Grèce : nouvelle vague de grèves contre l’austérité
Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 novembre 2012
Grèce :
la gauche et les syndicats à nouveau mobilisés contre l’austérité
La Grèce va traverser encore une semaine cruciale
avec une vague de grèves dès ce lundi
dans les secteurs public et privé avant un vote crucial,
mercredi par le Parlement, sur de nouvelles mesures
de rigueur réclamées par l’UE et le FMI.
Si le gros de la contestation est prévue pour mardi et mercredi, avec notamment des manifestations monstres
mardi et mercredi dans le centre d’Athènes, à l’appel de la gauche et des syndicats ; d’importants mouvements
de grève ont commencé aujourd’hui. Les transports en commun sont les plus touchés, les employés du métro
et du tramway à Athènes ainsi que les taxis, ont ouvert la vague des grèves dès ce lundi. Aucun bulletin
d’information n’est transmis non plus suite à une grève de 24 heures des journalistes de tous les médias, écrit,
radiotélévisé ou en ligne.
La mobilisation prendra de l’ampleur mardi et mercredi suite à l’appel à une grève générale de 48 heures
par les deux gros syndicats du privé et du public, respectivement GSEE et Adedy.
Des coupes de 32 milliards d’euros en 3 jours
Deux lourds trains de mesures seront votés cette semaine au Parlement et sont la cause de ce nouvel élan
de la mobilisation. Le premier ce lundi prévoit 13,5 milliards d’euros à trouver avec une nouvelle baisse des dépenses
publiques, accompagnée de hausse des impôts. Un deuxième plan de 18,5 milliards d’euros à trouver d’ici 2016
doit être déposé mercredi après-midi au Parlement par le ministère des Finances. Ce deuxième tour de vis prévoit
des coupes dans les salaires et les retraites, une réduction du nombre des fonctionnaires et plus de mesures sur
la dérégulation du marché du travail. 32 milliards d’économie imposés par l’UE et le FMI en échange d’un prêt
de 31,5 milliards… Les Grecs ont bien des raisons de se sentir trahis.
« Il s’agit des dernières baisses des salaires et des retraites », a promis le premier ministre Antonis Samaras dimanche.
Toujours est-il que ces mesures ne feront qu’aggraver une récession qui a amputé de 20% le produit intérieur
brut (PIB) du pays depuis le début de la crise et porté le taux de chômage à 25%. Et à plus de 50 % chez les jeunes.
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