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Renault tente d’imposer en France « l’accord de la peur » signé en Espagne.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 novembre 2012

 

Aujourd’hui dans l’Humanité : Renault donne le LA

 

Renault tente d'imposer en France

Le constructeur automobile pousse les feux

de la flexibilité du travail. Il tente d’imposer

en France « l’accord de la peur » signé

en Espagne. C’est une véritable offensive,

un chantage, selon les mots de Maurice Ulrich

qui signe l’éditorial.

Renault a commencé son opération en Espagne et la

poursuit désormais en France. C’est 
un chantage,

il n’est pas d’autre mot. Alors que l’Espagne comptera

bientôt 6 millions de chômeurs, le groupe avait la partie

belle pour, en échange de quelques centaines d’embauches,

obtenir une baisse générale des salaires de 27,5 %

et une généralisation de la flexibilité. Il ne s’agit pas

de mesures propres à la situation espagnole.

Il prend appui sur cette bataille gagnée pour mener

sa bataille de France et a dévoilé ses batteries voici quelques jours.

Le maintien 
des sites de production contre des renoncements en matière de salaires, de contrats de travail, etc.

C’est de ce point de vue, à juste titre, que le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale pose

cette question : quelle est la position du gouvernement alors que l’État est actionnaire de Renault à 15 % ? On peut aussi

se souvenir que Louis Schweitzer, qui a été lui-même le patron 
de Renault, déclarait, voici quelques jours, que le coût


du travail n’était pas le seul critère de la compétitivité.

Mais, au fond, ce n’est pas vraiment 
la compétitivité qui est en jeu. C’est le profit.
 Il n’y a pas un cas Renault, spécifique

à la situation 
de l’automobile en France. Nous sommes sous 
le coup d’une offensive du capitalisme absolument sans

précédent, en France, 
où elle est revendiquée par le Medef, et à l’échelle 
de l’Europe. Elle vise 
à faire baisser, on vient

de le voir, le coût du travail d’une manière drastique. À exploser la notion même de contrat de travail 
et les limitations

horaires, à généraliser la liberté de licencier. Ils appellent cela faire sauter les verrous.

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