Une école gratuite qui coûte très cher !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 août 2012
École
Où donc est passée la gratuité scolaire ?
Alors que l’école gratuite est inscrite dans la constitution,
les dépenses imposées aux familles grèvent de plus en plus
leur budget. Cantine, fournitures, livres, clés USB, sorties…
Face aux exigences grandissantes du système éducatif,
le porte-monnaie des familles est de plus en plus sollicité.
Le principe de gratuité, inscrit dans la Constitution,
reste un combat à mener.
Cette année encore, le coût de la rentrée scolaire fait les gros titres des médias. La semaine dernière, l’association Famille
de France a fait part d’une progression de 2,9 % en 2012 par rapport à l’année dernière. Tandis que le ministère de l’Éducation
nationale concluait, de son côté, à une « hausse modérée » de 1,9 %. Ce matin, ce sera au tour de la Confédération
syndicale des familles (CSF) de livrer son analyse (lire notre entretien ci-contre). Un verdict que l’on n’imagine guère plus
optimiste.
Cette avalanche de chiffres, banalisés dans les JT où se bousculent les images de fournitures scolaires, ferait presque oublier
un principe tout bête : l’école n’est pas que laïque et obligatoire, mais aussi gratuite…
« Aujourd’hui, cette école gratuite coûte très cher !»
L’obligation, établie depuis 1881, est inscrite au cœur de la République. On la retrouve dans le Code de l’éducation (articles
L. 132-1 et L. 132-2), dans l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans l’article 28 de la Convention
internationale sur les droits des enfants et dans le préambule de la Constitution française du 27 octobre 1946 ! Seulement
voilà, du principe à la réalité, le fossé ne cesse de se creuser. « On peut même dire aujourd’hui que cette école gratuite coûte
très cher ! » ironise Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE.
Il y a les fameuses listes de fournitures de rentrée, parfois pléthoriques, qui débarquent de plus en plus tôt dans la scolarité
de l’enfant. Mais pas seulement. L’école ne s’arrête pas fin septembre. « À 5 euros le repas à la cantine, ça me fait 80 euros
à la fin de chaque mois et 800 euros à la fin de l’année, calcule Elsa, une maman croisée à l’entrée d’une grande surface
des Yvelines. Il y a aussi le transport en bus, la coopérative, une ou deux sorties… Franchement, je ne sais pas exactement
mais ça fait beaucoup ! »
Au jeu des dépenses, toutes les filières et niveaux d’études ne se valent pas. Les coûts de scolarité s’accroissent au fur et à
mesure : modérés en primaire, ils s’alourdissent au lycée, où la gratuité des livres n’est plus obligatoire, et culminent dans
les filières professionnelles et technologiques qui nécessitent l’acquisition de matériels spécifiques.
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