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La compétitivité, c’est quoi au juste ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 novembre 2012

 

La compétitivité, ou la loi des multinationales

 

La compétitivité, c'est quoi au juste ? dans ECONOMIE competitivitePar Frédéric Lemaire

Après avoir annoncé un nécessaire « choc de compétitivité »

appelé des vœux de la droite et du MEDEF, le gouvernement

souhaite désormais construire un « pacte de compétitivité »

sur l’ensemble du quinquennat de François Hollande.

Une préoccupation bien ancrée dans l’air du temps :

la « compétitivité » est désormais sur toutes les lèvres,

omniprésente dans le débat public. Sans qu’on se donne

la peine de se demander : la compétitivité, c’est quoi au juste ?

 

Depuis les années 90, la compétitivité est devenue le maître mot

du discours politique, un véritable mantra. Aujourd’hui encore, depuis

le Parti socialiste jusqu’à la droite, la compétitivité serait l’unique voie

de sortie de la crise. Pourquoi au juste ? Parce qu’il n’y a pas le choix.

Dans un contexte de libéralisation et de concurrence généralisées, la compétitivité, c’est l’équation gagnante :

compétitivité des entreprises = croissance = créations d’emploi.

Cette simple équation permet de comprendre comment la compétitivité s’est imposée comme un objectif ultime,

un modèle « gagnant-gagnant » : les entreprises, les salariés et les gouvernements, tout le monde y gagne ;

c’est la fin de la lutte des classes, sous la bénédiction bienveillante du capitalisme financier.

Cette potion magique ne s’applique pas seulement à l’économie, mais à la société toute entière. Bien entendu,

sur le plan économique, il faut plus de libre-échange, moins de régulation, moins d’impôts pour les (grandes)

entreprises, moins de droit du travail, moins de cotisations sociales… Mais il faut aussi mettre l’école, la recherche,

les services publics, l’écologie, la culture, nos villes, nos régions… et nous-mêmes au service de la compétitivité.

Sauf que, sauf que… appliquées depuis plus de 20 ans, les bonnes recettes de la compétitivité n’ont jamais

tenues leurs promesses. Loin d’apporter des perspectives pour les économies européennes, ces mesures ont en

grande partie préparé la crise financière de 2008, puis elles ont contribué à l’empirer [1].

Pourtant, la quête de la sacro-sainte compétitivité n’a pas été en pertes pour tous. Les privatisations, dérégulations,

et autres flexibilisations du marché du travail, menées au nom de la compétitivité semblent finalement aboutir

aux mêmes conséquences : les bénéfices de quelques-uns ne cessent d’enfler, au détriment des conditions de vie

de la majorité. Alors, quid de la compétitivité ? Un petit retour historique s’impose.

Le rêve des industriels

 

[Lire la suite sur Les Dessous de Bruxelles]

 

Publié dans ECONOMIE, IDEES - DEBATS - PHILO, Politique nationale, SOCIAL, SOCIETE | Pas de Commentaire »

« Quand on est de gauche….parlons-en »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 novembre 2012

 

Sénat / Texte énergie :

« Quand on est de gauche….parlons-en »

 

Guillaume Bachelay, parmi d’autres, adresse ce matin quelques leçons de « gauchitude ». Exercice hasardeux

étant donné que… quand on est de gauche, on ne s’attaque pas à la péréquation tarifaire de l’énergie

(même tarif quel que soit son lieu d’habitation) qui garantit le traitement égalitaire entre les Français.

Quand on est de gauche, on ne propose pas une loi élaborée sans aucune concertation avec les différents

acteurs que sont les usagers et leurs associations, les élus, les organisations syndicales.

Quand on est de gauche, on s’attaque aux hausses incessantes du prix du gaz qui provoquent un niveau de

précarité énergétique jamais atteint.

Quand on est de gauche, on ne court pas après le patronat en abandonnant l’engagement de campagne

du candidat Hollande concernant une grande réforme fiscale.

Quand on est de gauche, on propose en urgence un projet de loi pour protéger les salariés licenciés ou

menacés de l’être.

Quand on est de gauche, après 10 années de droite, on commence par s’occuper des salaires, du pouvoir

d’achat, des services publics.

Enfin, à l’argument qui vise à sous-entendre que les sénateurs Front de gauche ont voté main dans la main

avec la droite, je ne résiste pas au fait de répondre que ce sont bien les parlementaires socialistes

qui ont voté avec l’UMP le traité budgétaire européen qui promet l’austérité au peuple.

Donc, quand on est de gauche, on refuse le traité Sarkozy-Merkel et on combat l’austérité et toutes

les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l’écrasement du « coût du travail ».

Que Guillaume Bachelay soit rassuré : nous appuyons tout ce qui va et ira dans le sens du changement voulu par

les Français. Et, comme l’observait Pierre Laurent dans son courrier à Harlem Désir , « l’ostracisme à l’égard

de nos propositions n’est pas une bonne méthode, il est même un des problèmes de la situation

actuelle », comme nous venons de le constater au Sénat.

Le PCF et les parlementaires du Front de gauche exigent que leur parole soit écoutée, entendue et

respectée.

Communiqué du PCF – 31 octobre 2012

Lire également :

Exemple de propagande socialiste N°1 : les sénateurs du FDG font main dans la main avec la droite

Publié dans Energie, France, Front de Gauche, POLITIQUE, Politique nationale, PS, Senat | 1 Commentaire »

 

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