Pacte budgétaire européen : Manifestons notre NON !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 septembre 2012
Dans l’Humanité de ce vendredi :
une marche à monter contre le traité
Édition spéciale de l’Humanité consacrée à la manifestation
contre l’austérité et pour un référendum sur le traité budgétaire
européen.
La marche nationale dimanche à Paris contre la ratification
du TSCG se veut une démonstration de résistance aux logiques
libérales.
Combien seront-ils, dimanche, d’empêcheurs de tourner en rond ? À l’heure où l’Élysée
comme Matignon entendent refermer au plus tôt la page du traité européen, pressés
qu’on ne leur impute plus une aggravation de la crise, voilà que la mobilisation nationale
contre « l’austérité permanente » étire le temps au contraire.
Collectifs locaux, rencontres, débats – la Fête de l’Humanité en a pris sa part – entendent poser les bonnes questions. Ci-contre,
l’Humanité apporte un florilège de réponses à tout ce qu’est le TSCG et que vous ne lirez guère ailleurs, quand 65 % des Français
sondés par Harris Interactive pour l’Humanité Dimanche se prononcent pour la consultation populaire.
« Il ne grave pas dans le marbre de la Constitution la règle d’or », dit Matignon. « Ce n’est pas une remise en cause des droits
du Parlement car l’article 13 réaffirme son rôle. La recherche de l’équilibre budgétaire, ce n’est pas nouveau puisque c’était déjà
dans le pacte de stabilité et de croissance de 1997 », argumente ainsi le député PS Jean-Christophe Cambadélis. Avant de lâcher :
« C’est un compromis. » Maastricht, déjà, en était un, et devait être le prélude à l’Europe sociale. On sait la suite.
Ce traité « est un crime contre la démocratie »
Dès lors, poursuivent les partisans du traité, « il semble difficile de voter contre la taxation sur les transactions financières, contre
la décision de la Banque centrale européenne du rachat des dettes des États de la zone euro, contre l’union bancaire et la supervision
des activités bancaires ou encore contre la stratégie de croissance amorcée dans le paquet budgétaire ». Sauf qu’aucun de ces points
n’a encore abouti, et qu’ils sont tous suspects à des titres divers ; ainsi Mario Draghi, le successeur de Jean-Claude Trichet à la BCE,
est passé par la banque d’affaires Goldman Sachs qui a camouflé les comptes grecs.
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