Marseille : la gauche se mobilise contre le « traité Merkozy »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 septembre 2012
La gauche marseillaise en rang serré contre l’austérité
par Par Emmanuel Riondé| 18 septembre 2012
A treize jours de la manifestation du 30 décembre
à Paris contre le « traité Merkozy », la mobilisation
se renforce.
A Marseille et dans les Bouches du Rhône,
les forces de gauche ont annoncé ce mardi
la création d’un Comité départemental contre
le traité européen d’austérité.
Mobilisations. Qu’on le nomme Pacte budgétaire, Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG)
de la zone Euro ou « traité Merkozy », le document promis à la ratification du Parlement dans les semaines à venir fait
l’unanimité à la gauche du PS. Personne n’en veut.
A Marseille, depuis ce matin, ce refus collectif des politiques d’austérité s’incarne dans un Comité départemental
contre le traité européen d’austérité. Un comité rassemblant les fédérations départementales de la FASE,
de la Gauche Anticapitaliste (GA), de la Gauche Unitaire (GU), du NPA, du PCF, du PG, de Solidaires et du Collectif
Vive les services publics. Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (CAC 13), au sein duquel Attac est très
impliqué, est également de la partie.
« Ce qui nous rassemble, c’est clair et net, c’est le refus de ce texte », a synthétisé Pierre Dharréville, secrétaire
départemental du PCF lors d’une conférence de presse au café l’Européen, choisi pour son nom, un « clin d’oeil » appuyé
à la thématique du jour. Un texte qui va « aggraver les politiques néolibérales », « donner une portée constitutionnelle
à l’austérité », détruire les services publics, précipiter l’abandon de la souveraineté nationale en matière économique
(c’est la Commission européenne, non élue, qui validerait le budget national) et « encourager à la délation » de l’éventuel
mauvais voisin européen. Un texte condamnant les peuples à « l’austérité à perpétuité » et ce au terme d’« un processus
anti-démocratique ». De tout cela, les représentants des organisations politiques ont clairement signifié qu’ils ne voulaient
pas.
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