Sauver Florange, une urgence

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 novembre 2012

 

Ce lundi dans l’Humanité :

Sauver Florange, une urgence

 

Sauver Florange, une urgence dans ECONOMIE huma2611

L’ultimatum imposé à l’État par Mittal pour

trouver un repreneur arrive à échéance

le 1er décembre.

L’idée d’une prise de contrôle par l’État

recueille de plus en plus de soutiens.

Le PCF présente son plan pour relancer

l’industrie.

Dans son éditorial, Paule Masson pose

la question de la crédibilité du gouvernement

dans cette affaire.

 

Est-ce parce qu’il n’a plus le choix 
ou par conviction

politique 
que le gouvernement envisage 
la possibilité

d’affronter la toute-puissance d’un grand patron ?

Depuis que le ministre du Redressement productif,

Arnaud Montebourg, a évoqué publiquement, en fin de semaine 
dernière, la possibilité d’un « contrôle public,

même temporaire » du site ArcelorMittal de Florange, une onde de soulagement se propage. Les salariés et

syndicats réclament depuis des mois que l’État prenne 
ses responsabilités pour sauver un site sidérurgique

que tous les rapports d’expertise jugent viables. Samedi, 
des élus de Moselle, de tous bords politiques, ont

écrit 
à François Hollande pour appuyer cette solution. 
Au sein du Parti socialiste, les soutiens se multiplient.

Claude Bartolone, François Rebsamen, Marie-Noëlle Lienemann, représentatifs de courants différents, appuient

la solution de fermeté. On aimerait croire qu’une chape de plomb se soulève, qu’enfin, sur un dossier au moins,

la voie du bon sens l’emporte sur 
les projets mortifères du patronat vis-à-vis de l’industrie.

Le président de la République, dit-on, ne serait pas défavorable à une prise de contrôle par l’État 
(que les syndicats

réclament à hauteur 
de la minorité de blocage), quitte, ensuite, à revendre à un repreneur. Jean-Marc Ayrault aurait

plus 
de réticences, par peur 
de s’attirer les foudres 
des employeurs. 
À n’en pas douter, 
une intrusion 


de la puissance publique dans les affaires d’une entreprise, même temporaire, déclencherait un lobbying patronal

immédiat. 
Que gagnerait la gauche à y céder une fois de plus ?

Lakshmi Mittal est le PDG aux pleins pouvoirs d’un groupe sidérurgique mondial. Depuis des années, il usurpe

les profits considérables de l’entreprise et utilise les aides publiques pour gonfler les dividendes. Il a floué

tous les engagements pris au moment de l’OPA hostile de 2006. Il a poussé les feux d’une stratégie 
de prédation

financière au détriment des conditions 
de travail et de l’investissement dans la recherche. 
Il va là où la rentabilité

est immédiate, lâche l’acier pour se jeter sur le minerai de fer, ferme des sites en France 
et en Belgique.

Cette gestion est emblématique de tout 
ce qui fait suffoquer l’économie et plonger l’industrie.

Voilà pourquoi le gouvernement joue sa crédibilité
avec ce dossier.

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flor-300x148 Florange dans Emplois

Lire également : 

Florange : la nationalisation promue par les élus locaux

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