Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 novembre 2012
À qui profite le déclassement de l’économie française par Standard & Poor’s ?

Par Capitaine Martin
L’usure internationale ne désarme pas, et c’est désormais
au tour de la France, deuxième économie européenne,
d’en faire les frais.
L’agence privée étasunienne Standard & Poor’s a ainsi
confirmé la dégradation des notes à long terme AA+
et à court terme A-1+ de la France.
Cette décision intervient quatre jours à peine après
le déclassement opéré par Moddy’s, une autre agence de notation.
« Après la stagnation de 2012, a déclaré Standard & Poor’s,
nous nous attendons à ce que la croissance de l’économie
française ne dépasse pas 0,4% en 2013 ».
Après avoir durement frappé les économies de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande
et du Portugal, les financiers britanniques et étasuniens s’en prennent aujourd’hui à la France.
Et ce, dans la continuité de la une de l’hebdomadaire The Economist du samedi 17 novembre
(sept baguettes de pain entourées d’un ruban tricolore, reliées à une mèche allumée telles
des bâtons de dynamite), pour lequel « la France pourrait devenir le plus grand danger
pour la monnaie unique européenne »… La « perfide Albion » aura pour le coup été parfaite
dans son rôle de soutien à l’Oncle Sam, toujours ravi de voir les ennemis du dollar se prendre
les pieds dans le tapis.
La première des conséquences de la perte du triple A, c’est l’augmentation du taux d’intérêt exigé
par les créanciers. Dans le contexte actuel, la France sera ainsi obligée d’emprunter moyennant
des taux d’intérêt encore plus élevés. Quand on sait qu’environ 70 % des créances sur les dettes
publiques sont possédés par les 10 % les plus riches de la population (qui touchent de facto 70 %
des intérêts), on comprend aisément que le système de la dette publique enrichit les plus riches
au détriment des plus pauvres.
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Cet article a été publié le Lundi 26 novembre 2012 à 15:41 et est catégorisé sous Austerite, Democratie, ECONOMIE, France, POLITIQUE, PRECARITE.
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