Ce jeudi dans l’Humanité : le juste prix dans le panier
Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 août 2012
Les militants communistes et du syndicat agricole Modef ont vendu hier
plus de 40 tonnes de fruits et légumes, directement du producteur
au consommateur.
Cette initiative annuelle souligne l’urgence de mesures pour le pouvoir
d’achat et pour garantir l’existence de ces filières agricoles.
Pouvoir d’achat : le changement se fait attendre,
par Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
« Le pouvoir d’achat fait partie des questions qui relèvent le plus de l’urgence sociale.
On l’a vu lors de l’opération vente directe de fruits et légumes, avec des témoignages
saisissants de familles populaires. Dans un pays de bas salaires, de précarisation,
on peut être obligé aujourd’hui, lorsque les dépenses incompressibles
sont sorties, d’avoir à arbitrer entre remplir le frigo et faire le plein d’essence.
Lors de toute la séquence électorale, présidentielle et législatives, de 2012, lorsque les gens étaient interrogés sur leurs attentes
de changement, c’était la question des salaires et du pouvoir d’achat, des conditions de vie, qui venait en tête.
C’est sur ce terrain-là qu’ils demandent une amélioration concrète. Cette réalité, on l’a mesurée tout au long de l’été,
avec des familles privées de vacances, serrant leurs dépenses. Depuis l’élection de François Hollande, sur cette question,
le changement attendu, souhaitable, espéré n’est pas au rendez-vous.
Déjà, ce qui s’est passé sur le Smic a été annonciateur d’une non-prise en considération par Hollande et son gouvernement
de cette réalité. Lors de la conférence sociale, cette question a été renvoyée. L’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire
est appréciable. Mais ce qui se profile sur les prix de l’essence relève d’après moi de la mesurette ; ce n’est pas pérenne
et ce n’est pas le blocage du prix qui avait été annoncé, et qui, il est vrai, obligerait à un rapport de forces avec les groupes
pétroliers d’un tout autre niveau que ce qu’Ayrault met sur la table aujourd’hui. Ajoutons à cela une menace sur la CSG. Surtout,
avec une croissance en berne, en voulant rentrer dans les clous de la réduction des déficits, le gouvernement se met
dans une situation où il s’interdit toute relance par la consommation. Ce qui plane au-dessus des têtes, c’est évidemment
le traité budgétaire européen.
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