OGM : une étude bidonnée par Monsanto validée par les autorités sanitaires européennes
Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 octobre 2012
SANTÉ PUBLIQUE
OGM : comment une étude bidonnée par Monsanto a été validée par les autorités sanitaires
Par Sophie Chapelle (18 octobre 2012)
La recherche scientifique menée par Gilles-Eric Séralini sur un OGM de Monsanto
a été violemment critiquée dans sa méthodologie. Mais qu’en est-il des tests
menés par les firmes elles-mêmes ?
Un rapport montre les dissimulations et extrapolations bien peu scientifiques
qui accompagnent l’évaluation du seul OGM autorisé à la culture en Europe,
le Mon810. Des extrapolations reprises à leur compte sans vérification
par les autorités sanitaires européennes.
Avant d’être commercialisés, les OGM sont-ils vraiment évalués avec la plus
grande rigueur scientifique, comme leurs promoteurs le prétendent ?
Toute entreprise sollicitant une autorisation de mise sur le marché de son OGM
doit produire une évaluation censée démontrée que sa semence
transgénique est inoffensive.
Ces analyses sont réalisées par des laboratoires que les entreprises de biotechnologie rémunèrent directement.
Les autorités sanitaires qui étudient ensuite le dossier, comme l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA [1]),
ne disposent ni de temps ni de crédits pour pratiquer leurs propres analyses. Elles se contentent donc de lire
le dossier de l’entreprise et la littérature scientifique sur le sujet. D’un côté, la firme est juge et partie. De l’autre,
des instances d’évaluation placent dans cette firme une confiance quasi absolue.
Que doivent évaluer les experts ? Que l’OGM ne diffère pas d’une semence non transgénique dont l’utilisation
commerciale a déjà été jugée sans risque. La firme va donc chercher à démontrer « l’équivalence en substance » :
comparer les composants d’une plante transgénique (nutriments, protéines, glucides…) avec des plantes conventionnelles.
Si les écarts enregistrés correspondent à des écarts connus entre variétés de la même espèce, la plante transgénique
est considérée comme étant équivalente en substance, donc a priori inoffensive. L’évaluation se fait en deux étapes :
une analyse comparative pour identifier des différences avec la plante non modifiée génétiquement, et une évaluation
des impacts nutritionnels, sanitaires et environnementaux de ces différences.
Le Mon810 « aussi sûr » qu’un grain de maïs conventionnel ?
+ d’infos sur les OGM :
Peut-on s’attendre à autre chose de la part de cette multinationale ? Elle s’est infiltrée dans tous les états capitalistes et tire maintenant les ficelles !!!