« Je suis communiste et ça fait du bien ! »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 novembre 2012
PCF
Un communisme nouvelle génération
*
Le PCF a reçu 400 de ses nouveaux adhérents,
samedi, à son siège national.
Objectif : faire la preuve du renouveau
de ses militants, mais aussi de ses idées.
«Oubliez tout ce que vous pensez savoir. Vos grilles de lecture sont périmées. » L’avertissement est lancé,
samedi dernier, par le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, aux journalistes invités,
faire-part à l’appui, à venir « enterrer l’enterrement du PCF ». Un peu « potache », s’amuse le dirigeant communiste,
mais l’objectif est bel et bien de sonner le glas du déclin et de la mort maintes fois annoncés de son parti.
Les quelque 400 nouveaux adhérents réunis ce week-end au siège du PCF, place du Colonel-Fabien, à Paris,
ont donné un visage à cette nouvelle génération de communistes souvent occultée. Un visage, mais aussi
une force d’engagement et d’idées.
Des terrasses au sous-sol du bâtiment d’Oscar Niemeyer, ces nouveaux venus se croisent et se découvrent.
Les âges sont aussi divers que les horizons desquels ils sont, les uns et les autres, issus. Parmi les 6 500 adhésions
réalisées en 2012 dont ils sont, ce jour-là, les représentants, on compte « des jeunes mais aussi des syndicalistes
aguerris, des gens qui accompagnaient jusque-là nos idées sans s’engager dans le combat militant », relève Pierre
Laurent, en marge de l’événement. Alors après la visite, vient l’heure de témoigner.
« Compléter » son engagement
Sous la coupole bondée du siège, Elvire, elle-même adhérente depuis février seulement, les invite à livrer
« l’élément déclencheur » qui leur a fait sauter le pas. Les réponses ne se font pas attendre. Pour certains,
c’est la campagne électorale du Front de gauche. À l’instar de Christophe qui a « pris sa carte » en mars,
à la Bastille, ou de Fabien, un jeune magasinier de vingt-deux ans, qui s’est reconnu dans « les idées de Mélenchon »
et a rencontré les communistes dans sa ville. Cette proximité est, pour beaucoup, la clé. « Avant, je ne votais
pas, je pensais que la politique, ce n’était pas fait pour les gens comme moi », explique Pauline,
convaincue par les élus de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) mobilisés même « lorsqu’il n’y a pas d’élection ».
Même tonalité chez Fatima qui a d’abord côtoyé les communistes lors des luttes pour l’école de son quartier
de la Goutte d’or (Paris 18e).
La « tournure de la crise », le « poison des marchés », le « capitalisme destructeur », autant que
la « force du collectif » ou « la solidarité » figurent parmi les multiples raisons invoquées.
[Lire la suite sur humanite.fr]
Lire aussi :
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.