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Patrick Apel-Muller au PS : « Munissez-vous de clairvoyance. »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 octobre 2012

 

Spécial congrès du Parti socialiste dans l’Humanité, ce vendredi

 

Patrick Apel-Muller au PS : « Munissez-vous de clairvoyance. » dans l'Humanité une2612

L’Humanité de ce vendredi scrute les enjeux du congrès

d’un Parti socialiste qui cherche sa place, entre godillot

ou aiguillon. Alors que le parti majoritaire se réunit

dès ce vendredi et jusqu’à dimanche,

Patrick Apel-Muller explique, dans son édito :

« On est tenté de lui renvoyer la notation d’Erik Satie,

musicien génial et militant communiste, en marge

de ses partitions : « Munissez-vous de clairvoyance. »

 

L’exercice est un classique. 
À la veille du congrès du Parti socialiste, la liste est établie

des maladresses du premier ministre et on cherche à jauger le charisme du premier

secrétaire. Godillot ou pas ? Accessoire ou essentiel ? Soudain, le rôle du parti

au gouvernement, détenteur de tous les pouvoirs électifs – l’Élysée, le Parlement,

les régions, les départements, les municipalités –, efface toute réflexion

sur la politique conduite, sur les contradictions auxquelles elle est soumise,

sur les tensions qu’elle suscite.

 

Or, c’est bien la toile de fond du congrès de Toulouse. Un sondage ViaVoice montre que 62 % des Français refusent de nouveaux efforts

imposés au nom de la dette et des déficits publics. Ils sont 67 % des ouvriers et des employés qui n’acceptent pas de perdre du pouvoir

d’achat. C’est autour de cet enjeu que se nouent tous 
les affrontements de la période récente et que montent 
les mécontentements.

Pour la première fois hier, la majorité des syndicats de la SNCF s’est engagée dans 
une grève pour les rémunérations et contre la précarité 


de l’emploi qui contamine jusqu’au service public. 
Le signal vient d’une profession historiquement à gauche. Il ne peut être négligé.

L’exercice devient acrobatique et donne lieu à des figures déroutantes.

Comment concilier la capitulation sans condition devant les « pigeons » patronaux et la promesse de justice fiscale ?

Comment prétendre combattre les licenciements boursiers et baisser pavillon devant les menées de Sanofi ?

Comment voler au secours de la banque de PSA sans imposer, en appui des salariés, le refus de licenciements à grande échelle ?

Comment justifier un nouveau report du droit de vote des immigrés aux calendes – on n’ose plus dire grecques – ou l’abandon

du récépissé des contrôles d’identité ?

Jean-Marc Ayrault est effectivement victime de « chroniques quotidiennes de démolition » mais le gouvernement donnerait des verges

cinglantes pour se faire battre si le rapport qu’il a commandé à Louis Gallois préconisait la suppression des trente-cinq heures, ou s’il persistait

dans le sens d’un choc de compétitivité qui se résume à une baisse des rémunérations des salariés – et notamment de la part des cotisations

sociales directement réglées par l’employeur – alourdie par une nouvelle taxation sous forme de CSG ou de TVA…

Voilà ce qui affaiblit le nouveau pouvoir plus que telle ou telle gaffe sur la censure d’une loi par le Conseil constitutionnel. C’est dans l’espace

laissé par les reculs ministériels que s’engouffrent le patronat et la droite…

 

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