Pour la Sécu, le changement attendra…
Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 octobre 2012
Ce mardi dans l’Humanité :
Pour la Sécu, le changement attendra…
Pour cause d’austérité, le budget 2013, soumis
au vote aujourd’hui, s’inscrit dans la continuité
des précédents. Les obstacles tarifaires à l’accès
aux soins légués par Sarkozy sont maintenus.
Les besoins financiers de l’hôpital ignorés.
Pierre-Yves chanu, vice-président (CGT) de l’Acoss,
membre du Haut Conseil du financement
de la protection sociale explique dans un entretien
« pourquoi il faut garder la cotisation sociale ».
Dans le débat sur la réforme du financement
de la Sécurité sociale, alors que plusieurs pistes
évoquées conduisent à un transfert sur la fiscalité,
vous défendez l’idée que le financement doit rester
assis sur la cotisation sociale et sur l’entreprise.
Pourquoi ?
Pierre-Yves Chanu. Pour nous, la Sécurité sociale est un élément du salaire, c’est un salaire socialisé.
Nous restons donc attachés à l’idée que le financement de la Sécurité sociale reste enraciné dans l’entreprise,
et que la Sécu soit financée par le travail, au sens des richesses créées par le travail. C’est pourquoi
nous sommes opposés à l’idée d’une fiscalisation.
Quels dangers voyez-vous dans un recours à l’impôt ?
Pierre-Yves Chanu. On nous propose de baisser les cotisations employeurs pour les basculer sur des assiettes
différentes, qui aboutissent toujours, d’ailleurs, à un transfert sur les salariés et les retraités. Et ça, pour nous,
c’est une baisse de salaire. À partir du moment où on baisse les cotisations patronales, on baisse le total
de la masse salariale.
Vous ne préconisez pas le statu quo pour autant, et vous avancez une proposition alternative
de réforme du financement de la Sécu. Quel en serait le principe ?
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