l’impôt sur le revenu
5. Imposition des dividendes et du capital
- « Le budget encourage une visée spéculative au lieu
de l’investissement », entretien avec Eric Bocquet, sénateur communiste
- Le retour des vieux démons agite le PS
- Édito : quels juges ?
par Maurice Ulrich
« Donc ce qui était juste et bon pour les sénateurs socialistes avant les élections présidentielle et législatives ne l’est plus.
Ils sont en passe de rejeter désormais les amendements qu’ils avaient eux-mêmes proposés avec le Front de gauche,
quand la droite était au pouvoir. Il ne s’agit pas là de chipotages et de bouts de ficelle. L’ensemble des mesures
de ce contre-budget porte sur trente milliards ! C’est précisément le montant des économies que le gouvernement
est censé faire dans le prochain budget.
Peu importent les mots qui viennent pour qualifier le fait. La réalité, c’est que la gauche qui gouverne passe
délibérément à côté d’une occasion historique, oui, on dit bien historique, de mettre en œuvre une vraie politique
de gauche telle qu’elle l’appelait elle-même de ses vœux et telle qu’elle semblait la concevoir dans une co-élaboration
avec ses partenaires. Et, dans le même temps, une occasion de s’appuyer sur ceux qui l’ont élue et de retrouver
leur confiance tout en répondant à une partie de leurs attentes.
On le sait, cette conversion qui fait que ce qui était blanc devient noir et inversement va rencontrer l’approbation
de tous ceux, commentateurs, politiques et milieux patronaux, qui sommaient François Hollande et son gouvernement
de se rendre enfin au « réalisme économique ». On a compris tout autant que nombre d’entre eux trouveront que ce n’est
pas encore assez que cette politique budgétaire, comme ils trouvent insuffisant le pacte de compétitivité
et comme ils trouvent toujours trop pesant le modèle social français, ou ce qu’il en reste et qu’ils veulent faire sauter.
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