Le Front de gauche trace son avenir
Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 août 2012
Rentrée
Ce vendredi dans l’Humanité, Le Front de gauche trace son avenir
Créé pour la présidentielle, le conseil national a rassemblé autant
de membres de partis que de sympathisants non organisés.
C’est une direction collégiale en construction.
De son expérience au conseil national du Front de gauche, l’universitaire Jeannette
Habel garde l’image d’un « lieu d’une grande facilité d’écoute, d’échange et d’ouverture ».
Membre du conseil scientifique d’Attac, elle fait partie des 40 % de personnalités
non encartées qui avaient été sollicitées pour siéger dans cette structure, créée
dans le cadre de la campagne présidentielle. Sans être un organe de décision,
il a permis que s’expriment « des personnes de culture et de tradition politique
très différentes. En toute liberté », confie-t-elle.
Se pose désormais la question de la pérennisation du conseil national, « probablement plus ou moins tel qu’il est ». Paritaire
et regroupant les représentants de toutes les organisations qui forment le Front de gauche, plus des personnalités du monde
syndical ou associatif sans appartenance à un parti. Les militants devront également se pencher sur le rôle qu’il devrait jouer.
Deviendrait-il l’instance dirigeante du Front de gauche, une sorte de « parlement » ?
Des interrogations auxquelles existent, pour l’instant, peu de réponses. « Toutes les questions doivent être mises sur la table
sans tabou. Il faut prendre le temps du débat, de la réflexion collective, afin que chacun avance au même rythme », estime Pierre
Laurent, jusqu’ici président de cette structure. À l’université d’été, un atelier est consacré, dimanche matin, à une réunion
du conseil national, ouverte à tous les militants, pour discuter de son fonctionnement, de son évolution, de sa composition,
de son association aux décisions du Front de gauche. Un atelier conçu comme « une première étape de réflexion, précise
Jeannette Habel. Aucune décision ne sera prise. Les propositions émises seront actées par les différentes organisations
du Front de gauche et par le conseil national ».
Jeannette Habel relève toutefois que la coordination nationale, qui réunit une fois par semaine les huit composantes de l’alliance,
est « déjà en train d’en débattre. Même si l’on prend part à la discussion, nous, les militants inorganisés, avons moins de poids
dans la prise de décision ». L’universitaire se dit « persuadée » que les controverses permettront une issue positive, car, dit-elle,
« on est porté par une dynamique historique nouvelle ».
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