Construire l’Europe des peuples
Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 novembre 2012
Dans l’Humanité, l’autre Europe repart de l’avant
Après quatre jours d’échanges à Florence,
en Italie, dix ans après le premier Forum
social européen, syndicats, associations,
réseaux altermondialistes et partis
de gauche tracent, dans la crise,
un chemin de convergence antilibérale.
A lire dans l’Humanité de ce lundi :
- Notre reportage à Florence
- Atterrés de toute l’Europe, unissez-vous !
Les économistes critiques de différents pays
ont décidé de créer un réseau européen
à la disposition des mouvements sociaux
- « Nous devons sortir de notre faiblesse »,
le point de vue du secrétaire général
du syndicat des employés CSC de Belgique
- « Faire bouger les lignes »
Athènes, en juin prochain, un Alter Summit a l’ambition de « constituer un premier pas vers un front social européen ».
Envoyé spécial. «L’Alter Summit a la volonté de construire un rapport de forces pour changer les politiques
de destruction des droits sociaux », se félicite Jean-Michel Joubier (CGT). Il y a urgence, tout le monde l’accorde,
et il faut se donner des priorités communes. C’est ce rôle que le processus de ce « sommet alternatif » entend jouer :
initiées, il y a quelques années, au sein d’une coalition semi-ouverte dans laquelle des syndicats (CGT, FSU, Solidaires,
les Belges de la FGTB et de la CSC, les CCOO espagnoles, les Portugais de la CGTP, etc.) occupent une place de choix,
tout comme les Attac d’Europe et le réseau Transform !, des réunions se tiennent régulièrement à Bruxelles,
avec la participation de la Confédération européenne des syndicats (CES). « Nous avons des différences qu’il faut
respecter, mais qu’il faut aussi dépasser, invite Patrick Itschert, secrétaire général adjoint de la CES, présent
à Florence. On a fait des grandes mobilisations, mais c’est vrai qu’on n’a pas réussi à faire bouger les lignes. »
Grèce, laboratoire des alternatives
À Florence, les promoteurs de l’Alter Summit, soit la quasi-totalité des participants, ont inauguré le processus en public.
Des messages de soutien de Syriza, du PGE, du groupe GUE-GVN au Parlement et des Verts européens ont été lus
pendant la présentation. Et le premier sommet aura lieu début juin, à Athènes. « Si la Grèce a été le laboratoire de
l’austérité, elle pourrait aussi être le laboratoire de la résistance et des alternatives, souhaite Natacha Theodorakopolou
(Fondation Nikos Poulantzas). L’Alter Summit peut constituer un premier pas vers un front social européen… »
Pour Aurélie Trouvé, coprésidente d’Attac France, il s’agit maintenant de se rapprocher des populations. « Pour que
l’Alter Summit permette de construire concrètement l’Europe des peuples que nous désirons, on peut, comme en
France, compter sur les comités locaux pour l’audit citoyen de la dette, profiter du tour d’Europe des économistes
critiques, imaginer un tribunal des fauteurs de la crise à l’échelle européenne, des caravanes qui sillonnent
le continent pendant quelques semaines avant d’arriver à Athènes… »
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