Partage des richesses
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 octobre 2012
Publié dans Humour, POLITIQUE | Pas de Commentaire »
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 octobre 2012
Les 98 patrons de l’Afep :
« des monstres d’égoïsme et d’ingratitude »
98 grands patrons réunis au sein de l’Afep, 98 « bons à rien »
selon Mélenchon, font pression sur le gouvernement pour
imposer leur propre « pacte » de relance de la compétitivité,
c’est à dire 60 milliards d’euros de baisse des charges
patronales.
Un vrai scandale vertement fustigé à gauche.
« Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que oser,
quand on est patron, demander qu’on retire encore 60 milliards de la finance publique, ce n’est rien comprendre
au fonctionnement de l’économie dans notre pays », a expliqué Mélenchon lors de l’émission « Tous politiques »
France Inter/Le Monde/AFP.
Les patrons de l’Association française des entreprises privées (Afep), qui regroupe la quasi totalité des dirigeants
du CAC 40 et des grandes entreprises françaises, ont lancé dans les colonnes du Journal du Dimanche un appel
solennel en faveur de la compétitivité des entreprises françaises. Ils réclament notamment que l’État réalise
60 milliards d’euros d’économies au cours des cinq prochaines années.
« Le patronat se dit : ah mais ces gens ne savent pas ce qu’ils veulent, très bien, nous avançons. C’est absolument
invraisemblable comme retournement du rapport de force. Si vous ne faites rien en gagnant les élections pour
marquer votre territoire, en disant : voilà en quoi va consister notre priorité et notre priorité normalement quand on
est de gauche c’est de dire que le progrès économique résulte du progrès social. Et non l’inverse. »
Olivier Dartigolles du PCF dénonce également :
« Le coup de pression qu’ils viennent de mettre sur le gouvernement est une nouvelle illustration de la combativité
d’un patronat à l’offensive, arrogant et calculateur, exigeant d’une main 60 milliards d’économie sur le budget de l’État,
et de l’autre demandant 30 milliards de baisse de cotisations. Un patronat qui fait décidément beaucoup de politique. […]
Nous proposons au ministre du budget d’accomplir une simple rotation en tournant sa tête vers la gauche. Pas moins de
40 amendements budgétaires ont été proposés par les députés du Front de gauche lors de l’examen du volet recette
de la loi de financement. Aucun n’a été retenu. C’est pourtant de ce côté-ci que se trouve l’alternative et les solutions
à la crise. «
[Lire la suite sur humanite.fr]
http://www.dailymotion.com/video/xuo4zn
Par franceinter
Lire aussi :
Face à l’ultimatum des 98 rapaces : Résistance ! (communiqué d’Eric Coquerel du PG)
Publié dans ECONOMIE, France, Front de Gauche, Jean-Luc Melenchon, PCF, POLITIQUE | Pas de Commentaire »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 octobre 2012
Exclusif : En Grèce, il ne faut pas dire la vérité :
journaliste recherché par la police
Nouveau rebondissement dans l’histoire de la « liste Lagarde ».
Et nouvelles menaces sur la liberté d’information, en Grèce.
L’Humanité a en effet été informée que l’éditeur Kostas
Vaxevanis est recherché par la police.
Un communiqué le confirme : il indique que, sur ordre
du Procureur d’Athènes, « la police grecque exerce
des recherches pour trouver et arrêter l’éditeur du magazine
Hot Doc dans lequel a été publié la liste Lagarde ».
Que contient cette liste ? Environ 2000 noms de riches Grecs qui ont
des comptes en Suisse, dans la banque HSBC, échappant ainsi
au fisc de leur pays. Cette liste avait été fournie aux anciens ministres du Pasok (celui de la Défense, Evangelos
Venizelos et celui des Finances, Giorgos Papaconstantinou) par Christine Lagarde lorsqu’elle était ministre
de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Mais cette liste était visiblement vouée à disparaître.
L’un des ministres, G. Papanconstantinou, déclarant qu’il ne savait plus à quel fonctionnaire il avait donné le CD
contenant les noms, l’autre déclarant avoir perdu la clé USB avec les précieuses informations. Depuis, la France
se tenait prête à la communiquer si le gouvernement grec la lui demandait. Il n’en fut rien.
Alors que la Grèce sombre dans une crise sans précédent, le magazine d’investigation Hot Doc a publié les noms,
sans indiquer les comptes ni les sommes. Dans cette liste se trouvent des entrepreneurs ayant obtenu
des subventions de l’Etat grec, avant la crise, pour ne pas fermer leurs usines – comme la famille Lamaras, magna
du textile, des armateurs, des journalistes et trois personnalités politiques. Aussitôt, la police s’est mise à la recherche…
de l’éditeur de la liste. « La police le recherche. Elle l’accuse de divulguer des informations personnelles », explique
à humanité.fr Miguel Samotrakis, un des journalistes du magazine Hot Doc joint par téléphone.
« La police est même venue dans les bureaux » poursuit le journaliste.
Kostas Vaxenakis, rapidement joint par l’Humanité, s’est dit « très inquiet ».
Bref, il ne fait pas bon dénoncer la corruption alors que des personnes impliquées dans l’affaire Siemens,
par exemple (comme Michaël Christoforakos) ne sont pas inquiétées.
Alors que les mouvements sociaux se multiplient en Grèce, que la population – frappée à 25,3% par le chômage –
devient chaque jour plus pauvre, et que le rejet de l’austérité est massif, ce sont désormais les journalistes
qui semblent empêchés d’exercer leur métier. Déjà, en Grèce, certains ont surnommé Kostas Vaxevanis
le « Julien Assange Grec ». Julien Assange est poursuivi pour la publication de documents confidentiels
(câbles diplomatiques).
Cet épisode rappelle de sombres heures dans un pays sorti en 1974 de la dictature des colonels.
Lire également :
Un journaliste grec sous le coup d’un mandat d’arrêt pour avoir dévoilé l’évasion fiscale…
Publié dans Fraude fiscale, Grece, l'Humanité, LIBERTES | Pas de Commentaire »